Voyages ... en Scandinavie, en Laponie, au Spitzberg et aux Feröe, pendant ... 1838, 1839 et 1840, publ. sous la direction de P. Gaimard, Band 15

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Seite 400 - Eftleurer en tremblant tes boucles de cheveux. Adieu ! laisse-moi prendre un seul baiser de frère : Ce sera le premier, ce sera le dernier. Une larme furtive a mouillé ta paupière : Dans ce baiser d'adieu laisse-moi l'essuyer. Que ta famille approche, et qu'elle me pardonne! Mon amour résigné ne garde point d'espoir. Comme un enfant timide, au sort je m'abandonne; Je sais que je ne dois plus jamais te revoir. Adieu donc, et de loin pense à celui qui t'aime! Mais , non ! garde à jamais le repos...
Seite 469 - ... orageux. Du sein des vagues, nous régnions sur chaque côte. Je me choisis une jeune fille dans le pays de Galles. Elle pleura trois jours; puis elle se consola, et notre mariage fut célébré joyeusement sur la mer. « Une fois aussi j'eus des terres, des bourgades. Je vidai ma coupe sous leur toit enfumé. Je gouvernai les riches et le peuple. Je dormis sous un verrou entre des murailles. C'était pendant l'hiver. Le temps me parut long, et, quoique je fusse roi, la terre me semblait étroite...
Seite 284 - Il est poète , surtout, quand il chante, comme les lakistes, la grâce, l'amour et le bonheur des enfants; car sa poésie est élégiaque, tendre, religieuse, mais parfois un peu trop molle, trop négligée et trop enfantine. Je choisis, dans le dernier recueil qu'il a publié (3), une élégie que bien des mères n'ont pas lue sans en être attendries.
Seite 80 - Le peuple est comme les individus attachés au souvenir de l'être qu'ils ont aimé : il ne veut pas laisser mourir entièrement ses bienfaiteurs et ses héros. Il les endort non loin de lui , il les berce au bruit de leurs louanges. Il espère qu'un jour, quand il les appellera , ils reviendront. Quel que soit le mérite littéraire des œuvres produites par ces traditions populaires, nous croyons que le sentiment religieux qui les a inspirées, le sentiment d'amour et de confiance sur lequel elles...
Seite 246 - Agnete s'élance dans les vagues, l'homme de mer lui attache un lien de roseau au pied , et l'emmène avec lui. Elle vécut avec lui huit années, et enfanta sept fils. Un jour elle était assise sous sa tente de verdure, elle entend la vibration des cloches qui sonnent sur la terre.
Seite 469 - Dans notre corne, nous buvions le mioed à longs traits sur les flots orageux. Du sein des vagues, nous régnions sur chaque côte. Je me choisis une jeune fille dans le pays de Galles. Elle pleura trois jours ; puis elle se consola, et notre mariage fut célébré joyeusement sur la mer. Une fois aussi, j'eus des terres, des bourgades. Je vidai ma coupe sous leur toit enfumé. Je gouvernai les riches et le peuple. Je dormis sous un verrou entre des murailles.
Seite 308 - Elle cueillit les fleurs de toutes sortes qui brillaient sous ses yeux , et elle se disait : Qui donc a pu faire ces fleurs et découper avec tant de grâce leurs jolies petites feuilles? Oh ! je voudrais bien le voir ! Je l'aime déjà du fond du cœur; si je savais où le trouver , je quitterais le royaume du ciel pour le suivre.
Seite 40 - ... l'arbre le plus beau, le plus vigoureux qui existe. Il a trois racines, qui s'étendent à une immense distance l'une de l'autre : la première touche à la demeure des Ases, et se baigne dans la source du passé; la seconde repose dans la source de la sagesse. Le maître de cette source est Mimer; il est le sage par excellence, parce que, chaque matin, il vient boire à cette source. Odin a voulu y boire une fois, mais il n'a pu obtenir cette faveur qu'en y laissant un œil. La troisième racine...
Seite 57 - Christel, mon enfant chéri, dismoi, pourquoi ion visage est-il défait? pourquoi ta joue est-elle pâle? — Il n'est pas étonnant que je sois pâle et défaite, j'ai tant à couper et à coudre. — Il ya pourtant, dans la ville, des filles plus belles que toi, et qui travaillent mieux que toi. — Eh bien ! à quoi sert de te le cacher plus longtemps? Notre jeune roi m'a séduite. — Si notre jeune roi t'a séduite, que t'at-il donné ? — Il m'a donné une jolie petite chemise en soie, que...
Seite 308 - Elle cueillait les fleurs de toutes sortes qui brillaient sous ses yeux ; et se disait : Qui donc a pu faire ces fleurs , et découper avec tant de grâce leurs jolies petites feuilles ? Oh ! je voudrais bien le voir. « Je l'aime déjà du fond du cœur. Si je savais où le trouver, Je quitterais le royaume de mon père pour le suivre.

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