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posé que chaque écurie portait 15 chevaux. Il y aura plus ou moins d'écuries, selon qu'elles porteront plus ou moins de 15 chevaux.

24 bâtiments de transport pour les ba

gages des bataillons et des états-
majors,

15 batiments- chargés du matériel de

l'artillerie,

se réuniront à Étaples.

110 batiments, total des bâtiments de la flottille de transport à Étaples.

BOULOGNE.

32 écuries portant 500 chevaux de la

brigade de cavalerie du camp de

Saint-Omer,

32 écuries portant 500 chevaux d'ar-se réuniront à Boulogne.

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75 bâtiments de transport pour les ba-)

taillons et l'état-major,

15 bâtiments pour le matériel de l'ar-se réuniront à Boulogne. tillerie,

169 bâtiments, total des bâtiments de la flottille de transport à

Boulogne.

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140 bâtiments, total des bâtiments de la flottille de transport à

Wimereux.

AMBLETEUSE.

32 écuries portant 500 chevaux de la

brigade de cavalerie du camp de

Bruges,

32 écuries portant 500 chevaux d'ar-se réuniront à Ambleteuse. tillerie,

7 écuries portant 500 chevaux d'état

major,

71 bâtiments. 1,500 chevaux.

45 bâtiments portant les bagages des

bataillons et de l'état-major,

15 bâtiments portant le matériel de l'ar-se réuniront à Ambleteuse. tillerie,

131 bâtiments, total de la flottille de transport à Ambleteuse.

CALAIS.

75 écuries tirant le plus d'eau se réuniront à Calais et porteront 1,000 chevaux de la réserve que commande le général Bourcier. Tous les deux chevaux qui sont placés sur chaque bateau canonnier seront des chevaux d'artillerie.

Tous les chevaux des prames appartiendront aux régiments de cavalerie de la réserve du général Bourcier.

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La Malmaison, 14 messidor an XII (3 juillet 1804). Monsieur Decrès, Ministre de la marine, je vous envoie le rapport que me fait le colonel Lebrun sur la situation de l'escadre du Ferrol. Il paraît que le Héros, l'Argonaute, le Fougueux et le Duguay-Trouin seront, dans le courant de thermidor, prêts pour tout entreprendre. Il faudrait leur ordonner de faire six mois de vivres. Il leur manque 1,000 hommes; mais ce sont presque tous des matelots de 4° classe, des canonniers ou soldats. Les noyaux des équipages paraissent trèsbons et très-exercés. Vous devez y avoir fait partir 150 canonniers. Au moment de partir, ils prendront les 200 Bataves. J'y ai envoyé 250 hommes d'infanterie; ils vont recevoir 1,000 hommes de Malaga; leurs équipages vont donc se trouver au complet, et, dans le cas que cela serait nécessaire, ils pourraient désarmer le brick [Observateur, et même la Guerrière. Mon intention serait de faire partir, pour vendémiaire ou brumaire, ces quatre vaisseaux pour la Martinique et la Guadeloupe. J'y enverrais à cet effet 1,600 hommes d'infanterie.

Archives de l'Empire.

NAPOLÉON.

7843. AU VICE-AMIRAL GANTEAUME,

COMMANDANT L'ESCADRE DE L'OCÉAN.

La Malmaison, 14 messidor an XII (3 juillet 1804). Monsieur Ganteaume, Vice-Amiral, je reçois votre lettre du 2 messidor. Il n'y aura possibilité de faire une levée de conscrits pour la marine qu'au mois de vendémiaire prochain; si au préalable les cadres n'étaient pas formés, ils ne tarderaient pas à déserter. J'ai déjà eu l'idée de ce projet, et j'ai ordonné qu'on s'en occupat de nouveau. J'ai donné l'ordre qu'il fût mis à votre disposition un renfort de 3,000 hommes, dont 1,500 du 24 et 1,500 du 37° régiment de ligne. J'espère que, moyennant ces 3,000 hommes et les marins que vous pourrez vous procurer en désarmant les bâtiments de cabotage, vous ne changerez rien à l'équipage de vos vaisseaux. Vous sentez combien il est important que les capitaines connaissent bien leur monde, et que rien ne nuit davantage au service que ces versements d'un vaisseau sur un autre.

Comm. par Mme la comtesse Ganteaume.

(En minute aux Arch. de l'Emp.)

NAPOLÉON.

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7844. A M. REGNIER, GRAND JUGE, MINISTRE DE LA JUSTICE. La Malmaison, 15 messidor an XII (4 juillet 1804).

L'Empereur a reçu, Monsieur, des réclamations de Son Éminence le cardinal-légat au sujet d'un article par lequel les journaux de Paris et notamment le Publiciste ont donné à entendre que le Pape était disposé à résigner le tròne de l'Église. Sa Majesté juge convenable que vous chargiez le préfet de police d'interroger le rédacteur du Publiciste, en sommant ce journaliste de représenter l'original du papier public ou privé dans lequel il a trouvé la nouvelle qu'il a imprimée. Cet interrogatoire doit ensuite ètre publié dans le Publiciste. Par ordre de l'Empereur.

Archives de l'Empire.

7845. A M. REGNIER.

La Malmaison, 16 messidor an XII (5 juillet 1804). Monsieur Regnier, Grand Juge, Ministre de la justice, je désire que vous fassiez remettre au préfet du palais, Rémusat, 100,000 fr. pour être employés à donner des secours aux différents théâtres. NAPOLEON.

M. Rémusat emploiera ainsi cette somme :

40,000 francs à l'opéra Buffa.

à Mademoiselle Raucourt.

15,000

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30,000

à garder en réserve pour être distribués selon l'autorisation qu'il en recevra.

100,000

Archives de l'Empire.

:

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La Malmaison, 16 messidor an XII (5 juillet 1804). Mon Cousin, j'approuve les travaux d'Anvers. Il faut commencer par mettre la ligne magistrale en état de défense et dans le cas de supporter des batteries, afin de mettre la place à l'abri d'un coup de main elle ne le serait pas, si l'on ne relevait la Tête-de-Flandre de manière à pouvoir inonder la portion de la rive gauche opposée au quai de la ville. On entreprendra successivement les travaux que l'inspecteur du génie croit nécessaires. Il faut répartir les travaux de manière que cette place soit en état dans quatre ou cinq campagnes, peu de fonds que nous aurons à y employer.

vu le

J'approuve également les travaux d'Ostende. Il faudra y employer

plusieurs années.

Archives de l'Empire.

NAPOLÉON.

.7847. — A M. LACUÉE.

La Malmaison, 16 messidor an XII (5 juillet 1804).

Monsieur Lacuée, Conseiller d'État, beaucoup de chefs de corps désireraient que l'on donnât le chevron et la haute paye qui y est attachée, sans exiger l'engagement; ils pensent que cela attacherait les vieux soldats à rester aux corps, et autoriserait à ne point leur délivrer leurs congés absolus; que ce qui les porte surtout à ne point s'engager, c'est que cela parait perdre quelque chose de leurs droits et contraire à leur habitude de quinze ans. Je pense donc qu'un petit projet d'arrêté sur cet objet serait convenable.

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La Malmaison, 17 messidor an XII (6 juillet 1804). Monsieur Barbé-Marbois, Ministre du trésor public, M. Marescalchi, ministre de la République italienne, vous remettra six bons de 200,000 francs chacun, dont vous ferez recette sous le titre de don volontaire de la République italienne pour la guerre contre l'Angleterre. Cette république doit également donner une somme de 1,000,000 ou 1,500,000 francs en chauvres. Il serait convenable que cette somme fût portée en compte au ministre de la marine, sans quoi il y a à craindre qu'elle ne tourne pas au profit du trésor public.

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La Malmaison, 17 messidor an XII (6 juillet 1804). Monsieur Talleyrand, Ministre des relations extérieures, le général Brune désirerait que M. Kieffer retournȧt à Constantinople; que Franchini eût le titre de premier drogman; que M. Ruffin eût le titre d'interprète conseiller; que les commissaires de la mer Noire continuassent à dépendre de Pétersbourg, mais correspondissent avec Constantinople; enfin que, les drogmans devenant de plus en plus

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