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de 200 francs fournie par les parents de chaque vélite entrera dans la caisse du corps et viendra pour autant à la décharge du trésor public.

En conséquence, la solde desdits vélites doit être payée de la même manière que celle de la Garde, sauf la retenue que fera le trésor public du douzième de la pension de 200 francs par mois et pour chaque vélite présent au drapeau.

Archives de l'Empire.

7667. DÉCISION.

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BONAPARTE.

Paris, 14 germinal an XII (4 avril 1804).
Ce vaisseau sera considéré

Le général Dessolle demande si l'on

peut considérer comme de bonne prise comme de bonne prise.

les marchandises d'un bâtiment suédois

appartenant à un Anglais et qui a été forcé de relâcher à Cuxhaven.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7668.

A M. EDWARD LIVINGSTON.

Paris, 15 germinal an XII (5 avril 1804).

Monsieur Edward Livingston, Président de l'Académie des arts de New-York, j'ai appris avec intérêt, par votre lettre du 24 décembre 1803, la formation de la société littéraire de New-York; et, puisqu'il a été agréable à votre Académie que je sois un de ses membres, faites-lui connaître que j'accepte avec plaisir et que je suis reconnaissant de la bonne opinion qu'elle veut bien avoir de moi.

BONAPARTE.

Archives de l'Empire.

7669. AU CITOYEN TALLEYRAND,

MINISTRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES.

Paris, 15 germinal an XII (5 avril 1804).

Vous recevrez, Citoyen Ministre, dans la journée de demain, un second rapport du grand juge sur la dernière lettre qu'on vient de recevoir de Drake et sur la mission d'un officier du 9° de ligne' qui a eu de longues conférences avec Spencer Smith, lequel lui a remis 113,000 francs de lettres de change. Il est urgent que les deux lettres de Londres trouvées à Abbeville et que je vous ai envoyées, qui constatent que Spencer Smith devait avoir un abbé français pour 1 Rosey, capitaine adjudant-major.

secrétaire, qu'il l'a effectivement à Stuttgard, et qu'il était là pour y remplacer Wickham, paraissent avec le rapport qui sera fait au nom du grand juge; faites-le rédiger. Il faudra ensuite que vous ordonniez des démarches à Stuttgard, pour faire chasser Spencer Smith. BONAPARTE.

Archives des affaires étrangères. (En minute aux Arch. de l'Emp.)

7670. AU GÉNÉRAL BERTHIER, MINISTRE DE LA GUERRE. Paris, 15 germinal an XII (5 avril 1804).

Vous demandez une gratification pour Lejeune, officier du génie, auteur des batailles de Lodi et de Marengo. Je préférerais que ces batailles fussent gravées aux frais du Gouvernement et vendues à son compte.

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7672.AU GÉNÉRAL BERTHIER.

Paris, 16 germinal an XII (6 avril 1804).

On tient trop de troupes, Citoyen Ministre, à Mantoue. La saison va devenir très-mauvaise. Il me semble qu'il suffirait d'y laisser un bataillon de troupes françaises avec le bataillon noir et des troupes italiennes.

Dans la mauvaise saison, il faut tenir peu de troupes à Legnago, où l'air est aussi très-malsain. Brescia, Vérone, Salo, Come, Bergame, Bologne, sont de véritables postes pour tenir des troupes.

Je désire que vous écriviez au général Saint-Cyr que, les deux bataillons liguriens n'étant qu'à 800 hommes, il en fasse former un seul bataillon. Les officiers du second bataillon seront envoyés à

Gênes pour le compléter. Un bataillon ne peut être moins de 800 hommes.

Écrivez au général Marmont que je n'ai pas approuvé la manière dont on a placé, l'année dernière, les troupes dans la Batavie; on a détruit tous les corps par les maladies. Il faut que le général Marmont place le plus de troupes bataves possible dans l'ile de Walcheren, et très-peu de Français.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

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Paris, 16 germinal an XII (6 avril 1804).

Rapport du ministre de la guerre sur Il faut répondre que je ne crois l'avis, donné par le général Dessolle, point à l'existence d'aucun camp de l'établissement, à Warendorf, d'un

camp de revue d'environ 20,000 hom- de ce côté, parce que ce n'est mes, pour le 4 mai.

point l'année; que, dans tous les cas, il faut se contenter de rendre compte de tous les mouvements que feront les Prussiens; qu'on ne peut être mieux que nous ne le sommes avec la Prusse, et qu'il faut témoigner d'autant moins de méfiance qu'elle n'en a pas témoigné du voisinage d'une armée de 30,000 hommes.

BONAPARTE.

Archives de l'Empire.

7674. A PAULINE BORGHESE.

Paris, 16 germinal an XII (6 avril 1804). Madame et chère Sœur, j'ai appris avec peine que vous n'aviez pas le bon esprit de vous conformer aux mœurs et aux habitudes de la ville de Rome; que vous montriez du mépris aux habitants, et que sans cesse vous avez les yeux sur Paris. Quoique occupé de grandes affaires, j'ai cependant voulu vous faire connaître mes intentions, espérant que vous vous y conformerez.

Aimez votre mari et sa famille, soyez prévenante, accommodez-vous des mœurs de la ville de Rome, et mettez-vous bien dans la tête que, si à l'âge que vous avez vous vous laissez aller à de mauvais conseils, vous ne pouvez plus compter sur moi.

Quant à Paris, vous pouvez être certaine que vous n'y trouverez

aucun appui, et que jamais je ne vous y recevrai qu'avec votre mari. Si vous vous brouillez avec lui, la faute serait à vous, et alors la France vous serait interdite. Vous perdriez votre bonheur et mon amitié.

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Vous trouverez ci-joint, Citoyen Ministre, un rapport du citoyen Portalis, relatif à des mouvements que se sont donnés plusieurs prêtres rebelles au moment même où se tramait une conspiration contre nous; mais ces renseignements du citoyen Portalis sont bien loin d'être complets. Je sais que dans la Vendée il y a un certain nombre de prêtres qui ont refusé de reconnaître le concordat, et je me rappelle que l'évêque de la Rochelle en avait dénoncé neuf ou dix.

Dans le diocèse de Liége, il faut également prendre des renseignements et faire arrêter dix des principaux. Prenez aussi des mesures pour faire arrêter les prètres qui sont portés dans les rapports du citoyen Portalis. Je veux bien encore être indulgent et consentir à ce que ces prêtres soient transportés à Rimini; mais je désire que vous me fassiez connaître la peine qu'encourt un prêtre en place qui se sépare de la communion de son évêque et qui abjure un serment prêté. Dieu le punira dans l'autre monde, mais César doit le punir aussi dans celui-ci.

Quand vous aurez recueilli tous les renseignements, faites dresser un état général de tous les prêtres qui, dans cette circonstance, se sont mal comportés.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7676. AU CITOYEN PORTALIS.

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Paris, 17 germinal an XII (7 avril 1804).

Je désirerais un rapport qui me fasse connaître si les curés qui, après avoir prêté serment au concordat, l'abjurent en donnant leur démission, sont sujets à des peines.

Je vous envoie, avec deux notes, le projet d'arrêté sur le traitement des prêtres; après quoi je vous prie de le porter à la première séance du Conseil d'Etat.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7677. AU CONTRE-AMIRAL DECRES,

MINISTRE DE LA MARINE ET DES COLONIES.

Paris, 17 germinal an XII (7 avril 1804).

Je vous envoie votre correspondance de l'Inde. Il me paraît qu'il faut pourvoir à l'approvisionnement de l'île de France par le moyen de l'Amérique; rédigez en conséquence deux notes, qui seront envoyées au citoyen Talleyrand, l'une sur le cap de Bonne-Espérance, l'autre sur Batavia, soit pour des changements de garnisons, soit pour des augmentations de troupes, et pour démontrer la mauvaise situation de ces colonies. Enfin expédiez un ou deux millions de lettres de change sur Batavia ou sur le Rio de la Plata.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7678. AU CARDINAL FESCH.

La Malmaison, 20 germinal an XII (10 avril 1804). Monsieur le Cardinal Fesch, je vous envoie une lettre pour madame Paulette'. Je n'ajoute foi qu'à la moitié de ce qui est contenu dans votre lettre; cependant il est fàcheux pour moi de penser que madame Borghèse ne sente pas l'importance dont il est pour son bonheur de s'accoutumer aux mœurs de Rome et de se faire, de l'estime de cette grande ville, une récompense qui doit être douce à un cœur aussi bien né que le sien. Toutefois, je lui fais connaître mes intentions d'une manière très-simple et très-précise; j'espère qu'elle s'y conformera, et l'arrivée de sa mère, d'ailleurs, lui donnera un conseil naturel qui lui sera profitable. Dites-lui donc de ma part que déjà elle n'est plus belle, qu'elle le sera beaucoup moins dans quelques années, et que, toute sa vie, elle doit être bonne et estimée. Il est juste aussi que son mari ait quelque égard à l'habitude qu'elle a de vivre dans Paris, et qu'il lui laisse la liberté à laquelle nos femmes sont accoutumées dans ce pays. Elle devait se faire une étude de plaire à la famille de son mari et à tous les grands de Rome, et établir un ton de société digne du rang qu'elle occupe, et non ces mauvaises manières que le bon ton réprime, même dans les sociétés les plus légères de la capitale.

Archives de l'Empire.

1 Voir pièce no 7674.

BONAPARTE.

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