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8° Enfin qu'une canonnière batave fût dirigée de Flessingue sur Boulogne pour y être armée de Français.

Je vous prie donc de concourir, en ce qui vous concerne, à l'exécution de cette mesure, pour laquelle je donne moi-même des ordres. Par ordre du Premier Consul.

Archives de la marine.

7456. AU CITOYEN CHAMPAGNY.

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Paris, 17 nivôse an XII (8 janvier 1804).

Citoyen Champagny, Ambassadeur à Vienne, j'ai connaissance des raisons du voyage du citoyen Devilliers à Vienne. Si les circonstances exigeaient qu'il eût besoin de vos secours, accordez-lui protection, et ajoutez foi à ce qu'il pourra vous dire sur les raisons de son voyage.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7457. AU GÉNÉRAL BERTHIER, MINISTRE DE LA GUERre. Paris, 17 nivôse an XII (8 janvier 1804). Donnez l'ordre, Citoyen Ministre, au général Gouvion de faire partir de la Vendée les trois régiments de dragons composant la brigade du général Fénerolz pour se rendre au camp d'Amiens.

Vous lui ordonnerez de réduire ses huit colonnes d'éclaireurs à cinq, qu'il placera, l'une à Machecoul, l'autre à Palluau, la troisième à la Roche-sur-Yon, la quatrième à Montaigu et la cinquième à Thouars ou à Bressuire.

Celle de Machecoul sera commandée par le général de brigade Devaux et composée de 25 gendarmes, d'un détachement du 20° régiment de chasseurs, et de trois compagnies du 3° bataillon du 12 régiment d'infanterie légère complétées à 70 hommes chacune. Vous ordonnerez à cet effet que le détachement du 47° régiment qui faisait partie de cette colonne retourne à Rennes.

La colonne de Palluau sera commandée par le général de brigade Paulet, et sera composée d'un détachement de gendarmerie, d'un détachement du 4° régiment de chasseurs et de trois compagnies du 3 bataillon du 105° régiment d'infanterie de ligne. Les grenadiers ne seront point compris.

Le détachement du 12° régiment d'infanterie légère qui compose cette colonne retournera à Nantes.

La colonne de Montaigu sera commandée par le général de brigade Girardon, et sera composée d'un détachement de gendarmerie,

d'un détachement de dragons, et de trois compagnies du 3o bataillon du 26 de ligne complétées à 70 hommes chaque.

La colonne de la Roche-sur-Yon sera commandée par le colonel Reynaud, adjudant du palais, et restera composée comme elle se

trouve.

La colonne de Thouars ou de Bressuire restera organisée comme elle se trouve.

Le général Gouvion retiendra, pour sa garde, les compagnies du 93° d'infanterie de ligne et le détachement du 22e régiment de chasseurs, en renvoyant à Nantes tous les détachements du 12° d'infanterie légère. Par ce moyen, tout le 12 d'infanterie légère sera réuni à Nantes, hormis trois compagnies, et tout le bataillon du 82o régiment sera réuni aux Sables

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7459.

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AU CITOYEN FLEURIEU, CONSEILLER D'ÉTAT,
CHARGÉ PAR INTÉRIM DU PORTEFEUILLE DE LA MARINE.

Paris, 17 nivose an XII (8 janvier 1804).

Je vous envoie, Citoyen Ministre, une lettre de la Martinique, que je trouve, je ne sais comment, dans mes papiers. Vous y trouverez un état assez alarmant du peu de troupes qui se trouvent dans cette colonie. Il faut donc s'occuper sur-le-champ d'y envoyer des

troupes. On m'a parlé d'un gros corsaire qui proposait de s'y rendre et d'y porter de la troupe. On pourrait y embarquer 100 ou 150 hommes.

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Citoyen Amiral Bruix, j'ai reçu votre lettre du 16. Je vous recommande de porter la plus grande sévérité dans toutes les parties du service. Vous conviendrez qu'il est extraordinaire que ce ne soit que trois jours après la rentrée d'un convoi que l'on sache ce que sont devenus deux paquebots. C'est que les officiers ne font pas tout ce que les règlements veulent, et les règlements sont les fruits de l'expérience du temps. Si, au moment de son entrée dans le port, le commandant eût appelé à son bord tous les commandants des différents bâtiments pour recevoir leur rapport, se fùt assuré lui-même de la situation de son convoi, et en eût rendu compte au commandant du port, on eût su à quoi s'en tenir. Personne mieux que vous ne connaît les règlements; mais il faut les faire exécuter, et punir, par de légères peines, toutes les fois qu'on y contrevient.

Je mettrais une grande importance à avoir un ou deux rapports par semaine, qui me fissent connaître le nombre des vaisseaux de guerre ou frégates que les Anglais ont aux Dunes.

BONAPARTE.

Archives de l'Empire.

7462.AU GÉNÉRAL BERTHIER.

Paris, 20 nivôse an XII (11 janvier 1804).

Je vous envoie, ci-joint, Citoyen Ministre, une lettre du ministre de la République à Gênes. Donnez ordre que Papaccini, Bruni et Cinni, espions des Anglais à Gênes, soient arrêtés, jugés par une commission militaire composée de cinq officiers, et condamnés à être fusillés. Ordonnez que leur sentence soit imprimée à un grand nombre d'exemplaires, et publiée dans tout le Piémont et l'Italie.

Écrivez au général Verdier, commandant à Livourne, que mon intention est que les Anglais n'aient aucune communication à Livourne, que leurs bâtiments doivent être saisis et confisqués, et qu'il doit faire arrêter les individus compromis dans la correspondance de Gênes comme agents des Anglais.

Le ministre de la marine a un courrier à envoyer à Gênes; vous pouvez profiter de cette occasion.

Archives de l'Empire.

BONAPARTE.

7463. -AU GÉNÉRAL BERTHIER.

Paris, 20 nivôse an XII (11 janvier 1804).

L'équipage de campagne du camp de l'Océan, Citoyen Ministre, restera composé de cent soixante-huit pièces de canon, non compris les dix-huit pièces de l'artillerie de la Garde. Il est inutile qu'on le porte à plus de deux cents pièces, comme il paraît que c'était l'opinion du citoyen Faultrier.

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Paris, 20 nivôse an XII (11 janvier 1804).

On complique beaucoup, Citoyen Ministre, ce qui est très-facile. Un simple petit affût marin, dont les dimensions seraient telles qu'on pourrait tirer l'obusier sur l'angle de 45 degrés et, en mettant des coussinets, de but en blanc, est tout ce qu'il nous faut.

Je demande donc qu'on fasse tout simplement, sans beaucoup de ferrures, un petit affût marin pour les obusiers; deux flasques, deux entretoises, il n'en faut pas davantage. Si cependant il y a beaucoup de coulisses ou de ferrures de faites, on pourrait continuer à installer une vingtaine de canonnières, comme il a été arrêté; car il y a toujours quelques chaloupes canonnières auxquelles on ne pourra pas ôter les coulisses. Mais qu'on se dépêche, et que ces cent petits affûts marins, comme je les demande, soient faits et expédiés à Boulogne avant le 10 pluviòse.

Archives de la marine.

(En minute aux Arch. de l'Emp.)

BONAPARTE.

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On me rend compte, Citoyen Ministre, que la fonderie de Liége a commencé à fondre des pièces de 24, le 15 nivôse. Je suis donc porté à penser qu'au 30 nivôse il y en aura au moins dix de coulées. Envoyez-y un officier d'artillerie pour les éprouver, et prenez des mesures pour que, sans délai, ces pièces soient envoyées à Calais.

Je donne ordre à l'artillerie de terre de diriger sur-le-champ seize pièces de 24 sur Calais; ainsi cette place ne manquera pas. Je préfère que les canons y soient dirigés plutôt que sur Boulogne, parce

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