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mois pour la classe d'épreuve. Elles sont entièrement interdites dans la quatrième classe.

terre presque partout manque de bras pour la cultiver.

Les Frères de Saint-Joseph sont à

La nourriture est saine et abou-même, au reste, de se prèter à ces

dante, la soupe trois fois le jour, le bouilli au diner trois fois la semaine, les autres jours une portion de légumes. Aussi s'aperçoit-on facilement, à la bonne santé des enfans, à la sérénité de leurs visages, qu'au physique comme au moral, le régime hygiénique qu'on leur fait suivre est parfaitement entendu sous tous les rapports.

améliorations. Dans leur noviciat d'Oullins, dirigé par leur supérieur, M. l'abbé Rey, ils cultivent eux-mêmes un vaste enclos, sans négliger toutefois les métiers qu'ils sont appelés à enseigner dans les prisons.

La carrière de dévoûment où, pour la première fois, viennent d'entrer les Frères de Saint-Joseph,' est vaste. Ils se proposent, si Dieu

Le prix du travail se divise en trois parts: un tiers est mis en ré-bénit leur œuvre, d'en poursuivre serve pour être remis à l'enfant à sa sortie; un tiers lui est donné pour être employé à ses besoins (il n'en peut disposer qu'avec l'autorisation d'un Frère); enfin le dernier tiers rentre à la caisse de l'établissement.

l'entier développement, soit en ouvrant un asile à l'enfant que la foiblessse paternelle ne sait pas corriger, soit en recueillant les malheureux qui, après leur temps de pri son, sont repoussés de la société, et souvent portés par là à reprendre leur vie criminelle.

Un respectable ecclésiastique, M. l'abbé Besson, appartenant luimême à la congrégation de Saint- D'après le dernier compte-rendu du Jo eph, dirige l'instruction reli- ministre de la justice, les bagnes giense du pénitencier, de sorte qu'il renferment 6,341 forçats, et les maiy a parfaite unité de vues dans sous centrales 16,490 prisonniers. Lous ceux qui approchent des en-Tous les ans, terme moyen, 666 forfans. çats et 5,277 condamnés ayant subi

Le local laisse cepen lant à dési-la peine infamante de la réclusion, rer: les cours sont petites; la même sont rendus à la société; je ne parle enceinte renferme, bien que séparés, pas ici des simples peines correctionLes femmes, les adultes et les en-nelles. fans. Si au lieu d'être dans la ville, le pénitencier étoit à la campagne, les enfans seroient beaucoup mienx 1 sous tous les rapports. On pourroit substituer ou du moins mêler le travail de la terre à celui de l'industrie, et parmi nombre d'avantages on au roit celui d'éviter d'encourager le mouvement funeste qui précipite la population de nos campagnes dans les villes, ou elles trouvent à la fois le vice et la misère, tandis que la

Quels services ne rendroient pas des asiles ouverts aux prisonniers qui› ont fini leur temps ! Songez à la mut-› titude des récidives; c'est tou jours, suivant le rapport du ministre, dans les douze premiers mois qui suivent la libération, qu'elles sont le plus fréquentes, et parmi ces libérés il y a eu en 1837 1,314 arrestations pour vagabondage et mendicité.

De quelle utilité ne seroient pas

des maisons de correction tenues par une heure très-précise, sermon par les Frères, quand on voit tant de M. l'abbé Duquesnay, aucien direcmalheureux enfans dont la perver-teur de l'œuvre. Après le discours,

M. Dupuch, évêque d'Alger, fondateur de l'œuvre, donnera la bénédic tion du saint Sacrement. La quête sera faite par mesdames la comtesse d'Ezinard, la baronne Cauchy, la baronne Durand, Grézy et Lejouteux. Les enfans soutenues par l'œuvre se

sité précoce fait frémir; quand on apprend que sur les 2,443 suicides de 1837, il y avoit 19 enfans de moins de seize ans, et 3 qui n'avoient pas onze ans? Et chose étrange, la saison des travaux, juin, juillet et août, compte près du double de sui-ront présentes. Les personnes qui ne cides que pendant l'hiver. Tant il est pourroient pas assister à la réunion, vrai que l'irréligion est la cause de sont priées d'envoyer leur offrande l'affreuse épidémie qui décime sur- à mesdames les quêteuses, ou à la maison de l'œuvre, rue du Retout la capitale, car elle seule compte gard, 18. plus du sixième des victimes.

(France.)

On sait que les charpentiers ont saint Josephi pour patron. Pendant NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. la révolution, ceux de Paris avoient PARIS.-Une cérémonie aura lieu à oublié de célébrer sa fète religieusel'Infirmerie de Marie-Thérèse, tue ment. Depuis quelques années, ils d'Enfer, 86, le mercredi 1 avril, à ont repris cet aucien usage. Le 19 de 2 heures précises, pour la fête de l'An- ce mois, jour de saint Joseph, ceux nonciation, l'une des fetes patronales des deux rives de la Seine out dede l'établissement, remise à ce jour mandé des inesses; ceux de la rive par MM. les vicaires-généraux capi- droite à Saint-Laurent, et ceux de la tulaires. Le discours sera prononcé rive gauche à Saint-Sulpice. Ils se par M. l'abbé Coeur. Monseigneur sont réunis en grand nombre dans le coadjuteur nommé de Strasbourg ces deux églises, où une messe sodonnera la bénédiction du saint Sa- lennelle a été célébrée. Tous étoient crement. La quête sera faite par mes- en habits de fete. MM. les curés de dames la princesse de Clermont-Ton- ces deux paroisses leur ont adressé nerre, la comtesse de Saint-Mauris, une exhortation sur leurs devoirs de la vicomtesse de Quelen, la comtesse chrétiens. Les charpentiers qui, à de Vauvineux, et madame de Gari-Saint-Laurent, étoient environ 1,200, del, née de Crousaz. Les personnes qui et peut-être un peu moins à Saintne pourroient pas assister à la céré-Sulpice, ont écouté le discours avec monie sont priées d'envoyer leur un très-bon maintien. Une quête a offrande à mesdames les quèteuses, été faite pendant la messe pour les ou à la sœur supérieure de l'Infir- pauvres par la mère des compagnons. merie de Marie-Thérèse, rue d'En-Ils se sont retirés ensuite, et ont fer, 86.

Une assemblée de charité aura lieu dans l'église Saint-Sulpice, le lundi 30 mars 1840, en faveur de l'œuvre de la sainte Enfance de Marie, connue sous le nom de Petite-OEuvre, et destinée au soutien des jeunes filles pauvres de cette paroisse. A

parcouru plusieurs rues en très-bon ordre, accompagnés de musique, décorés de rubans et de bouquets, et escortant une représentation de leur patron. Ce cortège très-nombreux excitoit partout la curiosité sur son passage.

L'envie de faire de l'opposition à

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ce sujet, car il étoit alors dans une opposition fort ardente.

Mercredi 18 mars, il a été célébré dans l'église de Sceaux un service funèbre pour M. Charles-Fortuné de Mazenod, ancien évêque de Marseille, prélat recommandable par ses vertus éminemment épiscopales, mort dans le courant du mois dernier. C'est M. Bonnafoux, curé de Sceaux, chanoine honoraire de Marseille, qui a officié. M. l'abbéj Sardou, théologal et doyen du chapitre, ancien prédicateur du roi, et qui prêche cette année la station du Carêine à la paroisse de Notre-Dame-des-Victoires à Paris, et M. l'abbé Caire, chanoine honoraire de Marseille, se sont empressés de venir payer un tribut de regrets et de reconnoissance à la mémoire du vénérable évêque défunt, ainsi que plusieurs autres ecclésiastiques de Marseille, résidant à Paris. M. le marquis de Barthélemy, pair de France, qui étoit honoré de l'estime et de l'amitié du prélat, a assisté avec son jeune fils à cette pieuse cérémonie.

Le critique ne se rappeloit pas bien sans doute l'objet du mémoire de M. Dupin. Ce mémoire qui parut dans la Gaz tte des Tribunaux, en décembre 1828, est une réfutation de l'ouvrage de Salvador, Histoire des institutions de Mcïse et du peuple hebreux, 3 vol. in-8°. L'auteur prétendoit que dans le jugement de Jésus-Christ par les Juifs, la procédure fut régulière, et la condamnation bien appliquée. M. Dupin entreprit de montrer par les seules notions du droit l'illégalité de la procédure et l'iniquité du jugement. Pour moi, →dit-il‚ ̈ Jésus-Christ est l'HommeDieu mais ce n'est point par des argumens tirés de ma religion et de ma croyance que je prétends combattre Par une ordonnance en date du M. Salvador, je veux examiner la question sous le point de vue purement 27 février 1840, l'église de la comhumain. M. Dupin prouve que l'ac-mune de Roy-Boissy, arrondissecusation de Jésus-Christ fut marment de¡Beauvais, est érigée en sucquée dans toutes ses phases au coin cursale. de la violence et de la perfidie. Il suit l'histoire de la passion, et partage la discussion en neuf paragraphes qui sont constamment très-bien raisonnés. Nous avons donné des extraits de ce mémoire dans les numéros des 17 et 24 décembre 1828, tome LVII de ce Journal.

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Ainsi le mémoire de M. Dupin ne fut ni ridicule, ni inconvenant; il fut encore moins une impiété de mauvais goût. Ce fut au contraire la réfutation d'une impiété. La conviction scule put engager M. Dupin à traiter

l'é

M. l'archevêque d'Avignon avoit ordonné en 1835 une quête pour rection d'une statue de la sainte Vierge et pour la restauration de son église métropolitaine. La statue devoit être un monument de la reconnoissance des habitans d'Avignon, délivrés des ravages d'un fléau dont on étoit menacé. Ce projet a reçu son exécution. Une commission nommée par le prélat s'est occupée de la réaliser. Le conseil municipal d'Avignon a voté 1,500 fr pour cet objet, et M. de Cambis d'Orsan, alors dé

puté, aujourd'hui pair, a obtenu du gouvernement un bloc de marbre et, une subvention de 2,000 fr. Nombre de dons particuliers ont été faits. Ces dons seront publiés plus tard avec ceux pour la restauration de la métropole, lorsque les travaux seront terminés.

La statue de la sainte Vierge a été exécutée par M. Pradier, membre de l'Institut. Elle a dû être bénite par M. l'archevêque le jour de la fête de l'Annonciation. Le prélat devoit célébrer ensuite la 'messe, et donner un salut le soir. Il a annoncé la cérémonie par une lettre pastorale du 12 mars, où il invitoit ses diocésains à prendre part à cette solennité, et à venir honorer Marie dans son sanctuaire et invoquer sa protection.

autres, que notre association a été formée dans le but charitable de secourir nos frères nécessiteux, au moyen de légères annuités, et cela par le respect même qui est dû au sacerdoce dont nous sommes tous revêtus. Cette œuvre procède donc d'un esprit de foi et est digne de tous les prêtres fidèles à leur vocation. Ceux qui ont à redouter les besoins de l'avenir seroient imprudens en ne souscrivant pas, puisque alors, dans nulle extrémité, ils ne pourroient compter sur l'assistance d'une société à laquelle ils seroient restés étrande toute crainte de cette nature devroient, gers: ceux que la Providence met à l'abri par le sentiment même de la reconnoissance en vers elle, s'empresser de douner aux autres l'exemple d'un dévoûment tout sacerdotal. »

A la fin de la circulaire, le prélat cite un extrait du bref qui lui a été adressé par le pape régnant:

"

el observantia vel maximè commendaret,

"M. l'évêque du Mans, dans le voyage qu'il a fait cet hiver à Rome, a sollicité des grâces spirituelles pour licam benedictionem. Romanorum ponVenerabilis frater, salutem et apostolui, pour ses proches, pour les fidèles, pour les religieuses. Il n'a eu tificum mos atque institutum est, ut iis garde d'oublier son clergé, et il a quos in hanc apostolicam Sedem Romaobtenu un décret du 7 janvier der-nam, scilicet sancti Petri Cathedram fides nier qui accorde des indulgences aux membres de la pieuse association peculiaribus beneficiis et gratiis augeanformée dans le diocèse pour soula- tur et decorentur. Quocircà propensum ger, à l'aide de cotisations annuelles, illud studium quod tu, venerabilis frater, les prêtres dans le besoin. Le prélat, in eamdem Sedem ostendis, nobis qui ad dans une circulaire du 19 février, in-præsens, meritis licet imparibus, Cathedique les indulgences accordées. Il dram ipsam teneamus, jam exploratum invite les ecclésiastiques qui n'étoient atque perspectum simul cum ceteris il· pas encore entrés dans l'association | lustribus tuis eximiisque virtutibus quoà ne pas différer de le faire. C'est dammodò nos impellit ut te perindè ac si une œuvre de charité dont nul ne semper in almå urbe nostrâ adesses prædevroit se dispenser; plusieurs prêtres sens. nedùm inter præsules nostros doqui ne sont pas souscripteurs ne peu-mesticos annumeremus, honoribus quo- . vent avoir part aux allocations de la que episcoporum pontificio solio nostro caisse des retraites et se trouvent dans assistentium lubenti animo afficiamus... Ja détresse. Ceux au contraire qui Nobilem te dicimus atque creamus, ac in ont obtenu des pensions en touchent illorum nobilium numero reponimus, le montant régulièrement: 31 sont qui utroque parente de comitum genere ainsi soulagés. M. l'évêque répond orti sunt, ac proindè, non modò eorum aux objections qu'on fait pour se titulis et insignibus honestamus te, vedispenser d'entrer dans l'œuvre : rùm ut frui etiam possis singulis quibusque privilegiis et juribus, quibus uti

• Ne perdons de vue ni les uns ni les

it lem ipsi possual ac poterunt in futurum, prétendit avoir obtenu une autre cestibi plenissimè concedimus...... sion en 1828 on 1829 du successeur de M. Tharin. Mais la cession faite au sieur Leroux étant antérieure, la cour' royale jugea qu'elle annuloit l'autre, seulement élle astreignit l'évê| ché à prendre à son compte 20,000 exemplaires du catéchisme que limprimeur de Colmar avoit fait imprimer sur la foi de sa cession. En 1831 et en 1836, le sieur Lemarchand, lbraire à Belfort, fit faire de nouvelles éditions du catéchisme, la pres mière chez Simon, et la seconde en dissimulant le lieu de l'impression.et le nom de l'imprimeur. Leroux fit, saisir, une partie de ces éditions. Le tribunal de Belfort le reconnut pro

Le dimanche 22, M. l'évêque d'Angers a officié pontificalement dans l'église Saint-Joseph, à l'occasion de la fête patronale de cette paroisse. Deux arcs de triomplie avoient été élevés, l'un vis à-vis la porte de l'église, et l'autre en face du portail de la cure. Le prélat a été conduit processionnellement, et avec le dais, du presbytère à l'église. A l'entrée, M. le curé de Saint-Joseph a adres é une allocution à M. l'évêque, après lui avoir prés nté, suivant l'usagé, l'eau bénite et l'eucens; le pieux prélat a dit quelques paroles d'édification qui ont vivement ému les fidè-priétaire, mais jugea que Lemarles. L'intérieur de l'église avoit été décoré avec un goût remarquable; du côté opposé an trône pontifical, dans l'une des tribunes qui règnent au-dessus du sanctuaire, des fleurs et des arbustes odoriférans, artisteinent disposés, produisoient un effet très-pittoresque : les murs étoient re-blissoient l'intention frauduleuse de couverts dans tout leur pourtour, de nappes rehaussées de guirlandes et de festons en feuillages.

Le prélat a paru remarquer avec peine combien l'enceinte de cette église étoit insuffisante pour une paroisse aussi nombreuse. Espérons que le conseil municipal de la ville d'Angers ne tardera pas à faire droit aux prières et aux réclamations des habitans de Saint-Joseph qui, depuis dix ans, sollicitent la construction d'une nouvelle église.

La cour royale de Colmar vient de reconnoître par un arrêt formel le droit des évêques sur les catéchismes qu'ils publient. En 1826, M. Tharin, alors évêque de Strasbourg, avoit accordé au sieur Leroux, libraire à Strasbourg, le privilége de l'iinpression pendant vingt ans. Leroux fit imprimer un grand nombre d'exemplaires. Un imprimeur de Colnar

chand et consorts avoient agi de bonne foi. Leroux appela de ce jugement ainsi que le procureur-général de Colmar. La cause arriva devant la cour royale le 19 février. M. Chassan, avocat-général, développa toutes les circonstances qui éta

Lemarchand et Simon. La cour, au rapport de M. le conseiller Wolbert, et après un délibéré, renvoya l'affaire au 26 février. Ce jour-là elle prononça un arrêt fortement motivé, dont nous ne rapporterons que la' conclusion:

Par ces motifs, la cour déclare Victor Simon, imprimeur-libraire à Baume-lesDames, et Charles Lemarchand, libraire à Belfort, coupables, le premier, d'avoir, dans les trois derniers mois de 1836, contrefait le catéchisme à l'usage du diocèse de Strasbourg, dont la propriété a été cédée au sieur Leroux, imprimeur-libraire audit lieu, en en imprimant une édition ayant pour titre : Catéchisme à l'usage du diocèse de Strasbourg, 1830, et le se cond, d'avoir débité le catéchisme contrefait, notamment dans le courant d'octobre 1839, pour réparation de quoi, condamne Victor Simon en 100 fr. d'a mende, Charles Lemarchand en 25 fr. d'amendé, et les deux solidairement aux

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