Mémoires tirés des papiers d'un homme d'Etat, sur les causes secrètes qui ont déterminé la politique des cabinets dans la guerres de la Révolution, Band 12

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Seite 327 - Je ne sache rien de si magnanime que la résolution que prit un monarque qui a régné de nos jours • , de s'ensevelir plutôt sous les débris du trône que d'accepter des propositions qu'un roi ne doit pas entendre : il avait l'âme trop...
Seite 275 - ... nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir à «son tour éprouvé des revers dans une lutte opi«niâtre et sanglante où elle a combattu avec «on ^intrépidité accoutumée. C'est à l'empereur qu'ils «font la guerre, ou plutôt à la prépondérance •• qu'il a trop longtemps exercée hors des limites «de son empire, pour le malheur de l'Europe et
Seite 275 - ... parce qu'un grand peuple ne saurait être tranquille qu'autant qu'il est heureux. Les puissances confirment à l'empire français une étendue de territoire que n'a jamais connue la France sous ses rois, parce qu'une nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir, à son tour, éprouvé des revers dans une lutte opiniâtre et sanglante, où elle a combattu avec son audace accoutumée.
Seite 315 - C'est là une condition sine quà non. Toutes les puissances, l'Angleterre même, ont reconnu ces limites à Francfort. La France, réduite à ses limites anciennes, n'aurait pas aujourd'hui les deux tiers de la puissance relative qu'elle avait il ya vingt ans. Ce qu'elle a acquis du côté...
Seite 74 - Rappelezvous que je ne vous ai fait roi que pour l'intérêt de mon système. Ne vous y trompez pas ; si vous cessiez d'être François, vous ne seriez rien pour moi. Continuez de correspondre avec le Vice-Roi , en vous assurant que vos lettres ne seront point interceptées. Pour copie conforme , Signé BLACAS P'AULPS. (56) N
Seite 21 - ... passagère opposition fondée sur des opinions religieuses auxquelles sa conscience le rattachait fortement. Ce qui, malgré quelques hésitations, l'eût lancé dans cette voie, c'était la crainte qu'un changement dans le système de la Prusse n'en amenât la ruine complète, car il comptait peu sur la Russie, se méfiait de l'Autriche et redoutait la France. Il ne se dissimulait pas cependant la haine profonde de ses peuples contre cette dernière puissance ; mais il comptait sur leur dévouement...
Seite 374 - ... en armes ou disposés à les prendre. Le salut des alliés , qui pouvaient craindre une guerre de partisans semblable à celle que les Français avaient essuyée en Espagne , dépendait d'une résolution prompte. A l'instant même le tzar fit éveiller le prince de Schwartzenberg et lui enjoignit d'envoyer sur-le-champ aux plénipotentiaires l'ordre de renouer les négociations et de signer la paix à quelque prix que ce fût. Mais le généralissime, que sa situation entre des puissances unies...
Seite 347 - Qu'à la voix de votre souverain, de votre père, vos malheurs soient effacés par l'espérance, vos erreurs par l'oubli, vos dissensions par l'union dont il veut être le gage. » Les promesses qu'il vous renouvelle solennellement aujourd'hui, il brûle de les accomplir, et de signaler par son amour et ses bienfaits le moment fortuné qui, en lui ramenant ses sujets, va lui rendre ses enfans.
Seite 379 - peuvent plus tenir leurs positions , ils sont au« torisés à entrer en pourparler avec le prince de « Schwartzenberg et l'empereur de Russie qui « sont devant eux ; ils se retireront sur la Loire.
Seite 32 - ... mais supérieures encore par une extension territoriale qui lierait ses anciennes provinces à la Silésie et donnerait une plus grande consistance à une monarchie dont la puissance deviendrait alors un rempart pour la Russie. Cet engagement sacré était d'autant plus solide que l'amitié qui le dicta était en harmonie avec une politique prévoyante et saine; car cet accroissement projeté de la monarchie prussienne devait être effectué sur ce que l'on obtiendrait par les armes , en en exceptant...

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