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308.

(01. cxvIII 1.)

IVe SIÈCLE AVANT 1. C.

-

Ptolémée

Égypte et Grèce. d'Égypte, pour fortifier sa puissance maritime, se montre sur les côtes d'Asie Mineure, en Carie, dans les Cyclades, à Andros, arrive jusqu'à l'isthme de Corinthe, se fait livrer par la veuve d'Alexandre, fils de Polysperchon, Corinthe et Sicyone. 307.

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Macédoine et Orient.-Démétrius Poliorcète gagne, au nom de son père, Antigone, une grande victoire navale sur les forces de Ptolémée devant Cypre.-Antigone prend le titre de roi. Les autres généraux d'Alexandre, Lysimaque, Séleucus, Ptolémée, l'imitent. Cassandre reçoit des siens le même titre.-Tentative impuissante d'Antigone pour enlever l'Egypte à Ptolémée.

Rome.- Le fils d'un affranchi, Flavius, ancien greffier du censeur Appius Claudius, publie le calendrier qui donnait les jours et les heures où on pouvait légalement plaider, et les formules de procédure restées jusque-là dans le domaine de l'aristocratie qui se réservait la connaissance du droit civil et sacré.

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Flavius est élu par le peuple à l'édilité curule; il voue un temple à la réconciliation de toutes les classes de la société romaine.

Rome et Samnites.— Après la bataille de Bovianum, perdue par les Samnites sur leur propre territoire, les Samnites et les Marses confédérés posent pour quelque temps les

armes.

(01. cxix,

Rhodes.

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304. 1; R. 451.) La grande ville des Rhodiens, alliés du roi d'Égypte, est assiégée par Démétrius, qui mérite le surnom de Poliorcètè, qui assiége les villes.

Rome. Les censeurs, Fabius Rullianus patricien, Décius Mus plébéien, renferment dans les quatre tribus urbaines composées de ceux qui ne possèdent pas de terres, la masse des affranchis et des prolétaires qu'Appius avait, en 312, répandus même dans les tribus rurales où leur nombre leur aurait donné la supériorité sur les riches plébéiens et patriciens. Institution de la revue annuelle des chevaliers passée par les censeurs le 15 juillet.

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Après une longue guerre contre les Samnites, Rome deux ennemis formidables, à Pyrrhus, roi d'Épire, et Carthage, ville opulente pourtant, et, grâce à un grand Annibal, souvent victorieuse de cette Rome encore désir pauvre et austère. La première des guerres puniques est et sanglant prélude. Dans la seconde, Annibal, traversant 1 et les Pyrénées, la Gaule et les Alpes, accomplit des prodi a surchargés d'ornements superflus. Vainqueur au Tésin, bie, à Trasimene, à Cannes, il s'avance et s'arrête deva consternée. Il est réduit, malgré son génie, à laisser poriseur Fabius et à l'ardent Scipion les moyens de ré forces romaines par la patience, la persévérance, le cou enfin par la victoire de Zama.

Voilà les grandes scènes de ce siècle : car il n'y a plus ni d'Athènes. Les principes de liberté se sont réfugiés Achéens ce peuple, jusqu'alors assez obscur, inspiré pa vole au secours des villes asservies, prodigue ses biens et pour les affranchir, n'exige rien d'elles, et se croit asse pensé s'il les voit heureuses. L'ambition de Cléomène, q contente pas de faire revivre à Sparte les institutions de Ly

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tion: un peuple de monarques encombre l'histoire; les s se multiplient, les catastrophes se pressent sans profit pour tions. En Égypte seulement les Ptolémées, en Asie les princes rgame, s'efforcent de recueillir les débris de la littérature et des 'Athènes. Euclide, Eratosthène, Apollonius de Perga, illustrent e d'Alexandrie. Syracuse revendique Archimède qui les a tous ssés. La gloire des poëtes est moins éclatante : l'obscur roman aldéen Lycophron, les longs récits du Rhodien Apollonius sint la décadence d'une littérature que les hymnes de Callie et les idylles de Théocrite ne parviennent pas à ranimer. dant Ennius et Plaute commencent à Rome une littérature elle: Ennius, dont nous ne pouvons apprécier la rudesse et gie que par un petit nombre de fragments; Plaute, auquel il anqua peut-être pour devenir le premier comique de l'antiqu'un goût délicat et pur, trop incompatible avec les mœurs langage des Romains de son temps.

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Grèce. - La famine force Athènes de se rendre à Démétrius. Expédition de ce prince en Laconie; il bat le roi Archidamos à Mantinée et s'approche de Sparte.

Rome, Gaulois et Samnites. - Les Samnites et les Gaulois, avant d'avoir pu se joindre aux troupes de leurs alliés, les Ombriens et les Etrusques, sont forcés de combattre à Sentinum, près du fleuve Esis, à l'entrée du pays des Gaulois Sénons: Fabius Rullianus, consul, doit la victoire à son habileté et à son courage, mais aussi au sacrifice héroïque de son collègue Décius Mus, qui se dévoue pour les légions.

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291.

(01. cxx11, 2; R. 464.) Grèce. Mort du pl poëte de la comédie nouvell dre. La littérature grecque fugier à Alexandrie.

Rome et Samnites. des Samnites qui avait épar humilié les Romains aux caudines, Pontius Hérenn par le vieux Fabius Rullia tenant de son fils le cons Gurgès, est égorgé à Rome triomphe, selon la coutume des vainqueurs.

290.

(01. cxx11, 3; R. 465.)

Étolie. Les brigand Etoliens s'étendant jusqu'à Démétrius Poliorcète fait à Athènes les fêtes Pythi l'honneur d'Apollon.

Rome, Sabins et Sam Le consul Curius Dentatus enfin aux Samnites l'oblig rester en paix. Un traité alliés de Rome. Soumiss nitive des Sabins qui s'étai vent associés à leurs guerres. l'Italie centrale a été crueller vagée pendant près de cinqu La domination romaine com s'asseoir sur ces contrées.

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Sypte et Judée. Mort de Emée Lagos, surnominé Soter; ls, Ptolémée Philadelphe, gouseul. Dès le commencement n règne, Philadelphe fonde à andrie le Musée et la fameuse Othèque qui attirent en Égypte vants et les poëtes. Il donne la é aux Juifs captifs en Égypte, e des présents au grand pontife ar pour le temple de Jérusafait traduire en grec les livres = des Hébreux version des ante.

courant en Etrurie; Étrusques et Gaulois sont vaincus près du lac Vadimon (lago di Bassano) et bientôt réduits à faire la paix.

282.

(01. cxxiv, 3; R. 473.)

Rome et Grande-Grèce.-Les autrefois ceux des Samnites en 342, brigandages des Lucaniens, comme servent de prétexte aux Romains pour envoyer une armée au sud de l'Italie. La ville grecque de Thurion (Thurium) reçoit de Fabricius une garnison romaine.

281.

(Ol. cxxiv, 4.)

Orient et Thrace.-Lysimaque,. roi de Thrace et de Macédoine, est vaincu et tué à Cyropédion, en Phrygie, par Séleucus, roi de Syrie, qui domine quelque temps sur ces deux États.

Grèce.

280.

(01. cxxv, 1; R. 475.)

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Renouvellement de l'ancienne alliance entre les cités de l'Achaïe. Principes de la constitution achéenne: concorde et union fédérale; respect du gouvernement particulier des cités qui seront agrégées à la ligue; haine vouée aux tyrans étouffer les libertés locales; affranqui ont profité de l'anarchie pour chissement des peuples par les lois et les mœurs d'une démocratie modérée. Le pouvoir fédéral est partagé entre une assemblée où chacun des États peut envoyer ceux de ses citoyens qui sont âgés d'au moins trente ans, et des magistrats suprêmes, stratéges et demiourges, élus ergame.-Philétère, qui com- par les confédérés. - La Grèce perd de au nom du roi de Thrace, alors Praxitèle d'Athènes, le plus maque, dans le territoire de gracieux des statuaires antiques, augame, en Mysie, s'y forme une teur d'un Cupidon, d'une Vénus, et cipauté indépendante.

èce et Macédoine.

Après Démétrius Poliocrète est mort f de Séleucus en Asie, son fils gone Gonatas renouvelle ses préons sur la Grèce et sur la Macé

e.

peut-être du beau groupe de Niobé,

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