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Saint-Cloud, le 27 avril 1803.

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Je vous prie, citoyen ministre, de donner ordre au général de brigade Berthier, au général de division Nansouty, aux généraux de brigade Drouet et Schinner, de se rendre en toute diligence à Breda, où ils recevront des ordres pour une destination ultérieure. Ils s'arrangeront de manière à arriver dans cette place le 2 mai.

Saint-Cloud, 16 juin 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, d'écrire au général Mortier que j'attends de connaître les intentions' de S. M. britannique pour ratifier la convention; qu'il doit faire savoir aux chefs de l'armée hanovrienne qu'ils peuvent compter sur la parole qui leur a été donnée; mais qu'en attendant que la résolution dé S. M. soit connue, il est convenable qu'ils se rendent au lieu de Lawembourg dans l'évêché d'Osnabruck.

Faites sentir au général Mortier combien il est dangereux d'avoir un corps de douze à quatorze mille hommes d'infanterie et une cavalerie nombreuse situés entre l'Elbe et nous; qu'il vaut mieux les avoir à Osnabruck où on les fera surveiller par le corps du général Dessolles.

-Recommandez au général Mortier de faire placer des batteries et des pièces de canon de

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gros calibre à

l'embouchure de l'Elbe et dans les autres endroits les

plus favorables, pour être toujours à portée d'interl'Elbe et le Weser.

cepter

Saint-Cloud, le 27 juin 1803.

Le roi de Prusse, citoyen ministre, ayant accordé le passage sur une lisière de son territoire aux détachemens et convois qui se rendraient en Hanovre, ou qui en reviendraient, il me paraît convenable de tracer une route qui passerait par Dusseldorf, et se rendrait droit à Hanovre.

:

Il faudrait avoir soin 1o. de bien marquer les journées d'étape; 2°. de faire à chaque endroit d'étape un marché avec un habitant du pays pour fournir les objets nécessaires; enfin, que ce passage` ne soit d'aucune charge au pays, et que le pain, la viande et la solde, avec une indemnité de route, soient payés aux journées d'étape, aux détachemens qui reviendraient de l'armée d'Hanovre et qui s'y rendraient.

Il faudrait de plus qu'il y eût un adjoint d'étatmajor et un commissaire des guerres chargés de s'assurer que le service se fait bien, et d'instruire le commandant du pays où doit passer la route du nombre d'hommes et du jour de leur arrivée. L'avis devra précéder d'au moins vingt-quatre heures.

Il serait également nécessaire qu'il ne passât jamais

plus de deux cents hommes à la fois, et de convois de

plus de deux cents chevaux.

Je vous salue.

Signé BONAPARTE.

Amiens, le 27 juin 1803.

RECOMMANDEZ, citoyen ministre, au général Mortier de conserver les approvisionnemens de siége qui sont dans la place de Hameln. Donnez ordre de faire passer en France, d'abord toute l'artillerie française qui avait été prise dans les guerres d'Hanovre, ensuite tout ce qui est inutile à la défense de cette place. Il est nécessaire de nommer un commandant, un commissaire des guerres, un gardemagasin, un officier d'artillerie et un officier du génie, qui y soient à demeure, afin qu'à tout événement, et dans toutes les circonstances cette place puisse servir de point d'appui à l'armée française.

que

Paris, le 20 juillet 1803.

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Je ne vois de l'avantage, citoyen ministre, envoyer à Juliers le bataillon de la 30° demi-brigade, pour travailler aux fortifications.

Vous verrez, par le rapport ci-joint, que la batterie près de Menton n'avait pas de poudre; ce qui a été cause de la prise d'un bâtiment. Faites-vous

rendre compte quel est l'officier coupable de cette faute impardonnable, et proposez-m'en la sévère punition.

Je vous prie de faire connaître au général Mortier que mon intention est qu'il ne corresponde d'aucune manière avec les ambassadeurs étrangers. Toutes les fois qu'on fui demande une explication, il doit répondre qu'il faut s'adresser au gouvernement. C'est dans ce sens que j'ai vu avec peine qu'il ait répondu à la lettre du ministre de Russie près la cour de Berlin. Il aurait dû se borner à lui accuser réception de sa lettre, en le renvoyant au ministre des relations extérieures, qui doit donner les explications diplomatiques convenables.

Bruxelles, le 29 juillet 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, d'écrire au général Mortier de prendre des mesures pour que les directeurs de roulage établis à Lunebourg et à Harbourg, appelés spéditeurs, ne se chargent point de porter des marchandises anglaises aux foires de Francfort et de Leipsick, et en cas de contravention, de les faire arrêter; d'établir un poste de douanes, et surtout de ne laisser passer aucun objet anglais sous prétexte de transit. Ce point est de la plus grande importance.

L'armée d'Hanovre doit avoir reçu depuis la con

vention de Sühlingen trois cent mille livres sterling, venant d'Angleterre.

Faites connaître au général Mortier qu'il ne doit pas acheter de bois à Hambourg pour les constructions de chaloupes canonnières, mais se servir des forêts du Hanovre. Il n'y a aucune difficulté à faire couper sur-le-champ ces bois dans ces forêts, et à s'en servir. Ils dureront moins sans doute, mais au moins dureront-ils plusieurs années. Il faut abandonner l'idée de rien acheter à Hambourg.

Maestricht, le 31 juillet 1803.

IL me paraît convenable, citoyen ministre, que vous donniez ordre que les troupes qui sont à Juliers pour les travaux de la place soient cantonnées dans les campagnes environnantes elles sont extrêmement mal logées chez le bourgeois.

:

Donnez ordre au 26a régiment de chasseurs de rester en garnison à Maestricht.

Donnez ordre aux 1er, 8° et 26° régimens de chasseurs, au 7 de hussards, et en général à tous les régimens de cavalerie, qui n'ont pas encore envoyé en Hanovre, d'y envoyer vingt-cinq hommes chacun pour prendre soixante chevaux. Recommandez au général Mortier d'envoyer prendre ces vingt-cinq hommes, et s'il peut donner soixante-quinze chevaux, de les donner, un homme pouvant bien mê‐ ner trois chevaux.

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