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du premier Consul qui, touché enfin des maux auxquels ils étaient en proie, a cédé aux sollicitations de la nation suisse, et a interposé sa médiation pour terminer toutes leurs querelles; mais qu'une poignée d'hommes congédiés du service des puissances belligérantes, amis du trouble et indifférens aux maux de leur patrie contre laquelle ils ont porté les armes pendant toute la guerre, sont insensibles à toute raison et à toute considération, trompent et égarent une portion du peuple à un tel point qu'ils ont allumé la guerre civile, au nom même du premier Consul;

Qu'il est obligé de se mettre en marche pour dissiper ces insurgés, et les punir s'ils osaient persister dans leur rebellion;

Qu'il espère cependant que le peuple auquel ils ont même caché la proclamation du premier Consul en fera promptement justice.

Les troupes, en passant à Bále, rétabliront le préfet et remettront les choses comme elles étaient avant l'insurrection.

Le général Ney défendra aux généraux de faire aucune espèce de proclamation, et de ne rien imprimer. Il leur enverra seulement sa proclamation imprimée en français et en allemand, pour qu'ils puissent la distribuer en entrant en Suisse.

Arrivé à Berne, le général Ney fera sur-le-champ sts/bore

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installer le sénat, mais se réservera toute l'autorité nécessaire pour la police. Partout où il passera, il·désarmera les malintentionnés et fera arrêter les boutefeux et surtout les chefs connus pour avoir été à la solde de l'Angleterre et de l'Autriche contre nous.

Vous donnerez l'ordre au général commandant la 26€ division militaire de faire passer la 50o demibrigade qui est à Mayence, à Huningue.

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P. S. Je suppose que la brigade qui est dans la Valteline avec celle de Coire forme près de cinq mille hommes. Si ces deux corps ne forment pas cinq mille hommes, le général Murat les complétera. Il peut, en se concertant avec le citoyen Melzy, y mettre un bataillon de six cents Italiens pour les accoutumer à la guerre.

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Recommandez au général Ney de bien réunir ses troupes avant de marcher, afin d'avoir peu d'affaires hasardeuses et d'épargner le sang.

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Rouen, le 3 octobre 1802. S

J'AI reçu, citoyen 'ministre, votre lettre relative aux affaires de Suisse. Écrivez au général Ney que toute sa conduite est tracée dans les instructions qu'il a reçues du ministre des relations extérieures.hu

La solde des corps qui sont en Suisse, pour le mois de novembre sera payée par les payeurs des divisions où ces corps étaient au 1er brumaire (23 octobre).Vol -1-1, uk materned s

Le général Ney prendra le titre de ministre plénipotentiaire, général en chef de l'armée française. A compter du 23 octobre il jouira du traitement de général en chef. Indépendamment il touchera aux Relations extérieures le traitement accordé aux ministres de la république à Berne.

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Il aura sous ses ordres deux bataillons de la 27° de ligne, deux de la 16o de ligne et deux de la 50o. Un des bataillons de la 27o continuera à rester à Strasbourg; un des trois de la 16 continuera de rester à Fribourg, et un des trois de la 50° restera à Huningue. Un bataillon de la 104° sera mis en garnison à Bienne. Les détachemens de la 61° et de la 2o légère se réuniront à Besançon et à Genève. Indépendamment de ces troupes, le général Ney gardera six bataillons des troupes qui lui viennent de l'armée d'Italie ou du Piémont. Ces six bataillons seront composés de corps complets; il gardera également complet le régiment de chasseurs qu'il a dans ce moment-ci.

Vous lui enverrez deux généraux de division et quatre généraux de brigade. La 73° sera également toute réunie à Genève. Une demi-brigade restera seule dans le Valais.

Le pain, la viande et les fourrages seront fournis par la Suisse vous vous en expliquerez avec le citoyen Stapfer. La solde sera fournie par le gouvernement français : en conséquence, à compter du 1er fri

maire, le citoyen Barbé-Marbois aura un payeur pour la Suisse, et fera la solde pour frimaire.

Il y aura un inspecteur aux revues, un commissaire-ordonnateur, un chef de brigade et un chef de bataillon d'artillerie, un chef de bataillon et deux officiers du génie.

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Donnez ordre à la 2o légère de partir le 1er frimaire de Genève, pour tenir garnison à Châlonssur-Saône, où elle passera l'hiver.

Un des généraux de division sera le général Barbou. Vous renverrez à Turin le général de division Rivaud qui commandait la cavalerie à Livourne, pour commander la 27 division militaire.

L'autre général de division sera pris parmi ceux de Berne.

Saint-Cloud, le 23 novembre 1802.

Je vous prie, citoyen ministre, de m'envoyer l'état de situation des troupes suisses au 22 novembre dès que vous l'aurez reçu, afin que je base un travail définitif sur la situation des troupes à cette époque.

Paris, le 25 février 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de donner des ordres pour que toutes les troupes françaises qui sont en Suisse soient, à dater du 10 mars, nourries et entretenues aux frais de la république française. Les Suisses fourniront seulement le logement, le bois et la lumière.

Paris, le 18 mars 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de faire connaître au général Ney qu'il est autorisé à se concerter avec le landamman d'Affry pour prendre à notre solde les troupes suisses que ce magistrat présumerait que les cantons ne conserveraient pas. Il fera partir surle-champ ces troupes pour Auxonne, hormis six cents hommes qu'il dirigera sur Milan.

Donnez ordre à la demi-brigade suisse, qui est à Besançon, de compléter son 3 bataillon à six cents hommes, et de le diriger sur Dijon. Vous donnerez l'ordre au général commandant la 18e division militaire de lui donner deux jours de séjour à son arrivée dans cette ville, et de la faire partir pour Orléans : vous me préviendrez du jour où il arrivera à Òrléans. Ce bataillon partira de Besançon le 5 avril.

Paris, le 25 mars 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, d'envoyer l'ordre au général Montrichard de réunir sur-le-champ à Flessingue toute la g5e demi-brigade sous les ordres d'un général de brigade, pour défendre l'ile de Walcheren. ཀ ཐཱ‛、8 Donnez ordre à deux bataillons de la 76 et à deux bataillons de la 48, chacun des bataillons portés aut grand complet de paix et commandés par les chefs

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