DES GIROUETTES. ABOVILLE (d'). Membre du sénat conservateur, le 27 fructidor an 10; porté sur la feuille des bénéfices du sénat à la sénatorerie de Besançon; pair de France, le 4 juin 1814. Grand-officier de la légion, par l'empereur, le 25 prairial an 12 ou 14 juin 1804 ( ad libitum); commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par le roi, le 27 juin 1814. (Voyez pour preuves les Almanachs impériaux et royal, les Moniteurs et autres journaux périodiques.) ABOVILLE (A. M. d'), l'aîné des fils du précédent. Commandant de la légion d'honneur, le 23 juin 1810; baron d'empire; général de brigade de l'artillerie, le 9 juillet 1809; nommé par le roi commissaire près l'administration des poudres et salpêtres à Paris. ABOVILLE (Augustin - Gabriel), frère puîné du précédent. Baron d'empire; général de brigade d'artillerie, le 14 mars 1808; officier de la légion d'honneur, par l'empereur; commandant de ladite légion, par le roi (le 30 juillet 1814); commandant l'école de La Fère, pour l'empereur (avant 1814); commandant la même école, pour le roi (en 1814). Il ferme les portes de La Fère aux frères Lallemand ( mars 1815); il obtient une audience de l'empereur le 29 mars. (Journal de l'Empire, du 31 mars 1815.) ABRIAL. Ancien avocat, ancien commissaire près la cour de cassation, ancien ministre de la justice de la république française, une et indivisible. Nommé le 27 fructidor an 10, membre du sénat conser vateur. Le 25 prairial an 12, grand-officier de la légion d'hon neur. Comte de l'empire; porté sur la feuille des bénéfices à la sénatorerie de Grenoble. (Almanachs impériaux.) Nommé par le roi pair de France, le 4 juin 1814. (Mọniteur.) ABRIAL, fils du précédent. Baron de l'empire (1810), et préfet du département du Finistère. Auditeur au conseil d'état, service extraordinaire; commissaire général de police à Lyon, sous S. M. Pemperetur, (Almanach impérial) et maître des requêtes honoraire au conseil du roi, le 4 juillet 1814. (Almanach royal.) ACADÉMIE DES JEUX FLORAUX DE TOULOUSE. En 1807, l'académie des Jeux Floraux avait délibéré si elle donnerait un prix extraordinaire à celui qui, dans une ode ou un poëme, aurait plus dignement célébré les avantages de la paix de Tilsitt et la gloire du monarque qui l'a conquise par ses victoires; mais des considérations d'un ordre supérieur ne lui ont pas permis d'exécuter cette délibération. (Journal de l'Empire, du 7 décembre 1807.) En 1814, la même académie s'empressa de solliciter l'honneur de rétablir à la tête de la liste de ses membres le nom du roi, qui avait toujours daigné être le protecteur de cet établissement. (Journal des Débats.) AGIER (Pierre-Jean). Un des présidens de la cour impériale de Paris, nommé par l'empereur. Un des présidens de la cour royale de Paris, nommé par le roi. Ce changement lui a valu la croix de la légion d'honneur, qui s'est trouvée pendue à la boutonnière de M. Agier le 23 août 1814. AIGREMONT (d'). Baron d'empire; nommé par l'empereur général de division, le 10 avril 1813. ( Almanachs impériaux.) Nommé par le roi commandant à Amiens, 15e division ́ militaire, sous les ordres de M. le maréchal comte Jourdan, gouverneur. Chevalier de Saint-Louis. AGUESSEAU (Henri-Cardin-Jean-Baptiste d'). Membre de la seconde classe de l'institut; membre du sénat conservateur, le 12 pluviose an 13; commandant de la légion d'honneur et pair de France. (Ordonnance du roi, du 4 juin 1814. ) ALBERT. Baron d'empire; nommé par l'empereur lieutenant-général, le 21 novembre 1812; commandant de la légion d'honneur; commandant, pour le roi, à Lyon, première subdivision de la 19e division, sous les ordres du comte Roger de Damas, gouverneur. (Almanach royal de 1814 et 1815.) Chevalier de Saint-Louis. ALBERTAS (d'). Premier président de la chambre des comptes, nommé par l'empereur. (Almanach impérial.) Préfet des Bouches-du-Rhône, par le roi, le 20 juin 1814. (Moniteur.) ALBUFERA (le duc d'). Voyez SUCHET. ALLENT. Chevalier d'empire, membre de la légion d'honneur, nommé par l'empereur; maître des requêtes, service ordinaire, section de la guerre. (Almanachs impériaux.) Conseiller d'état, service extraordinaire. (Ordonnance du roi, du 13 septembre 1814.) Aide-major-général, chef d'état-major des gardes nationales du royaume. (Journal des Débats, du 21 juin 1814.) AMABERT. Homme qui n'avait jamais été que secrétaire général du ministère des finances, et paraissait fort peu s'occuper de ce qui se passait hors de son bureau. Lorsque la révolution de 1814 survint, M. Amabert se faufila chez S. A. le lieutenant-général du royaume, et à peine le 20 mai 1814 arriva-t-il, que ledit siour Amabert se vit promu par le roi aux rang, grade et dignité de directeur général de la loterie royale. Le retour de l'empereur amena celui de M. Amabert dans les bureaux du secrétariat du ministère des finances. Il eut la présence d'esprit de venir se rasseoir dans son fauteuil de secrétaire, le 22 mars 1815, lendemain de l'entrée de S. M. dans Paris; et bien en prit à M. Amabert, car la loterie ayant été rétablie sur son ancien pied, il aurait perdu l'occasion de resservir la cause qu'il paraissait avoir oubliée depuis dix mois, par son petit serment royal. AMAR. Conservateur de la bibliothèque Mazarine, et professeur d'humanités au lycée Napoléon. GENETHLIACON. GALLIA Regales tædas pactosque Hymenæos ERGO animos, viresque novas assumite, Vates! : SURGITE, Romulidæ! genus alto à sanguine Martis, |