Un voyage à Pé-kin

Cover
P. Brunet, 1861 - 318 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 192 - Tong-Tcheou avec l-Tsinn-wang, procéder à la discussion définitive de la convention et régler les détails de la signature du traité et de l'échange des ratifications. En arrivant en ville, nous avons toutes les peines du monde à nous frayer un passage au milieu des voitures qui sont venues chercher les caisses de lingots d'argent affectés au payement de l'indemnité anglaise; la somme totale a été, en effet, intégralement payée aux commissaires anglais, et tout marche versja solution...
Seite 249 - Kéroulée, n'est rien pour les Chinois ; le prix de la matière première et le plus ou moins de difficulté que l'on peut avoir à la travailler, voilà ce qui constitue le mérite des objets. L'enchevêtrement, le fouillis, le heurté, tout ce qui répugne à l'œil d'un homme de goût, voilà ce qui séduit et enchante les hommes de cette race dépourvue des facultés phrénologiques dont la résultante est ce qu'on appelle le sentiment du beau, le goût artistique...
Seite 43 - Pé-Tang et sont venus attaquer les formidables retranchements de Ta-Kou ; mais, comme des barbares qu'ils sont, ils les ont attaqués la nuit et par derrière. C'est ainsi qu'ils ont pu surprendre nos miliciens, accoutumés à se voir braver en face par un ennemi courageux et fier, mais ne pouvant pas s'imaginer que tant de lâcheté et de perfidie fût mise en œuvre contre eux. Maintenant, enflés par ce succès qui devrait les couvrir de honte, ils osent marcher surTien-Tsin ; mais ma colère...
Seite 44 - ... gade vers laquelle ces diables d'étrangers (Fan-Koueï. « feraient mine de se diriger. On devra également dé« truire, par l'eau et par le feu, tous les vivres et tous « les approvisionnements que l'on serait obligé d'aban
Seite 196 - Ouverture du port de Tien-Tsin au commerce des nations étrangères qui pourraient y entretenir des consuls; 4° Liberté de commerce et de transaction, droit d'acquérir et de posséder dans toute la Chine pour les citoyens des deux nations européennes; 5°...
Seite 103 - ... satisfaire à ce besoin. Les pharmaciens sont aussi fort nombreux. Leurs boutiques sont ornées d'une foule de vases et de bocaux, avec des inscriptions, comme chez les apothicaires de nos pays. Partout sont des affiches qui annoncent quelque médicament merveilleux : l'huile de Po-hio, souveraine contre toutes les maladies ; les pastilles de gin-sing qui se vendent au poids de l'argent et qui guérissent de la dyssenterie, les pilules rouges de Kian-tse, qui préservent des insolations, etc....

Bibliografische Informationen