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« Istoria de' Cavalieri Gaudenti di T. Dom. >> Maria Federici di Trevigi, in-4°, Venezia, » 1787. ».

>>> La famille des Bonapartes, très-ancienne

co,

parte et Bonaparte. Nordiglio, uomo di dottrina ed autorità nel anno 1272, fu pretore in Parma, e compiendo gloriosamente il suo governo, fu ivi fatto cavaliere Gaudente. Questo è il primo cavaliere Gaudente Trevigiano di cui abbiasi notizia, e sembra ch' ei ne fosse con Fr. Corradino di Piombino, il propagatore nella patria. Ei fu figlio di Giovanni, e fu uxorato, la di cui moglie, benemerita della milizia, fu Marmagna. Ebbe figlio Pietro, uomo celebre nella storia della Marca Trevigiana, da cui Odorie da questo Nicolò e Servadio, che furono nel 1350 Cavalieri Gaudenti, così trovandosi appresso il Mauro, del primo nelle sue genealogie Trevigiane « Frat. Nicolaus ordinis militiæ fil. q. D. Odorici q. Petri q. fratris Nordigli de Bonaparte: » e dell' altro nei documenti della nos tra storia. Nordiglio all' anno 1264 fu uno dei giudici delegati assieme del fratello Bonsembiante, che fu pure cavaliere Gaudente per decidere il litigio nato fra i Camminensi per la eredità di Gabrielo da Camino. Nel 1267 fu sindaco del commune con Filipo Bocasino per comporre la sempre intralciata materia di Dazi coi Veneziani. Fu eletto più fiate nelle controversie più difficili arbitro e compromissario ; Tale si vede nel 1285, dalle città di Trevigi, Feltre, e Bellune, per contrastati diritti sopra il sopresso Vescovato di Oderzo, e la chiesa di Mussolente, affare compiuto felicemente, che fece tante vicende, scomuniche, e litigii sofrire ai Trevigiani del quale si parla nella sentenza

et très-noble, était établie à Trévise en

1272.

» Il est question de cette famille dès les anciens temps. On sait que Nordius ou

del 1286, 13 Febrajo cod. Ecclem. Docum. 295; e Nordiglio pronunziò la sentenza alla presenza del prence Gherardo da Camino, registrata nel volume secondo della celebre raccolta Scotti. Fu procuratore generale della propria milizia, e tale lo era all' anno 1289. I. Bonaparte quasi tutti sono sepolti onorevolmente appresso de' predicatori, e di essi nel necrologio antico del convento si serha onorata memória. Nell' anno 1290, 3 aprile, morì fr. Nordiglio. Fondò un ospedale per gli infermi, e lo donò ai cavalieri di San Giacopo della Spata. Quest'ospedale con chiesa era poco lungi dalla città di Trevigi, fuori della porta detta ora di St. Tomaso. I cavalieri di St. Giacopo della Spata furono nel secolo XIII istituiti in Ispagna per difesa della religione. La famiglia Bonaparte ebbe sempre di quella chiesa ed ospedale il jus patronato. Nel 1342, 23 Settembre, Odorico q. Pietro q. fr. Nordiglio Bonaparte n'investif. Enrico dell' ordine della milizia di S. Giacopo, sindaco e procuratore di fr. Falerio gran maestro della religione, per nome suo, e di tutti gli altri consorti. Pietro, figlio di fr. Nordiglio, fu cogli Azzoni et Beraldi unito per distruggere l'impero de' Caminesi in Ricciardo e Guercellone all'anno 1312, sostenendo la patria libertà. Per il merito di Pietro e de' suoi maggiori oltre al castello di S. Zenone dato a' Buonaparti, unitamente a Caminesi, Collalti, Tempesta, Avogari, Azzoni, Calza, Caseri, Beraldi si permettè portar armi in città e fuori (N. R. Calogeriana

Nordilius Bonaparte, après avoir été podestat à Parme, pendant un an, reçut, à la fin de son gouvernement, comme récompense, la croix de l'ordre de Gaudenti *. L'ancienne chronique de cette ville, publiée

opusc. Azzoni, Avogato, tom. 36.) Bonsembiante eziandio Bonaparte fu secondo il Mauro cavaliere Gaudente, de' conjugati, la di cui moglie fu Elica, figlia di fr. Costantino del Pero, benefatrice illustre de' predicatori. Intervenne Bonsembiante nel 1279 nella lega fatta coi Padovani, Vincentini e Trevigiani, e pacificò alcuni sedizioni di Padova. Beneficò l'ospedale di Trevigi, dove anche esiste il di lui testamento, etc., etc. » Pour le reste, voyez l'ouvrage même, Tome I. pages 203, 205, 206, 255, 256, 346, 347; Tome II, pages 36, 43, 44, 84, 101.

* Cet ordre, établi à Toulouse en 1229, sous la dénomination de soldats de Jésus-Christ, fut ensuite propagé en Italie en 1233, et Parme en fut le berceau. S'étant presque éteint, il fut rétabli le 25 mars 1261, à Bologne.

Ce fut alors qu'on changea de constitution, et que les membres de l'ordre prirent le nom de chevaliers de la bienheureuse Marie Glorieuse, et vulgairement chevaliers Gaudenti. Leur but était de combattre les hérésies et l'usure, et de défendre l'église. Pour être chevalier, il fallait être noble, riche, vertueux, etc. Leur uniforme était une tunique blanche et un manteau noir, sur lequel on voyait cette. Les comtes de Montfort, de Dreux, de Montmorenci, de Levis, de Chartres, de Mauléon, de Boulogne, de Clermont, de Vendôme, de Coucy, de Courtenay, etc., étaient membres de cet ordre.

par Muratori (Rer. It. Scr. t. 9, p. 786) en parle ainsi : L'an 1272, D. Nordius Bonaparte, de Trévise, fut podestat de Parme, et, à la fin de son gouvernement, il fut fait chevalier Gaudente. Rentré chez lui, Nordius fut un des plus grands propagateurs de cet ordre dans la Marche trévisane, avec Conradin de Piombino et comme c'était un personnage d'un grand crédit, sa patrie le choisit, en 1283, pour son plénipotentiaire dans le traité solennel conclu entre Trévise et Bellune; elle l'avait déjà expérimenté en 1267, lorsqu'on le chargea, avec Philippe Bocassin, de concilier un autre différent.

» En 1285, Nordius Bonaparte fut élu arbitre par les villes de Trévise, Feltre et Bellune, pour les droits que chacune de ces villes prétendait avoir sur l'évêché supprimé d'Oderzo et l'église de Mussolente, prétentions qui causèrent aux Trévisans tant de troubles et d'excommunications.

>> Non-seulement il était chargé des affaires publiques, mais son crédit et la considération dont il jouissait firent qu'il décida souvent des affaires particulières. On le

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trouve fideicessor dans la cause célèbre des princes Caminèse, pour l'héritage de Gabriel de Camine, en 1264. On le trouve témoin, en 1280, dans le testament de Pierre Calza, etc. Cette considération, dont il jouissait dans les affaires publiques et particulières, il en jouissait aussi dans l'ordre de chevalerie auquel il appartenait. En effet, en 1288, il était déjà syndic; il bâtit une église, entretint des chevaliers conventuels et des prêtres. L'année suivante, en 1289, il fut fait procureur général, et, en cette qualité, il prit possession, le ro juillet, des biens de l'ordre. Un hôpital pour les malades fut érigé par Nordius Bonaparte, à ses dépens, avec une église à peu de distance de Trévise, hors de la porte de Saint-Thomas, et il le mit sous la direction des chevaliers de Saint-Jacques de la Spata, qui en furent ensuite investis, en 1542, par son petit-fils Oderic Bonaparte, La famille Bonaparte conserva son droit de maîtrise sur cette église et sur cet hôpital. C'est dans cette église que Nordius Bonaparte fut enterré en 1290; car le vieux nécrologe de l'église de Saint-Nicolas de Trévisé con

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