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>>ties dans les pays occupés par nos troupes ; » savoir, dans la Frise orientale, le pays » d'Oldenbourg et de Delmenhorst, de Je» ver, de Kniphausen et de Farel.

les

>> II. Le décret sera exécuté dans toute l'é>> tendue du royaume, pour autant que » mesures déjà ordonnées ne seront pas suf» fisantes pour effectuer le blocus général » du pays ennemi.

» III. Les marchandises et autres proprié»tés qui seront saisies en vertu de l'appli>> cation du décret impérial, dans les pays » nommés dans l'article Ier., seront vendues » au profit du trésor public.

» IV. Le ministre des finances donnera à » ses agens les instructions nécessaires pour » l'exécution du présent décret. Ces instruc» tions seront présentées à notre approba» tion sous le plus bref délai. »

Au premier aspect, ce décret semble éluder le blocus, puisqu'il ne rend celui de l'empereur exécutoire que dans les pays conquis de l'Ost-Frise et de Varel, tandis que dans le royaume il n'ajoutait rien aux mesures déjà existantes sur cet objet; mais toutes les mesures humainement possibles furent

prises non-seulement pour suivre exactement les stipulations du décret français; mais encore pour les surpasser, surpasser, afin d'ôter même tout prétexte de mésintelligence, et ne point donner occasion à la France de faire éclater les projets secrets qu'on lui croyait sur la Hollande. Cependant le roi ne voulut prendre ces mesures que par des instructions que le ministre des finances donna à ses agens, afin de pouvoir les changer et les modifier sans que cela retentît dans les autres pays, et surtout en France. Il est vrai que, sur la grande étendue des côtes de la Hollande, il échappait souvent des bâtimens à la surveillance de la douane et de la police, que quelque contrebande avait lieu; mais comment empêcher hermétiquement toute communication par mer, quand la Hollande était privée de toutes ses troupes; quand toutes les côtes étaient, pour ainsi dire, assiégées par la foule des bâtimens ennemis, lesquels achetaient au poids de l'or la plus petite négligence ou complaisance de la part des gardes et agens? Comment l'empêcher, surtout quand les agens français étaient intéressés aux contrebandes, et que, pour ca

cher leur jeu, ils accusaient hautement en France des infractions qu'ils encourageaient secrètement?

On ne peut faire connaître les instructions données sur cet objet aux agens de la douane et de la police, parce que cet écrit est rédigé en grande partie de souvenir sans le secours de tous les actes et papiers nécessaires; mais il suffira de dire que ces instructions et le règlement intérieur relatif au blocus, nonseulement furent communiqués aux agens français, mais furent rédigés de concert avec eux on les renouvelait, modifiait, renforçait, selon leur bon plaisir, à la première demande qu'ils en faisaient. On peut donc assurer en conscience que nul pays, sans en excepter la France, n'a suivi les mesures du blocus avec autant de rigueur, et qu'aucun n'en a autant souffert à beaucoup près; que quelque contrebande a eu lieu sans doute, mais elle y a été bien moins considérable qu'en France, et partout ailleurs, malgré la position géographique de la Hollande, l'étendue de ses côtes, la privation de la plus grande partie de ses troupes, et les habitudes du peuple.

Mais, quelque sincères que fussent les mesures adoptées, quelque justes que fussent les plaintes du pays, quelque incontestable que fut l'efficacité des mesures en vigueur, on ne cessa d'accuser le roi, parce qu'on ne tarda pas à s'apercevoir de l'utilité de ce fameux blocus pour avancer le succès des projets secrets que l'on avait sur le royaume. A la moindre contrebande, à la moindre barque, on criait au scandale, à la trahison.

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Vainement le roi réclamait contre l'injustice de ces accusations; en vain il cherchait à démontrer l'impossibilité de fermer hermétiquement des plages aussi étendues; indigné de tant d'injustices et de tracasseries, il répondait, lorsqu'on lui faisait de nouvelles réclamations injustes: Empéchez donc la peau de transpirer!

Heureux de trouver au pays un côté doublement faible, par le mal qu'on lui faisait, et par celui que cet état de choses faisait au gouvernement dans l'esprit de la nation, on se garda bien d'abandonner une attaque aussi précieuse. Plus le gouvernement faisait d'efforts pour la faire cesser, moins il réus

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a le mene le meter es rentes Te le prince i move wait ur les fonds protien es it leposer a la caisse d'amortisement. avec Trir de ne pas les ananier, et dy acuter annuellement les

Bentes.

Il ne voulut point accepter un régiment de Hessois qu'on lui offrait de prendre à sa

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