Mémoires de M. de Bourrienne, ministre d'état: sur Napoléon, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration, Band 10Ladvocat, 1829 - 468 Seiten |
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... et elle pouvait être imminente à une époque où Bor- deaux s'était déclaré pour le duc d'Angoulême avant même de rien savoir des événemens qui se passèrent pendant les quinze derniers jours de mars dans le DE M. DE BOURRIENNE . 3.
... et elle pouvait être imminente à une époque où Bor- deaux s'était déclaré pour le duc d'Angoulême avant même de rien savoir des événemens qui se passèrent pendant les quinze derniers jours de mars dans le DE M. DE BOURRIENNE . 3.
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... rien que par de vaines démonstrations et des voeux incapables pour le rappel de l'ancienne famille de nos rois , aussi peut - on affirmer que l'émigration ne contribua que fort peu au retour des Bourbons . Une seule chose me paraît ...
... rien que par de vaines démonstrations et des voeux incapables pour le rappel de l'ancienne famille de nos rois , aussi peut - on affirmer que l'émigration ne contribua que fort peu au retour des Bourbons . Une seule chose me paraît ...
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... rien contre une telle supériorité de nombre , cependant ils firent payer cher aux alliés l'entrée de la capitale , et la garde nationale , sous les ordres du maréchal Moncey , se conduisit dans cette journée , aussi bien que les élèves ...
... rien contre une telle supériorité de nombre , cependant ils firent payer cher aux alliés l'entrée de la capitale , et la garde nationale , sous les ordres du maréchal Moncey , se conduisit dans cette journée , aussi bien que les élèves ...
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... à une restauration , sans un retour vers le passé ; mais je crois être parfaitement sûr que M. Lafitte , pre- nant alors la parole , nous dit : « Messieurs , nous n'aurions rien à redouter , si on notis donnait une 18 MÉMOIRES.
... à une restauration , sans un retour vers le passé ; mais je crois être parfaitement sûr que M. Lafitte , pre- nant alors la parole , nous dit : « Messieurs , nous n'aurions rien à redouter , si on notis donnait une 18 MÉMOIRES.
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... rien à redouter , si on notis donnait une bonne constitution qui garantit les droits de tous . » Cette sage opinion réunit la majorité de l'assemblée du salon vert , et ne fut pas sans in- fluence sur la conduite du maréchal . Cependant ...
... rien à redouter , si on notis donnait une bonne constitution qui garantit les droits de tous . » Cette sage opinion réunit la majorité de l'assemblée du salon vert , et ne fut pas sans in- fluence sur la conduite du maréchal . Cependant ...
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Seite 158 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Seite 211 - J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire; je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble ! Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau!...
Seite 422 - On donnera tous les saufs-conduits nécessaires pour le libre voyage de SM l'empereur Napoléon, de l'impératrice, des princes et princesses , et de toutes les personnes de leur suite qui voudront les accompagner ou s'établir hors de France , ainsi que pour le passage de tous les équipages, chevaux et effets qui leur appartiennent. Les puissances alliées donneront en conséquence des officiers et quelques hommes d'escorte.
Seite 420 - France, produisant un revenu annuel , net , et déduction faite de toutes charges , de deux millions cinq cent mille francs. Ces domaines ou rentes appartiendront en toute propriété , et pour en disposer comme bon leur semblera , aux princes et princesses de sa famille , et seront répartis entre eux , de manière à ce que le revenu de chacun soit dans la proportion suivante , Savoir : A madame mère , trois cent mille francs ; Au roi...
Seite 67 - Soldats, la France vient de briser le joug sous lequel elle gémit « avec vous depuis tant d'années. Vous n'avez jamais combattu que « pour la patrie; vous ne pouvez plus combattre que contre elle, « sous les drapeaux de l'homme qui vous conduit. Voyez tout ce < que vous avez souffert de la tyrannie; vous étiez, naguères, un « million de soldats; presque tous ont péri; on les a livrés au fer « de l'ennemi sans subsistances, sans hôpitaux; ils ont été contlam« nés à périr de misère...
Seite 62 - D'indignes Français, des émigrés, auxquels nous avions pardonné, ont arboré la cocarde blanche, et se sont joints à nos ennemis ! Les lâches ! ils recevront le prix de ce nouvel attentat ! Jurons de vaincre ou de mourir, et de faire respecter cette cocarde tricolore, qui, depuis vingt...
Seite 68 - Vous êtes ses plus nobles enfants; et vous ne pouvez appartenir à celui qui l'a ravagée, qui l'a livrée sans armes, sans défense ; qui a voulu rendre votre nom odieux à toutes les nations, et qui aurait, peut-être, compromis votre gloire, si un homme, qui n'est pas même Français, pouvait jamais affaiblir l'honneur de nos armes et la générosité de nos soldats. Vous n'êtes plus les soldats de Napoléon; le Sénat et la France entière vous dégagent de vos serments.
Seite 210 - Mais la guerre était interminable; c'eût été la guerre civile, et la France n'en serait devenue que plus malheureuse. J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux!
Seite 421 - Les propriétés que SM l'empereur Napoléon possède en France, soit comme domaine extraordinaire, soit comme domaine privé, resteront à la couronne. » Sur les fonds placés par l'empereur Napoléon, soit sur le...
Seite 113 - Sénat ne rougit pas de parler de libelles publiés contre les gouvernements étrangers ; il oublie qu'ils furent rédigés dans son sein ! Si longtemps que la fortune s'est montrée fidèle à leur souverain, ces hommes sont restés fidèles, et nulle plainte n'a été entendue sur les abus du pouvoir.