Mémoires de M. de Bourrienne, ministre d'état: sur Napoléon, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration, Band 10Ladvocat, 1829 - 468 Seiten |
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... j'ai parlé précédem- ment , quand j'ai voulu prouver , à l'occasion de la mort du duc d'Enghien , que personne n'osait enfreindre les ordres de Napoléon . En effet l'empereur ordonnait dans cette lettre que si Paris était menacé , l ...
... j'ai parlé précédem- ment , quand j'ai voulu prouver , à l'occasion de la mort du duc d'Enghien , que personne n'osait enfreindre les ordres de Napoléon . En effet l'empereur ordonnait dans cette lettre que si Paris était menacé , l ...
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... j'ai une copie de la lettre sur laquelle s'appuie votre majesté ; elle a été écrite « pour une circonstance toute autre que celle qui « se présente ; je pense donc qu'il est tout - à - fait de « l'intérêt de l'empereur , de l ...
... j'ai une copie de la lettre sur laquelle s'appuie votre majesté ; elle a été écrite « pour une circonstance toute autre que celle qui « se présente ; je pense donc qu'il est tout - à - fait de « l'intérêt de l'empereur , de l ...
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... j'ai su que plusieurs officiers attachés à son état - major , pa- rurent assez mécontens de cette retraite soudaine . Ils crurent que Joseph faisait un mouvement vers pont de Neuilly pour le défendre , dans le cas où les alliés se ...
... j'ai su que plusieurs officiers attachés à son état - major , pa- rurent assez mécontens de cette retraite soudaine . Ils crurent que Joseph faisait un mouvement vers pont de Neuilly pour le défendre , dans le cas où les alliés se ...
Seite 21
... l'égard des versions qui s'éloigneraient de la mienne , je n'ai qu'une objec- tion à faire , et la voici : j'y étais ; j'ai vu et en- tendu ! CHAPITRE II . - La France sauvée par la capitulation DE M. DE BOURRIENNE . 21.
... l'égard des versions qui s'éloigneraient de la mienne , je n'ai qu'une objec- tion à faire , et la voici : j'y étais ; j'ai vu et en- tendu ! CHAPITRE II . - La France sauvée par la capitulation DE M. DE BOURRIENNE . 21.
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... j'ai été l'objet ne sont pas les seules qui me tiennent au coeur ; j'éprouve , je l'avoue , un plaisir vrai à détruire celles dont on a poursuivi d'anciens amis , lorsque surtout , éloi- gné d'eux comme je le suis , je puis me livrer au ...
... j'ai été l'objet ne sont pas les seules qui me tiennent au coeur ; j'éprouve , je l'avoue , un plaisir vrai à détruire celles dont on a poursuivi d'anciens amis , lorsque surtout , éloi- gné d'eux comme je le suis , je puis me livrer au ...
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Seite 158 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Seite 211 - J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire; je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble ! Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau!...
Seite 422 - On donnera tous les saufs-conduits nécessaires pour le libre voyage de SM l'empereur Napoléon, de l'impératrice, des princes et princesses , et de toutes les personnes de leur suite qui voudront les accompagner ou s'établir hors de France , ainsi que pour le passage de tous les équipages, chevaux et effets qui leur appartiennent. Les puissances alliées donneront en conséquence des officiers et quelques hommes d'escorte.
Seite 420 - France, produisant un revenu annuel , net , et déduction faite de toutes charges , de deux millions cinq cent mille francs. Ces domaines ou rentes appartiendront en toute propriété , et pour en disposer comme bon leur semblera , aux princes et princesses de sa famille , et seront répartis entre eux , de manière à ce que le revenu de chacun soit dans la proportion suivante , Savoir : A madame mère , trois cent mille francs ; Au roi...
Seite 67 - Soldats, la France vient de briser le joug sous lequel elle gémit « avec vous depuis tant d'années. Vous n'avez jamais combattu que « pour la patrie; vous ne pouvez plus combattre que contre elle, « sous les drapeaux de l'homme qui vous conduit. Voyez tout ce < que vous avez souffert de la tyrannie; vous étiez, naguères, un « million de soldats; presque tous ont péri; on les a livrés au fer « de l'ennemi sans subsistances, sans hôpitaux; ils ont été contlam« nés à périr de misère...
Seite 62 - D'indignes Français, des émigrés, auxquels nous avions pardonné, ont arboré la cocarde blanche, et se sont joints à nos ennemis ! Les lâches ! ils recevront le prix de ce nouvel attentat ! Jurons de vaincre ou de mourir, et de faire respecter cette cocarde tricolore, qui, depuis vingt...
Seite 68 - Vous êtes ses plus nobles enfants; et vous ne pouvez appartenir à celui qui l'a ravagée, qui l'a livrée sans armes, sans défense ; qui a voulu rendre votre nom odieux à toutes les nations, et qui aurait, peut-être, compromis votre gloire, si un homme, qui n'est pas même Français, pouvait jamais affaiblir l'honneur de nos armes et la générosité de nos soldats. Vous n'êtes plus les soldats de Napoléon; le Sénat et la France entière vous dégagent de vos serments.
Seite 210 - Mais la guerre était interminable; c'eût été la guerre civile, et la France n'en serait devenue que plus malheureuse. J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux!
Seite 421 - Les propriétés que SM l'empereur Napoléon possède en France, soit comme domaine extraordinaire, soit comme domaine privé, resteront à la couronne. » Sur les fonds placés par l'empereur Napoléon, soit sur le...
Seite 113 - Sénat ne rougit pas de parler de libelles publiés contre les gouvernements étrangers ; il oublie qu'ils furent rédigés dans son sein ! Si longtemps que la fortune s'est montrée fidèle à leur souverain, ces hommes sont restés fidèles, et nulle plainte n'a été entendue sur les abus du pouvoir.