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Canal d'Ille-et-Rance. Ce canal est destiné à ouvrir à travers la Bretagne une communication navigable entre la Manche et l'Océan, et à réunir les ports de Nantes, Brest et SaintMalo; il passe du bassin de l'Ille dans celui de la Rance, et traverse à Hédé le seuil qui sépare les deux vallées. La longueur du canal, entre son embouchure dans la Vilaine, à Rennes, et l'écluse du Châtelier, au-dessous de Dinan, est de quatre-vingt-quatre mille sept cent quatre-vingt-dix-sept mètres, ou de vingt et une lieues un quart environ. Le canal d'Ille-etRance a été commencé en 1804; les travaux repris, et abandonnés plusieurs fois, sont complétement terminés aujourd'hui. La circulation sur ce canal n'a pris jusqu'ici qu'un faible développement. Cependant elle avait toujours suivi une progression ascendante trèsprononcée jusqu'à la fin de 1838. Le mouvement s'est ralenti depuis que l'on perçoit des droits de navigation. Ce canal a coûté quatorze millions deux cent vingt-six mille sept cent quatre-vingt-dix-neuf francs.

Canal de l'Isle. Dès l'an 1768, on s'occupa d'améliorer la navigation de l'Isle, mais ce n'est que depuis 1822 que les travaux ont été poussés avec activité; ils sont aujourd'hui entièrement terminés, et depuis Périgueux jusqu'à Libourne, le cours de l'Isle présente un développement de cent qua

rante-quatre mille neuf cent soixanteneuf mètres, ou de trente-six lieues un quart. Chaque année le mouvement de la navigation prend un accroissement considérable. Il y a eu en neuf années un accroissement dont l'importance est de un à soixante-quatorze environ. En 1839, l'accroissement était encore plus considérable. Les travaux exécutés pour l'amélioration de la navigation de l'Isle ont coûté cinq millions trois cent dix-huit mille deux cent quatrevingt-douze francs.

Canal du Languedoc. - Ce canal, dont la première idée appartiendrait a Charlemagne ou à François Ier, est destiné à faire communiquer la mer Méditerranée et l'Océan. Les premières études furent faites, en 1598, sous le règne de Henri IV. La possibilité de son exécution fut reconnue ; et si Henri IV, et, plus tard, Richelieu, ne le firent pas exécuter, c'est que les événements extérieurs ne le permirent pas. En 1660, F. Andréossy présenta à Riquet (voy. ces noms) un mémoire dans lequel il proposait d'entreprendre cet immortel ouvrage. En 1664, Riquet, convaincu de la possibilité d'ouvrir ce canal, adressa le projet d'Andréossy à Colbert; Colbert le fit adopter à Louis XIV. De 1664 à 1665 on fit, par ordre du roi, les études nécessaires; et, en 1666, les travaux furent commencés. En 1684, ils étaient terminés Les dépenses s'élevèrent à treize millions de livres tournois.

Canal latéral à la Garonne.- Le canal latéral à la Garonne fait suite au canal du Languedoc, avec lequel il se raccorde à Toulouse; à partir de cette ville, il longe la rive droite de la Garonne jusque vis-à-vis Agen, passe en ce point sur la rive gauche, et suit cette rive jusqu'à Castets, où il débou. che dans le fleuve. Le développement du canal, y compris l'embranchement vers Montauban et les branches de descente au Tarn et à la Bayse, est de vingt myriamètres environ. Il traverse les départements de la Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne et celui de la Gironde. Ce canal a été commencé en 1838; en 1839, les tra

vaux ont été dirigés avec activité. Les dépenses faites jusqu'à la fin de décembre 1839 s'élevaient à trois millions huit cent cinquante et un mille neuf cent quatre-vingt-six francs vingt-cinq cen

times.

Canal latéral à la Loire: - Le canal latéral à la Loire prend son ori gine vis-à-vis Digoin, et se raccorde, à cinq mille mètres de distance de cette ville, avec le canal du Centre. L'embranchement qui réunit ces deux lignes navigables, traverse la Loire sur un pont-aqueduc, et a neuf mille mètres de développement. A partir de son origine, le canal est tracé sur la rive gauche du fleuve. Il traverse l'Allier au moyen d'un grand pont-aqueduc, reçoit, à peu de distance de ce passage, une branche du canal de Berri, traverse la Loire dans le lit même du fleuve, en amont de Briare, et va se joindre au canal de ce nom. Il parcourt les départements de l'Allier, de la Nièvre, du Cher et du Loiret. Le développement total de cette voie navigable, en y comprenant le passage dans la Loire et l'embranchement du canal du Centre, est de cent quatrevingt-dix-huit mille mètres, ou de guarante-neuf lieues et demie. Le canal latéral à la Loire, commencé le 14 août 1822 et ouvert à la navigation en entier depuis 1838, a coûté vingt-neuf millions neuf cent quatre-vingt mille trois cent trente-sept francs quatrevingt-sept centimes.

Canal du Loing ou de Montargis. -Destiné à établir une communication entre la Seine et les canaux de Briare et d'Orléans, la rivière du Loing étant presque impraticable. Il fut commencé, en 1720, sous le régent.

Canal de la Marne au Rhin.- Le canal de la Marne au Rhin doit ouvrir, au travers du territoire, une grande voie navigable de l'ouest à l'est de la France, du Havre et de Nantes à Strasbourg, en passant par Paris. Cette ligne fait suite à la navigation de la Marne, de Paris à Vitry. En partant de Vitry, le canal se dirige vers la vallée de l'Ornain, qu'il suit jusqu'à Naix, franchit par un souterrain le

faîte qui sépare les eaux de l'Ornain de celles de la Meuse, touche les villes de Toul, Nancy, Sarrebourg, Saverne, et arrive enfin à Strasbourg. La longueur du canal sera de vingt-neuf myramètres quatre-vingt-quatre centimètres; il traversera les départements de la Marne, de la Meuse, de la Meurthe et du Bas-Rhin. Ce canal a été commencé en 1838; en 1839, les travaux ont pris beaucoup d'activité. Les dépenses faites jusqu'au mois de décembre 1839 s'élevaient à deux millions quatre cent soixante-cinq mille douze francs quinze centimes.

Le ca

Canal de Nantes à Brest. nal de Nantes à Brest, dont l'objet principal est d'assurer en temps de guerre l'approvisionnement du plus vaste et du plus important de nos arsenaux maritimes, se compose de trois canaux à point de partage. Il passe successivement du bassin de la Loire dans celui de la Vilaine, du bassin de la Vilaine dans celui du Blavet, et du bassin du Blavet dans celui de la rivière d'Aulne, laquelle débouche dans la rade de Brest. Il traverse les départements de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord et du Finistère; son étendue est de trois cent soixante-quatorze mille mètres environ, ou de quatre-vingt-treize lieues et demie.

Le canal de jonction de la Loire à la Vilaine, qui forme la premiere partie de la ligne de Nantes à Brest, est situé en entier, ainsi que ses réservoirs et ses rigoles d'alimentation, dans le département de la Seine-Inférieure. Son développement est de quatre-vingt dix-sept mille metres ou de vingt-quatre lieues un quart. Ce canal est complétement terminé depuis plusieurs années, et la navigation y a été ouverte pour la première fois le 28 décembre 1833.

Par ordonnance royale du 19 décembre 1838, la navigation de ce canal a été assujettie à des droits de peage, circonstance qui a dů nécessairement donner lieu à une diminution sur le passage des bateaux à l'écluse de Nantes.

Commencé en 1806, il a coûté quarante-cinq millions six cent quarante-six mille six cent soixante-sept francs.

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Canal du Nivernais. Le canal du Nivernais commence à Auxerre, remonte la vallée de l'Yonne jusqu'à Lachaise, s'élève, par la vallée de la Colancelle, jusqu'au plateau des Breuilles; traverse en cet endroit le seuil qui sépare les deux bassins, et descend ensuite vers la Loire, en suivant le ruisseau de Baye jusqu'à Mingot, près de Châtillon, et la vallée de l'Aron jusqu'à Decize. Il présente un développement total de cent soixanteseize mille cent quatre-vingt-un mètres ou de quarante-quatre lieues. Ce canal est terminé sur toute son étendue. Il a été commencé en 1784. Suspendus en 1791, les travaux furent repris en 1807; puis, de nouveau suspendus en 1813, ils furent repris en 1821. Le canal du Nivernais a coûté trente millions trois cent dix-sept mille huit cent soixante et onze francs.

Canal de l'Oise. Dès l'an 1825, on s'occupa d'améliorer la navigation de l'Oise, par l'ouverture d'un canal de vingt-huit mille six cent dix mètres de longueur, depuis l'écluse de Manicamp jusqu'à l'entrée en rivière, entre Longueil et Janville, à quatre mille mètres au-dessus du confluent de l'Oise et de l'Aisne. Le canal latéral à l'Oise a été commencé en 1826, et ouvert au commerce en 1828. Le produit des droits de navigation sur toute la ligne s'est élevé à trois cent soixantequinze mille deux cent cinquante-deux fr. soixante-dix cent. Ce canal a coûté cinq millions six cent mille sept cent soixante-seize francs.

Outre le canal latéral à l'Oise, le canal de l'Oise comprend encore le canal de l'Oise proprement dit, qui réunit la Somme et l'Oise, et par le canal de Saint-Quentin, qui en est la continuation, la Somme et l'Escaut, c'est-à-dire, la Seine et l'Escaut.

Canal d'Orléans. - Ce canal, destiné à joindre la Loire et la Seine, en se réunissant à celui de Briare, fut commencé en 1682 et fini vers 1692.

Son parcours est d'environ soixantedouze kilomètres.

Canal du Rhône au Rhin. — Les premières études pour la construction de ce canal furent faites vers le milieu du siècle dernier, et l'on commença en 1784 l'exécution de la partie comprise entre Dôle et la Saône. Cette partie, connue sous le nom de canal du Doubs à la Saône, fut ouverte avant 1790. Les travaux, repris depuis 1800, ont été terminés après la loi du 27 juin 1833. Ce canal, qui est destiné à réunir le bassin du Rhône avec celui du Rhin, prend son origine sur la Saône, un peu en amont de Saint-Jean-de-Losne; franchit à Valdieu, près de Belfort, le faîte qui sépare les deux bassins, et vient aboutir dans l'Ill, en amont et près de Strasbourg. Un embranchement est dirigé de Mulhausen sur Huningue et Båle.

Cette grande ligne de navigation traverse cinq départements: la Côted'Or, le Jura, le Doubs, le Haut et le Bas-Rhin. Son développement total est de trois cent quarante huit mille neuf cents mètres, ou quatre-vingtsept lieues un quart environ, y compris la branche d'Huningue, qui a vingt-huit mille quatre-vingt-six mètres de longueur. Le canal du Rhône au Rhin est livré au commerce sur toute son étendue. Il a produit en 1839 huit cent quarante-huit mille cent trente francs vingt-deux cent. de navigation. Il n'avait produit en 1838 que huit cent trente et un mille quatre cent treize fr. vingt-deux cent.; augmentation seize mille sept cent dixsept fr. La construction de ce canal a coûté vingt-huit millions cent quatrevingt-onze mille huit cent trois fr.

Canal de Saint-Quentin. — Ce canal est destiné à faire communiquer le canal de l'Oise à l'Escaut.

Canal de la Somme. Le canal de la Somme a été commencé, en 1770, entre Saint-Simon et Ham; les travaux, abandonnés peu de temps après, ont été repris vers 1784, et continués jusqu'en 1790; repris de nouveau en 1807, ils n'ont été terminés que depuis 1827. Aujourd'hui ce canal est

ouvert, dans toute son étendue, à la navigation. Le canal de la Somme a pour but d'établir, par la vallée de la Somme, une communication de Paris avec la mer; il s'embranche, près de Saint-Simon, sur le canal Crozat, et vient déboucher sous les murs de Saint-Valery. Les points principaux que traverse cette ligne navigable sont: Ham, Péronne, Amiens et Abbeville. Son développement est de cent cinquante-cinq mille six cents mètres environ, ou à peu près trente-neuf lieues; sa pente totale est de soixante-deux mètres dix-neuf centimètres; elle est rachetée par vingt-quatre écluses, y compris celle qui a été construite à Abbeville sur une dérivation, et qui est destinée à faciliter la navigation dans le canal de transit, en réservant, pour le stationnement des bateaux, l'ancien lit de la rivière. Ce canal coûté neuf millions trois cent quatrevingt-neuf mille cent treize francs Cinquante-neuf centimes. Les droits de navigation et de pêche ont rapporté en 1839 trois cent quarante-six mille neuf cent dix-sept francs.

IV. Canalisation des principales rivières.

sur l'Arros, et déboucherait dans la Midouse au Hourquet. On aurait voulu qu'il pût servir à la fois à la navigation et à l'irrigation; mais il ne paraît pas que la quantité d'eau débitée par l'Adour et l'Arros réunis puisse suffire pendant l'été à des irrigations même fort peu étendues.

Canal de jonction de l'Aisne à l'Oise par la vallée de la Lette. La ligne de navigation de Marseille à Dunkerque étant arrivée dans l'Aisne, à Berry-au-Bac, par le canal de la Marne à l'Aisne, peut de là se diriger sur le canal de Saint-Quentin par un canal à point de partage qui franchirait le faite compris entre l'Aisne et l'Oise. Le point de partage serait situé à l'ouest de Corbeny, et le canal suivrait la vallée de la Lette, qui se jette dans l'Oise près de Manicamp.

Canaux de jonction de la basse Dordogne à la basse Loire.-Quatre lignes différentes ont été étudiées pour réunir la basse Dordogne à la basse Loire. Celle qui paraît la plus convenable établirait une communication directe entre le port, de Rochefort et celui de Bordeaux. A partir d'Angoulême, elle continuerait à descendre la vallée de la Charente jusqu'au confluent de la Seugne; elle remonterait ensuite la vallée de cette rivière, et passerait du bassin de la Charente dans celui de la Gironde. Enfin elle se terminerait à Blaye. Le développement de cette ligne serait de trentesept mille quatre cent soixante-quatorze mètres. Ce canal, en se joignant et-Loire, Nièvre, Cher, à la Vienne, qui sera canalisée, réu

ANTE DES FLEUVES ET RIVIÈRES CANALISÉES OU
DONT LA NAVIGATION EST AMÉLIORÉE.
RIVIÈRES.
DÉPARTEMENTS.

Escaut...

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...

Baise..
Midouze..

Adour.. Loire...

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Nord.
Moselle.

Bas-Rhin.

Lot et Garonne, Gers.
Landes.

Landes.

Haute-Loire, Loire, Saône

Indre-et-Loire, Maine-et-
Loire, Loire-Inférieure.
Haute-Saône, Côte-d'Or,
Saône-et-Loire, Ain,

Rhône.

Ain, Rhône, Isère, Drôme,
Ardèche, Gard, Vaucluse,
Bouches-du-Rhône.
Haute-Garonne, Tarn-et-
Garonne, Lot-et-Garonne,
Gironde.

Lot, Lot-et-Garonne.
Ardennes.

Haute-Marne, Marne.

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nira la Gironde à la basse Loire, et, par suite, la Mayenne et la Sarthe, canalisées également, et réunies à l'Orne, formeront une grande ligne de communication entre Bordeaux et Caen.

Canal de jonction de la haute Dordogne avec la Loire supérieure. - Ce canal a pour but d'établir une communication directe entre Bordeaux et Strasbourg. Il franchira le faîte qui sépare le bassin de la Dordogne de celui de l'Allier; ensuite il traversera l'Allier, et ira s'embrancher sur le

Ce canal partirait de Plaisance,
T. IV. 6 Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.)

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canal latéral à la Loire. Sa longueur totale sera de trois cent soixante-huit kilomètres.

Canaux des grandes Landes et des petites Landes. Ces deux canaux ont l'un et l'autre pour but d'établir une communication entre le bassin de l'Adour et celui de la Garonne, en traversant le département des Landes. Canal de jonction de la Loire au Rhône par Saint-Etienne. Dès l'année 1760, la construction du canal de Saint-Étienne avait été proposée; en 1826, l'administration s'en était occupée de nouveau; mais les études entreprises à cette époque furent interrompues par suite de la construction des trois chemins de fer de SaintÉtienne à Andresieux, de Saint-Étienne à Lyon et d'Andrésieux à Roanne. En 1831, on s'occupa de prolonger le canal de Givors jusqu'à la Grand'Croix, en remontant la vallée du Gier, et de le rattacher par un chemin de fer à la ville de Saint-Étienne. Mais l'insuffisance des chemins de fer pour le transport de la houille se faisant de plus en plus sentir, la jonction du canal de Givors avec celui de Roanne à Digoin a été représentée comme une opération indispensable pour faciliter ces transports, indépendamment des grands avantages qu'offrirait cette voie navigable, comme étant la plus courte pour faire arriver à Paris les provenances de la Méditerranée. Le canal de Saint-Étienne, partant de la Grand'Croix jusqu'où celui de Givors doit être amené, remonterait la vallée du Gier, traverserait cette rivière à 'Saint-Julien, éviterait, par un souterrain de quatre cent cinquante mètres, la traversée de Saint-Chamond, et arriverait ensuite au point de partage par la vallée du Langonnan. Ce canal franchirait ensuite le faîte du Sorbier, et descendrait à la Loire par la vallée de Furens. Sa longueur totale, à partir de la Grand Croix, serait de trente et un kilometres.

Canal de Lons-le-Saulnier à la Saône.

Canal de Lourdes à Dax par la Lande de Pont-Long.

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Canaux de jonction de la Mayenne et de la Sarthe a l'Orne. - Deux canaux à point de partage sont étudiés pour passer du bassin de la Loire dans celui de l'Orne : l'un par la vallée de la Mayenne, l'autre par celle de la Sarthe. Le canal de la Mayenne passerait par les villes de Laval et de Mayenne; celui de la Sarthe par les villes du Mans, d'Alençon et d'Argentan.

Canal de jonction de l'Oust au Gouet, ou du canal de Nantes au port de Saint-Brieuc. Le canal aurait pour objet de faire communiquer le port de Saint-Brieuc avec le canal de Nantes à Brest.

Canal des Pyrénées.

Canal latéral au Rhône, entre Tarascon et Arles. - Ce canal serait la continuation du canal d'Arles à Bouc, qui communiquerait directement avec le canal de Beaucaire. Sa longueur serait de dix-neuf mille trois cent soixante et treize mètres.

Canal de jonction de la Saone à la Marne par la vallée de la l ́ingeanne et par Chaumont. Ce canal prendrait son point de départ à Vitry-leFrançais, où se réuniraient ainsi trois canaux, savoir le canal latéral à la Marne, celui de la Marne au Rhin, et celui de la Marne à la Saône. Ce dernier passerait au travers ou près de quarante villages, et des villes de SaintDizier, Joinville et Chaumont, puis à trois kilometres de Langres; il passerait du bassin de la Marne dans celui

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