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geaient avec les dames de la halle l'avantage d'être admis à la cour, pour y présenter leurs félicitations et leurs harangues, lors des mariages ou des naissances des princes de la famille rovale. Bien que la restauration ait essayé dans deux ou trois circonstances de ressusciter cet antique usage, il n'a jamais repris faveur, et il a disparu sans doute pour toujours, depuis les événements de juillet 1830. Avec les représentations gratuites des théâtres, a encore disparu un autre privilége des charbonniers, celui d'y occuper avec les poissardes les deux grandes loges de l'avant-scène dites du roi et de la reine.

Parmi les charbonniers, les uns étaient maîtres créés en titre d'office, et ainsi officiers de ville; les autres servaient sous eux comme valets, et étaient appelés plumets ou garçons de la pelle.

CHARCOT (Hippolyte), né à Virieuxle-Grand, dép. de l'Ain, en 1792, entra en 1812 comme volontaire dans le 96 régiment d'infanterie de ligne. Dès 1814, Charcot était sous-lieutenant, et il faisait partie, en 1815, de la garnison de Metz. Le conseil de défense de cette place forma alors une compagnie d'éclaireurs composée des hommes de la garnison les plus renommés pour leur bravoure et pour leur sang-froid. Le commandement de cette élite de braves fut donné au capitaine Métivier, auquel on adjoignit le lieutenant Hacmil et le sous-lieutenant Charcot.

Parmi les traits d'une audacieuse intrépidité par lesquels se signala cette compagnie, nous citerons le suivant : le 7 juillet, à neuf heures du soir, le capitaine Métivier reçut l'ordre de sortir de la place, et de pousser une reconnaissance jusqu'au village de Gravelotte, où cinquante dragons russes s'étaient établis depuis quelques jours. Le capitaine Métivier partit avec quarante-cinq hommes, parmi lesquels se trouvaient Hacmil et Charcot. La marche fut rapide; mais, arrivée près du village, la petite troupe apprit que quatre-vingts cavaliers, détachés d'une

brigade qui bivouaquait à peu de distance, étaient venus renforcer le poste qu'elle allait attaquer. Ce surcroît d'ennemis n'intimida point ces intrépides soldats; ils s'avancèrent avec audace contre des forces trois fois plus nombreuses, et qui pouvaient augmenter encore d'un moment à l'autre, à cause de la proximité des bivouacs. Ils étaient à peine à une portée de fusil du village, que les vedettes ennemies les ayant reconnus, firent feu sur eux et donnèrent l'alarme. Les éclaireurs, leurs officiers en tête, s'élancent aussitôt, la baionnette en avant, entrent dans le village au pas de course, se précipitent sur un piquet de dragons, le culbutent, le dispersent, et tuent le commandant. Les autres cavaliers russes, rassemblés dans une écurie, s'apprêtent à venir au secours de leurs camarades; mais à leur sortie ils sont accueillis par une fusillade meurtrière. Le combat s'engage avec acharnement. Enfin, après une lutte acharnée, les Russes sont enfoncés, et se réfugient dans l'écurie, où ils se disposent à faire une vigoureuse défense. Le capitaine Métivier et le sous-lieutenant Charcot, suivis seulement de quelques éclaireurs, enfoncent la porte, et se précipitent dans l'intérieur le sabre à la main. La mêlée devient terrible, le carnage est effroyable. Bientôt cinquante dragons ont succombé, les autres mettent bas les armes et se rendent à discrétion. Plusieurs détachements russes, accourus au secours du poste de Gravelotte, essayent vainement de couper la retraite à nos intrépides éclaireurs, ceux-ci renversent tout ce qui s'oppose à leur passage, et rentrent triomphants dans Metz, avec vingt-sept prisonniers et trentedeux chevaux. Le sous-lieutenant Charcot se distingua surtout dans cette brillante affaire. Il reçut les éloges du lieutenant général comte Belliart, commandant en chef l'armée de la Moselle; son nom fut proclamé dans un ordre du jour de l'armée, et la croix de la Légion d'honneur fut

demandée pour lui. Mais les désastres du mont Saint-Jean retardèrent le moment de la justice, et Charcot ne reçut que longtemps après l'étoile des braves qu'il avait si bien méritée.

Licencié en 1815, Charcot fit ensuite partie de la légion du Cantal, et passa en 1820 dans le 8e régiment d'infanterie de ligne. Il est aujourd'hui capitaine de grenadiers dans ce régiment.

CHARCUTIERS (corporation des). — Le débit de la chair de porc fut longtemps, ainsi que celui des grosses viandes, entre les mains des bouchers, qui la vendaient fraîche ou salée, mais toujours crue. Lorsque les rôtisseurs furent établis en communauté, ils en étalèrent aussi chez eux, mais ils ne la vendaient que rôtie. Enfin quelquesunes de ces personnes dont la profession est de donner à boire et à manger, s'avisèrent, pour la plus grande commodité du public, de vendre du porc cuit, et de joindre à ce petit commerce celui des saucisses toutes faites. Le débit de ces deux articles les fit nommer chaircuitiers ou saucissiers. Bientôt cette profession devint si lucrative, et il y eut tant de gens qui l'embrassèrent ou la cumulèrent avec la leur, que le parlement fut obligé de limiter le nombre de ceux qui pouvaient l'exercer. Il l'interdit en eftet, par un règlement de 1419, aux chandeliers et aux corroyeurs, dont le métier n'était pas assez propre pour qu'ils pussent y joindre le commerce des comestibles. Enfin, en 1475, les charcutiers furent réunis en communauté, et ils recurent des mains du prévôt de Paris des statuts qui furent confirmés par un édit du roi. Par ces statuts, la vente du porc cuit leur fut attribuée; mais cette vente devait cesser pendant le carême, et alors ils pouvaient la remplacer par celle du hareng salé et du poisson de mer. On leur permit en outre, en 1513, de vendre du porc frais; mais les bouchers continuèrent à jouir, concurremment avec eux, de ce privilége, qui

leur fut confirmé par les statuts que leur donna Henri III. Toutefois, ils l'abandonnèrent ensuite peu à peu, et enfin des lettres patentes, publiées en 1705, attribuèrent exclusivement aux charcutiers le droit de vendre la chair du porc, quel que fût le degré de préparation qu'elle eût subi. Quant aux saucisses, que depuis longtemps ils pouvaient seuls débiter, la vente leur en fut interdite depuis le carême jusqu'au 15 septembre, parce qu'en été la chaleur aurait pu les corrom

pre.

La communauté des charcutiers, supprimée, avec quelques autres corporations, vers le milieu du dix-huitième siècle, fut rétablie par un édit du mois d'août 1776; et elle reçut, le 26 août 1783, les nouveaux règlements par lesquels elle était gouvernée à l'époque de l'abolition des jurandes et des maîtrises.

Aujourd'hui la profession de charcutier, sans être limitée comme autrefois, est soumise, dans chaque localité, ainsi que celles des bouchers et des boulangers, à des règlements émanés de l'autorité municipale, et dont le but est de prévenir les falsifications et les fraudes dont l'effet pourrait être nuisible à la santé publique. Suivant un relevé fait par Lavoisier, il était entré à Paris, en 1789, 35,000 porcs. Il en est entré 87,000 en 1835. Le nombre des charcutiers de Paris, qui s'accroît régulièrement de deux ou trois par an, était de 234 au commencement de 1836.

CHARDIN (Jean), célèbre voyageur, était fils d'un bijoutier protestant de Paris. Il naquit le 16 novembre 1643, et n'avait que vingt-deux ans, lorsque son père l'envoya dans les Indes orientales, pour quelques opérations relatives au commerce des diamants. Il se rendit à Surate, en traversant la Perse. Mais son séjour y fut de courte durée, et il revint bientôt après à Ispahan, où il demeura six ans. Nommé marchand du shah, il se trouva en relation avec les hommes les plus puissants du pays et profita de cet avantage pour recueil

lir une foule de renseignements sur le gouvernement, les mœurs et les usages de la Perse.

Il revint à Paris, en 1670, avec l'intention de s'y fixer; mais il reconnut bientôt que sa religion, à laquelle il ne voulait pas renoncer, l'exposerait à des persécutions, et il repartit, en 1671, pour la Perse et les Indes, où il séjourna encore dix ans. Il en revint en 1681 par le cap de BonneEspérance; et, après avoir abordé en France, mais sans s'y arrêter, il alla se fixer à Londres, où il épousa bientôt après une Française, que sa religion avait également forcée de quitter sa patrie.

Chardin travailla ensuite à la relation de ses voyages, et il en publia la première partie en 1686, en 1 vol. infol., orné de dix-huit belles gravures. Les autres parties allaient suivre celle-ci, lorsqu'il fut nommé plénipotentiaire du roi d'Angleterre, et agent de la compagnie anglaise des Indes orientales auprès des États de Hol

lande.

On ne sait pas précisément à quelle époque il revint en Angleterre; mais ily mourut en 1713, à l'âge de soixanteneuf ans. Il avait achevé, pendant son séjour en Hollande, la publication de son voyage, dont deux éditions parurent en 1711.

CHARDON (chevaliers du).-L'ordre militaire des chevaliers du Chardon fut institué en 1370, par Louis II, duc de Bourbon, lors de son mariage avec Anne, fille de Béraud II, comte de Clermont et dauphin d'Auvergne. Les insignes de cet ordre étaient une large ceinture de velours bleu, doublée de satin rouge, bordée d'or, et fermant au moyen de boucles et d'ardillons d'or, ébarbillonnés et déchiquetés avec l'émail vert, comme la tête d'un chardon ; les chevaliers portaient, en outre, un manteau de velours bleu céleste, doublé de satin rouge, et un collier d'or, composé de losanges et de demi-losanges à double orle, émaillées de vert, percées à jour, remplies de fleurs de lis d'or, et où on lisait le mot Espérance. A ce

collier était attaché un médaillon qui pendait sur la poitrine, et sur lequel était peinte l'image de la sainte Vierge, entourée d'un soleil d'or et couronnée de douze étoiles, avec un croissant sous ses pieds et une tête de chardon émaillée de vert. Enfin, la coiffure des chevaliers était un bonnet de velours vert, rebrassé de panne cramoisie, et orné d'un écu d'or. Les ducs de Bourbon étaient les chefs de cet ordre, dont les membres devaient être au nombre de vingt-six, tous gentilshommes et sans reproche: mais on croit qu'il ne subsista pas fort longtemps.

CHARDON DE LA ROCHETTE (Simon), savant philologue et bibliographe, naquit en 1753, dans le Gévaudan, et se fit remarquer de bonne heure comme habile helléniste. Un voyage qu'il fit, en 1773, pour visiter les bibliothèques d'Italie, lui valut l'amitié de plusieurs savants étrangers; l'un d'eux même, le célèbre Amaduzzi, lui proposa d'être l'éditeur de deux nouveaux chapitres de Théophraste qu'il venait de découvrir. Mais Chardon qui venait de se procurer à grand'peine et à grands frais une copie du fameux manuscrit palatin de l'Anthologie, ne put accepter cette offre, et revint à Paris où il forma, avec d'Ansse de Villoison, une liaison que la mort put seule interrompre. A l'époque de la révolution, Chardon de la Rochette fut nommé inspecteur des bibliothèques nouvellement créées dans les départements; il devint ensuite l'un des principaux collaborateurs du Magasin encyclopédique de Millin, et eut quelque part à la publication de la Bibliothèque des romans grecs, qui parut en 1797. Il se disposait, en 1808, à publier son grand travail sur l'anthofogie, travail qui devait former 9 vol. grand in-8°, et contenir, outre le texte du manuscrit palatin, avec une version latine, de nombreuses notes et variantes, et la bibliographie complète de tous les poëtes mentionnés dans ce recueil. Malheureusement cette entreprise fut encore ajournée, et Chardon de la Rochette mourut en

1814, avant qu'elle eût même reçu un commencement d'exécution. Il avait publié comme auteur des Mélanges de critique et de philologie, 1812, 3 vol. in-8°; et comme éditeur, 1° une nouvelle édition de Sémélion, histoire véritable du marquis de Belle-Isle, 1807, roman très-licencienx; 2° une Histoire secrète du cardinal de Richelieu, 1808; 3° une Histoire de la vie et des ouvrages de la Fontaine, par Marais. Chardon de la Rochette a laissé en outre un grand nombre de manuscrits.

CHARENTE. Ce fleuve, qui donne son nom à deux départements, prend şa source dans le département de la Haute-Vienne, au petit bourg de Chéronnac, arrondissement de Rochechouart. Après avoir suivi d'abord une ligne parallèle au cours de la Vienne, il se dirige du sud au nord vers la Loire, mais à Civray (département de la Vienne) un plateau élevé le force à rétrograder. Après un cours de 30,000 mètres dans le département de la Vienne, il entre dans celui de la Charente, et coule du nord au sud jusque près d'Angoulême. Là, il fait un coude vers l'ouest, traverse la Saintonge et l'Aunis, et se jette dans la mer à 12 kil. au-dessous de Rochefort. Dans une longueur totale de 284 kil. il arrose quatre départements, savoir ceux de la Haute-Vienne, de la Vienne, de la Charente et de la Charente-Inférieure. La marée s'y fait sentir jusqu'à Saintes, c'est-à-dire, à 48,000 mètres de la mer. De Cognac à la mer, la Charente est naturellement navigable, et, au moyen de quelques travaux réclamés par Turgot en 1776, sa navigation s'est étendue jusqu'à Montignac, au-dessus d'Angoulême.

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CHARENTE (département de la). Ce département, formé de l'ancien Angoumois, d'une partie de la Saintonge et du Limousin, et d'une faible portion du Poitou, est situé dans la région occidentale de la France. Il est borné au nord par le département de la Vienne, au nord-ouest par celui des Deux-Sèvres, à l'ouest par la Charente-Inferieure, au sud et au sud-est

par la Dordogne, à l'est par la HauteVienne. Son territoire est inégal, entrecoupé de collines élevées, couvertes en partie de bois de châtaigniers. Le sol en est, en général, sec et aride. Sa superficie totale est de 602,849 hect., dont près de la moitié est en terres labourables; les vignes en occupent un sixième, les prairies un neuvième, ainsi que les bois.

La principale richesse du département consiste dans le produit des vignobles, dont la plus grande partie est convertie en eaux-de-vie. On y cultive d'ailleurs avec succès les céréales de toutes sortes, la navette, le colza, le chanvre, le lin, le safran, etc...; enfin, l'on y trouve du minerai de fer d'excellente qualité et des truffières assez abondantes.

La distillation des eaux-de-vie occupe le premier rang dans l'industrie locale; mais après les distilleries, les établissements métallurgiques occupent le premier rang parmi les établissements industriels. Le revenu territorial est évalué à 17,906,000 fr.; les contributions directes se sont élevées, en 1839, à 2,298,299 fr.

La Charente est navigable depuis Angoulême; outre cette voie de communication, le département possède encore 5 routes royales et 9 routes departementales. Le parcours des premières est de 349,514 mètres, celui des secondes, de 246,387 mètres.

La Charente est divisée en 5 arrondissements communaux dont les chefslieux sont, Angoulême, chef-lieu du département, Barbezieux, Cognac, Confolens et Ruffec; on y compte 29 cantons et 454 communes. D'après le dernier recensement officiel, la popu lation est de 365,126 individus, dont 2,616 électeurs, représentés à la chambre par 5 députés. Le département fait partie de la 11e division militaire (Bordeaux) et de la 26° conservation forestière (Niort). Il est compris dans le ressort de la cour royale et de l'académie universitaire de Bordeaux. Angoulême est le siége d'un évêché suffragant de l'archevêché de Bordeaux.

Parmi les personnages célèbres nés dans ce département, on peut citer François Ier, Marguerite de Valois, Balzac, l'un de nos premiers prosateurs, la Rochefoucauld, l'auteur des Maximes, la marquise de Montespan, la Quintinie, Legonidec, etc... CHARENTE-INFÉRIEURE (département de la). Ce département, l'un des plus importants de la région du sud-ouest de la France, est baigné au couchant par l'Atlantique, et au sudouest par la Gironde. Il a pour limites, au sud le département de la Gironde, au sud-est celui de la Dordogne, à l'est celui de la Charente, au nordest celui des Deux-Sèvres, et au nord celui de la Vendée. Il est formé d'une partie de la Saintonge et de la totalité du petit pays d'Aunis.

Ce département a une étendue superficielle de 634,685 hectares; sa surface ne présente aucune montagne proprement dite. La Charente, qui lui donne son nom, en traverse la partie centrale du sud-est au nord-ouest, et va se jeter dans l'Océan, après avoir baigné Saintes et Rochefort, et y avoir reçu par la droite la Boutonne, et par la gauche la Seugne. Au sud de la Charente, entre ce fleuve et la Gironde, la seule rivière notable est la Seudre, qui porte aussi ses eaux à la mer. Un sixième environ du territoire de ce département était autrefois occupé par des marais, qui y causaient de nombreu ses maladies, et qui, desséchés aujourd'hui, sont comptés au nombre des terrains les plus productifs de la France. Ces marais, situés au-dessous du niveau des hautes mers, se divisent en marais salants et en marais desséchés. Les digues et les canaux des derniers sont l'objet des travaux de 114 associations particulières. La moitié du sol est consacrée à la culture des céréales, et le tiers de l'autre moitié à celle de la vigne. Environ 79,000 hectares sur 654,000 sont couverts de bois; une étendue à peu près égale est consacrée aux pâturarages, et 14,000 seulement sont en landes incultes.

La distillation des eaux-de-vie,

l'exploitation des marais salants, celle des parcs d'huîtres vertes, et la pêche de la sardine, occupent le premier rang dans l'industrie du département, qui compte d'ailleurs 757 manufactures, fabriques et usines de toute espèce. Son revenu territorial est évalué à 22,637,000 fr. Il a payé à l'État, en 1839, 3,126,840 fr. de contributions directes.

Le département de la Charente-Inférieure est essentiellement maritimé; la beauté de ses rades et de ses ports, les cours de la Gironde, de la Charente et de la Boutonne, les îles de Ré, d'Oleron et d'Aix, lui donnent une grande importance sous le rapport commercial. Outre plusieurs canaux destinés à l'assainissement des parties marécageuses, il possède deux canaux navigables, celui de Brouage, dans le sud, et celui de Niort à la Rochelle, dans le nord : ce dernier est en construction. Il a en outre 23 grandes routes, dont 9 royales et 14 départementales. Le parcours des premières est de 429,361 mètres, et celui des secondes de 408,737.

Le chef-lieu du département est la Rochelle; les arrondissements sont au nombre de six, savoir: la Rochelle, Jonzac, Marennes, Rochefort, Saintes et Saint-Jean d'Angely; ils se divisent en 40 cantons, et renferment 481 communes. La population était, lors du dernier recensement of ficiel, de 449,649 hab., dont 2,903 électeurs, représentés à la chambre par 7 députés.

Le département de la Charente-Inférieure fait partie de la 11° division (Bordeaux), du 4e arrondissement maritime (Rochefort) et de la 26" conservation forestière (Niort); il est compris dans le ressort de la cour royale et de l'académie universitaire de Poitiers. L'évêché de la Rochelle est suffragant de l'archevêché de Bordeaux.

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