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du roi René, d'après le manuscrit et les dessins originaux composés par ce prince; et des Chartes et manuscrits sur papyrus de la bibliothèque royale. CHAMPOLLION (J.-F.), frère du précédent, naquit à Figeac le 23 décembre 1791, et vint achever, au lycée de Grenoble, ses études qu'il termina à l'âge de quinze ans. Admis alors dans l'intimité de l'illustre Fourier, qui, après l'expédition d'Égypte, avait été nommé préfet du département de l'Isère, il puisa dans les conversations de cet homme supérieur un goût irrésistible pour l'étude de l'ancienne Égypte; et bientôt le hasard lui procura l'occasion de montrer tout le parti qu'il pourrait un jour tirer de cette étude. Ayant trouvé un ouvrage sur la langue copte, langue que déjà quelques orientalistes regardaient comme identique avec l'ancienne langue des Égyptiens, il composa et lut, à la Société des sciences et des arts de Grenoble, un mémoire remarquable sur la nomenclature des anciennes villes de l'Égypte. Il vint ensuite à Paris, et y resta peu de temps; il retourna, en 1809, à Grenoble, où il venait d'être nommé professeur-adjoint d'histoire à la faculté des lettres. Ce fut alors que, sur la recommandation de Fourier, il fut exempté de la conscription par un décret spécial de l'empereur. Deux ans après, il annonçait son Tableau de l'histoire des mœurs, des usages, de la géographie, de la langue et des écritures de l'ancienne Egypte avant Cambyse. L'Introduction à la partie géographique fut publiée la même année, et bientôt après, parut, en deux volumes in-8, cette histoire géographique de l'Égypte des Pharaons, considé rée à la fois dans ses limites naturelles et politiques, ses divisions par nomes ou provinces, et dans chacune des localités mentionnées par l'antiquité et reconnue par les observations des modernes. L'ouvrage, en outre, était terminé par un tableau synonymique des noms des provinces et des lieux en copte, en arabe, en grec, en latin, et en langues modernes. Dès

lors, l'auteur qui se livrait à une étude assidue des monuments publiés par la Commission d'Égypte, avait conçu, comme il le dit lui-même, « l'espérance <«< flatteuse, illusoire peut-être, qu'on << retrouverait enfin sur ces tableaux « où l'Égypte n'a peint que des objets « matériels, les sons de sa langue et « les expressions de sa pensée. » « C'était, dit M. le baron Silvestre de Sacy, dans son excellente notice sur Champollion, c'était une idée juste qui le dirigeait, quand il s'attachait avec une sorte d'opiniâtreté à l'étude analytique et synthétique de l'idiome copte, comme à l'instrument indispensable de toutes recherches sur le langage et l'écriture de l'Égypte des Pharaons. La constance avec laquelle il marchait dans cette route, et la connaissance qu'il avait acquise de cette langue sont prouvées par divers écrits qu'il publia de 1811 à 1817, et qui tous avaient pour objet des fragments ou des notices de manuscrits en cette langue. Il en avait déjà rédigé un dictionnaire de ses trois dialectes, en trois volumes in-4°. La faculté des lettres de l'académie de Grenoble avait été supprimée en 1815; il mit à profit la liberté que lui procura cette circonstance, et recommença sur un plan tout nouveau et plus systématique son dictionnaire de la langue copte, qu'il regardait comme l'arsenal où étaient déposées les armes avec lesquelles il se flattait de faire un jour la conquête scientifique de l'Égypte.

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Champollion, rappelé, sous le ministère de M. Decazes, aux fonctions de bibliothécaire-adjoint de la ville de Grenoble, occupa aussi jusqu'en 1821 la chaire d'histoire rétablie pour lui par M. Royer-Collard, et ne cessa pourtant pas un instant de s'occuper avec ardeur de ses études favorites. Enfin, à cette époque, il communiqua à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le premier résultat de ses recherches. Pour en donner une idée bien nette et bien précise au lecteur, nous allons entrer dans quelques détails préliminaires sur les méthodes graphiques usitées dans l'ancienne

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Égypte; détails que nous emprunte rons à l'élégante notice publiée par M. Arago, dans l'Annuaire du Bureau des longitudes, pour l'année 1836.

« Plusieurs passages d'Hérodote, de Diodore de Sicile, de saint Clément d'Alexandrie, ont fait connaître que les Égyptiens se servaient de deux ou trois sortes d'écritures; et que dans l'une d'elles, au moins, les caractères symboliques ou représentatifs d'idées jouaient un grand rôle. Horapollon nous a même conservé la signification d'un certain nombre de ces caractères; ainsi, l'on sait que l'épervier désignait l'ame; l'ibis, le cœur; la colombe (ce qui pourra paraître assez étrange), un homme violent; la flûte, l'homme aliéné; le nombre seize, la volupté; une grenouille, l'homme imprudent; la fourmi, le savoir; un nœud coulant, l'amour, etc.

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Les signes ainsi conservés par Horapollon ne formaient qu'une trèspetite partie des huit à neuf cents caractères qu'on avait remarqués dans les inscriptions monumentales. Les modernes, Kircher entre autres, essayèrent d'en accroître le nombre. Leurs efforts ne donnèrent aucun résultat utile, si ce n'est de montrer à quels écarts s'exposent les hommes les plus instruits, lorsque, dans la recherche des faits, ils s'abandonnent sans frein à leur imagination. Faute de données, l'interprétation des écritures égyptiennes paraissait depuis longtemps à tous les bons esprits un problème complétement insoluble, forsqu'en 1799, M. Boussard, officier du génie, découvrit, dans les fouilles qu'il faisait opérer près de Rosette (en Égypte), une large pierre couverte de trois séries de caractères parfaitement distincts. Une de ces séries était du grec. Celle-là, malgré quelques mutilations, fit clairement connaître que les auteurs du monument avaient ordonné que la même inscription s'y trouvât tracée en trois sortes de caractères, savoir: en caractères sacrés ou hieroglyphiques égyptiens; en caractères locaux (démotiques) ou usuels, et en lettres grecques; ainsi, par un bonheur inespéré, les philologucs se

trouvaient en possession d'un texte grec, ayant en regard sa traduction en langue égyptienne, ou, tout au moins, une transcription avec les deux sortes de caractères anciennement en usage sur les bords du Nil. Cette pierre de Rosette, devenue depuis si célèbre, et dont M. Boussard avait fait hommage à l'Institut du Caire, fut enlevée à ce corps savant à l'époque où l'armée française évacua l'Égypte. On la voit maintenant au musée de Londres.

« L'importance de l'inscription de Rosette avait frappé si vivement les membres de la Commission d'Egypte, que, pour ne pas abandonner ce précieux trésor aux chances aventureuses d'un voyage maritime, ils s'attacherent à l'envi, dès l'origine, à le reproduire par de simples dessins, par des contre-épreuves obtenues à l'aide des procédés de l'imprimerie en tailledouce; enfin, par des moulages en plâtre ou en soufre. Il faut même ajou ter que les antiquaires de tous les pays ont connu, pour la première fois, la pierre de Rosette à l'aide des dessins des savants français.

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Un des plus illustres membres de l'Institut, M. Sylvestre de Sacy, entra le premier, dès l'année 1802, dans la carrière que l'inscription bilingue ouvrait aux investigations des philologues. Il ne s'occupa toutefois que du texte égyptien en caractères usuels. Il y découvrit les groupes qui repré sentent différents noms propres et leur nature phonétique. Ainsi, dans l'une des deux écritures, au moins, les Egyptiens avaient des signes de sons, de véritables lettres. Cet important resultat ne trouva plus de contradicteurs, lorsqu'un savant suédois, M. Aker blad, perfectionnant le travail de notre compatriote, eut assigné, avec une probabilité voisine de la certitude, la valeur phonétique individuelle des divers caractères employés dans la transcription des noms propres que faisait connaître le texte grec.

« Restait toujours la partie de l'inscription purement hieroglyphique ou supposée telle. Celle-là était demeurée intacte; personne n'avait osé entreprendre de la déchiffrer. Ce fut sur

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elle que Champollion porta toute son attention. Ses études sur ce monument existent encore, et l'on peut juger de l'opiniâtreté et de la persévérance de ses efforts à la vue des masses de papiers qu'il a remplis entièrement de son écriture. Enfin, après un travail de quinze ans, l'observation d'un fait en apparence peu important ouvrit devant lui une route nouvelle il distingua les trois espèces d'écritures égyptiennes, hieroglyphique, procédant par des signes, images fidèles d'objets très-variés; hiératique ou sacerdotale, et démotique ou populaire, et reconnut que l'écriture hiératique n'était qu'une tachygraphie de l'hieroglyphique, et la troisième encore une abré viation de la seconde. Comme nous l'avons dit plus haut, il communiqua cette première donnée certaine sur les anciennes écritures de l'Égypte à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dans le mois d'août 1821; et Voici en quels termes i rendit compte à cette compagnie du progrès et des résultats de son travail : "Du moment, dit-il, où j'eus reconnu que le texte intermédiaire de la < pierre de Rosette n'était point écrit « dans un système alphabétique, mon << travail sur ce texte prit une marche ⚫ sûre; elle était toujours lente à la * vérité, mais elle conduisait à des • résultats fondés sur un principe bien « établi. Cessant tout à fait de chercher des analogies alphabétiques dans les groupes de l'inscription, et me pénétrant des règles qui devaient né« cessairement présider à la combinai# son des éléments d'une écriture formée de signes d'idées, je parvins à placer sous la plus grande partie de « ces groupes, sans efforts, sans sup« position, sans rien changer, sans a omettre enfin aucun signe du texte a égyptien, les mots du texte grec qui « leur correspondent constamment. Ce « travail est tellement complet que ses parties se justifient et se prouvent les unes par les autres. On ne peut « s'empêcher de remarquer, en effet, • que l'ordre des mots du texte grec, * soumis par ce rapprochement à la

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a marche du texte égyptien, n'est que « très - légèrement interverti, et le & changement d'ordre dans les mots «est tout juste ce qu'il doit être, lorsqu'on soumet une phrase apparte<< nant à une langue à inversions, « comme est le grec, à l'ordre logique « ou naturel que suivent ordinairement « les propositions d'une langue formée << de mots privés de terminaisons ou «< inflexions, comme la langue égyp<< tienne. Cet aperçu ne perdait rien de << son importance, quoique le texte in<< termédiaire de l'inscription de Ro<< sette n'exprimât point le son des « mots de la langue égyptienne. Il est << de toute évidence qu'en usant d'une « écriture composée de signes d'idées, « les Égyptiens ne purent procéder à <la peinture combinée de plusieurs a de ces idées que dans l'ordre même « qu'ils avaient déjà adopté pour les exprimer dans la langue parlée. Les « pensées, les jugements, en un mot, << la génération des idées est essentiel« lement liée à l'état de la langue qu'on parle.

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La découverte de Champollion eut un immense retentissement dans le monde savant, et M. de Sacy lui rendit dans le Journal des Savants un éclatant hommage. Cette première exposition des principes de l'écriture hiéroglyphique fut publiée sous le titre de: Lettre à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions, relative à l'alphabet des hieroglyphes phonétiques employés par les anciens Egyptiens pour inscrire sur les monuments les titres, les noms et les surnoms des souverains grecs et romains, Paris, 1822, in-8°, 4 pl. lithog. Cette publication souleva, surtout à l'étranger, de nombreux contradicteurs, à la tête desquels se plaça le savant Thomas Young, qui publia, l'année suivante: Exposé de quelques découvertes récentes concernant la littérature hiéroglyphique et les antiquités égyptiennes, où se trouve l'alphabet original de l'auteur, augmenté par M. Champollion, Londres, 1823, in-8°. Mais la question de priorité a été décidée d'une manière nette et pré

cise en faveur de notre compatriote, dans la notice déjà citée de M. Arago, qui s'est constitué plus d'une fois, contre les prétentions de nos voisins d'outre-mer, l'habile défenseur de nos gloires nationales.

Cependant, si l'analyse rigoureuse de la partie démotique de l'inscription de Rosette n'avait eu d'autre résultat que de faire connaître les rapports de l'écriture démotique avec les écritures hieroglyphique et hiératique, et les caractères propres qui l'en distinguent, elle aurait peu avancé Champollion dans l'intelligence des textes; mais elle lui révéla une autre vérité : l'Égypte avait du nécessairement, comme la Chine, se procurer un moyen quelconque de suppléer au défaut de toute écriture idéographique, qui, ne pouvant écrire les noms propres étrangers, exige nécessairement des carac tères proprement alphabétiques; et elle y était parvenue en se formant, avec des caractères idéographiques dans le principe, mais dépouillés dans leur usage de toute valeur représentative des idées, une nouvelle sorte d'écriture destinée à peindre les sons, et, par conséquent, rentrant plus ou moins dans la catégorie de nos écritures alphabétiques. Champollion étant parvenu à connaître avec une précision rigoureuse les signes qui appartenaient à chaque nom propre, acquit bientôt, par la comparaison des divers noms propres et autres mots étrangers que contient l'inscription de Rosette, la valeur de dix-neuf caractères de ce nouveau système d'écriture; et il donna le nom de phonétiques à ces signes, idéographiques dans leur principe, mais réduits dans leur emploi au rôle de peinture de sons. Le même jour devait nécessairement éclairer les deux autres branches du système graphique des Égyptiens, c'est-à-dire, les écritures hieroglyphique et hiératique; et par conséquent, dans quelques cas du moins, la signification d'un certain nombre de lettres dans les trois écritures se trouva fixée d'une manière rigoureuse. Champollion donna à ses idées une extension toute

nouvelle dans l'ouvrage qu'il publia, en 1834, sous le titre de: Précis sur le système hieroglyphique des Egyptiens. Il y démontra les différentes natures des signes de l'écriture hiéroglyphique dont les uns servent à peindre les objets; dont les autres sont des symboles de convention; et dont enfin une troisième classe peint aux yeux les articulations et les sons de la langue parlée. Il prouva en outre, d'une manière irréfragable, que l'alphabet phonétique s'applique aux légendes royales hieroglyphiques de toutes les époques; que, de tout temps, les anciens Égyptiens l'employèrent pour représenter alphabétiquement les sons des mots de leur langue parlée; que les inscriptions hieroglyphiques et hiératiques, et surtout les inscriptions démotiques, sont en partie composées de signes purement alphabétiques; d'où il résulte que l'alphabet phonétique est la véritable clef de tout le système hieroglyphique. L'auteur développa en outre une proposition que, depuis, il s'est vu obligé de modifier un peu ; à savoir, que les caractères phonétiques qui ont, avec les caractères hieroglyphiques, l'analogie d'être toujours, du moins dans leur origine et sous leur forme primitive, des représentations d'objets physiques, ne sont jamais ce pendant employés qu'à représenter des sons, et qu'ils se distinguent par conséquent par eux-mêmes, sans le secours d'aucun signe spécial d'avertissement, des caractères purement idéographiques; d'où, par conséquent, les mots coptes devenaient, dans une foule de cas, le moyen de lecture le plus vrai et le plus naturel de ces mêmes signes. Tel est l'exposé rapide de la théorie des hiéroglyphes créée par Champollion; exposé emprunté en grande partie à la notice de M. de Sacy, dont nous citerons encore le passage suivant. « Nous ne voulons pas dire qu'il n'y aura rien à réformer dans les explications nombreuses que Champollion a faites de son système; nous ne prétendons point affirmer qu'il ne se soit jamais trompe dans la lecture ou dans l'interprétation

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de quelques caractères ou de quelques mots..... Mais la postérité n'en reconnaîtra pas moins avec nous que, depuis la renaissance des lettres, peu d'hommes ont rendu à l'érudition des services égaux à ceux qui consacrent à l'immortalité le nom de Champollion. En 1824, Champollion fut envoyé en Italie pour y étudier les monuments égyptiens; et il y examina surtout la belle collection de Turin. A Rome, il avait été chargé, par le pape Léon XII, d'un grand travail sur les obélisques; mais la mort du pontife interrompit l'œuvre commencée. Au retour de ce voyage, qui avait jeté un grand jour sur l'histoire des anciennes dynasties égyptiennes, il fut nommé conservateur du musée égyptien fondé au Louvre, et ouvert au public le 25 décembre 1827. Enfin, par les soins des gouvernements toscan et français, s'organisa une expédition dont le but était l'exploration des antiquités égyptiennes dans l'Egypte même. Cette expédition, qui comblait les voeux de Champollion, se composait de huit Français et de cinq personnes envoyées par la Toscane, à la tête desquelles était l'orientaliste Rosellini. Les voyageurs s'emibarquèrent à Toulon, sur la frégate Eyle, le 31 juillet 1828, et arrivèrent, le 13 août, devant Alexandrie. Après une exploration intelligente et approfondie de presque tous les monuments de l'ancienne Égypte, Champollion revint en France à la fin de 1829, rapportant une collection immense de notes et de dessins. La relation de son Voyage est disséminée dans les lettres qu'il a écrites d'Égypte, et que l'on publiait au fur et à mesure de leur réception. Le 7 mai 1830, il fut reçu membre de l'Académie des inscriptions, et ilse disposait à remplir une chaire d'antiquités égyptiennes, créée pour lui au collége de France, lorsqu'après trois attaques d'apoplexie, il fut enlevé au monde savant le 30 mars 1831, n'ayant pas encore accompli sa quarantième année. C'est une des plus grandes pertes que la France ait faites depuis plusieurs années, et elle est pour longtemps irréparable. Le gouvernement

a ordonné que sa statue serait placée dans la ville de Figeac ; et une pension de trois mille francs a été votée à sa veuve par les deux chambres. Outre les ouvrages mentionnés dans le courant de cet article, on doit encore à Champollion: 1° Observations sur le catalogue des manuscrits coptes du musée Borgia à l'elletri, par G. Zoéga, Paris, 1811, in-8°; 2° Lettre sur les odes gnostiques attribuées à Salomon, Paris, 1815, in-8°; 3° Précis du système hieroglyphique des anciens Egyptiens, ou Recherches sur les éléments premiers de cette écriture sacrée, sur leurs diverses combinaisons et sur le rapport de ce système avec les autres méthodes graphiques égyptiennes, 2 vol. dont 1 de planches, Paris, 1824, in-8°; 4° Lettres à M. le duc de Blacas d'Aulps, relatives au musée royal égyptien de Turin, une seule lettre a paru; Paris, 1824, in-4°, 3 planches; 5° Catalogue des monuments égyptiens de la bibliothèque du Vatican, 1825, in-4°, 3 pl.; 6° Notice descriptive des monuments égyptiens du musée Charles X, Paris, 1827; 7° Panthéon égyptien, Paris, 1827, 14 livraisons; 8° Quatorze lettres écrites d'Égypte pendant le voyage scientifique des commissions francaise et toscane dans cette contrée; 9° Les monuments de l'Egypte et de la Nubie, ou I monumenti dell' Egitto e della Nubia, 2 éditions, l'une française, l'autre italienne, en collaboration avec Rosellini; enfin, un assez grand nombre d'articles et de mémoires insérés dans divers recueils scientifiques.

CHAMPOLY, village du Forez, auj. dép. de la Loire, à 33 kil. de Roanne, dans le territoire duquel se trouve le château d'Urfé, qui a donné son noni à la famille de l'auteur de l'Astrée.

CHAMPROND ou Chamron, ancienne seigneurie de Bourgogne, érigée en comté en 1644.

CHAMPTERCIER, village de l'ancienne Provence, auj. dép. des Basses-Alpes, à 8 kilom. de Digne, patrie de Gassendi et du général Desmichels.

CHAMPTOCÉ, ancienne seigneurie

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