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et de l'imprimerie, nom que l'on donnait autrefois aux assemblées des syndics et adjoints élus par les imprimeurs et les libraires, pour traiter de toutes les affaires concernant leurs professions.

Ces chambres étaient au nombre de vingt et une; elles siégeaient à Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux, Caen, Châlons-sur-Marne, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nîmes, Orleans, Paris, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg et Toulouse.

Elles étaient chargées d'enregistrer les priviléges et permissions d'imprimer, et d'examiner les ballots de livres et estampes introduits en France.

Chambre royale, commission établie par lettres patentes du 25 août 1601, pour juger, en dernier ressort, les appellations interjetées des jugements des commissaires envoyés dans les provinces pour vérifier les comptes des traitants. La chambre royale fut supprimée en 1604.

Chambre royale de Verdun, tribunal établi dans cette ville, en 1607, pour juger en dernier ressort les appellations des premiers juges, qui étaient auparavant dévolues à la chambre de Spire. Cette chambre subsista jusqu'à l'établissement du parlement de Metz, en 1633.

Chambre tournelle civile et tournelle criminelle. Voyez PARLEMENT et TOURNELLE.

Chambres assemblées, audiences solennelles, où toutes les chambres du parlement se réunissaient pour juger en commun. Cet usage existe encore en France, dans tous les tribunaux partagés en plusieurs sections ou chambres, pour vider un partage de voix, pour une audience de rentrée ou de réception; et à la cour de cassation, pour statuer sur un second pourvoi formé dans la même cause et pour les mêmes motifs.

Chambres consultatives des manufactures, fabriques, arts et métiers. Ces chambres, instituées par suite de la loi du 22 germinal an XI, ont pour destination de faire connaître

les besoins et les moyens d'amélioration des manufactures, fabriques, arts et métiers; elles sont composées chacune de six membres, et présidées par les maires des lieux où elles sont placées. Les membres des chambres sont renouvelés par tiers tous les ans, et leurs fonctions sont gratuites. Dans les localités où le gouvernement n'a point établi une chambre consultative des manufactures, la chambre de commerce, s'il en existe une, en remplit les fonctions. (Voyez Chambres de commerce.)

Chambres de commerce, assemblées instituées dans les principales villes de commerce pour délibérer sur les intérêts commerciaux de leur localité, donner leur avis, quand il leur est demandé, sur des questions de leur compétence, et à éclairer l'administration à l'occasion des mesures à prendre pour aider au développement et concourir à la prospérité du commerce.

A la fin du dix-septième siècle, il n'existait en France qu'une chambre de commerce; c'était celle de Marseille. Deux arrêts du conseil, en date des 29 juin 1700 et 30 août 1701, en instituerent dans les principales villes commerçantes du royaume. Celles de Paris, Lyon, Rouen et Toulouse datent particulierement du second de ces deux arrêts. Successivement il en fut créé une à Montpellier en 1704; une à Bordeaux en 1705; une à Lille en 1714. Les villes de Nantes, Bayonne et SaintMalo n'en ont eu que plus tard. Ces diverses chambres avaient pour attri bution d'éclaircir par des discussions préparatoires les questions d'intérêt commercial, et elles reçurent le droit de concourir à la composition du conseil général du commerce siégeant à Paris, en envoyant ou normant chacune un délégué qui en devenait membre.

Ces chambres, composées de huit à douze membres, étaient électives; et les conditions d'éligibilité variaient suivant la spécialité industrielle de chaque localité; mais chaque industrie importante devait y être représentée. Les chambres de commerce furent supprimées par la révolution. Lors

du travail de réorganisation que Napoléon entreprit quand il n'était encore que premier consul, il les rétablit en prenant l'élection pour base, mais une élection bien moins large et bien moins libérale que ne l'avait été, un siècle auparavant, celle qu'avait adoptée le plus absolu de nos rois. Louis XIV avait voulu et ordonné que les choix et nomination des membres des chambres de commerce se fissent librement et sans brigue par le corps de ville et par les marchands et les négociants, l'élection se renouvelant 2 chaque année. Napoléon ordonna que, pour former ces chambres, le préfet, ou Tale maire dans les villes où il n'y aurait pas de préfet, réunît auprès de lui quarante à soixante commerçants à son choix, pour procéder, sous sa présidence, à l'élection des premiers inembres, lesquels devaient ensuite se renouveler d'eux-mêmes par tiers tous les ans.

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Telle fut l'organisation donnée aux chambres de commerce par l'arrêté consulaire du 3 nivôse an XI. Quant à leurs attributions, elles furent a peu près les mêmes que celles des chambres instituées par Louis XIV. La chambre de commerce de Paris a été créée par arrêté particulier du 6 ventôse an XI; et ses membres, élus par cinquante-trois électeurs, ont tenu leur première seance le 17 germinal suivant.

Les chambres de commerce, créées d'abord dans quelques villes de premier ordre, se multiplièrent graduellement jusqu'au nombre de quarante et une; elles sont réduites aujour d'hui à trente huit, et siégent à Amiens, Avignon, Bayonne, Besançon, Bordeaux, Boulogne, Caen, Calais, Carcassonne, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dunkerque, Granville, la Rochelle, Laval, le Havre, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Morlaix, Mulhausen, Nantes, Nimes, Orléans, Paris, Reims, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, SaintMalo, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Tours et Troyes.

Chambres de l'édit, juridictions substituées par les édits d'avril 1598

et août 1599 aux chambres mi-parties dans les parlements de Paris et de Rouen. Ces chambres jugeaient en dernier ressort les procès où les réformés étaient parties principales. L'un des conseillers dont elles se composaient devait appartenir à la religion réformée. Ces chambres furent supprimées en 1660.

Chambres de rhétorique, sortes d'académies qui fleurirent, au quatorzième siècle, dans les Pays-Bas, où elles ne furent peut-être qu'une imitation de nos puys ou compagnies littéraires. Au commencement du siècle suivant, nous trouvons une association etablie sous ce titre à Arras, et distribuant, en 1431, des prix sur cette question: Pourquoi la paix ne vient pas en France. La ville de Tournai eut de même une chambre de rhétorique, et elle conserve encore, dans sa bibliothèque, un manuscrit contenant la suite des pièces couronnées dans cinquante - deux assemblées, du premier mardi de mai 1477 au premier mardi de juin 1491. Ces compositions, toutes en langue française, sont des rondeaux, des ballades, des fastras (voyez ce mot). Chaque chambre avait sa devise et son blason symbolique. (Voyez CoOMPAGNIES LITTÉRAIRES.)

Chambres des comptes, nom que l'on donnait autrefois aux cours établies pour connaître et juger en dernier ressort de tout ce qui concernait la manutention des finances et la conservation du domaine de la couronne.

La chambre des comptes de Paris était la plus ancienne et la principale de ces cours. Elle était d'abord ambulatoire, c'est-à-dire, qu'elle se transportait successivement dans les différentes parties de son ressort. Philippe le Long, par un édit daté de Viviers en Brie, en 1319, la rendit sedentaire à Paris, et en nomma presidents Sully et l'évêque de Noyon. Il lui donna au palais le local qu'elle occupa depuis jusqu'à sa suppression.

Les rois venaient souvent assister aux délibérations de la chambre des comptes. Philippe de Valois, Char

les V, Charles VI et Louis XII s'y rendirent souvent pour délibérer sur les affaires les plus importantes de l'État. Ce fut à la chambre des comptes que l'on examina s'il convenait de donner connaissance au peuple du traité de Bretigny conclu en 1359, et qu'il fut résolu qu'on le rendrait public.

Le conseil secret, que l'on appelait alors grand conseil, se tenait souvent à la chambre des comptes en présence des princes, des grands du royaume, du chancelier, des cardinaux, des archevêques et évêques, des présidents et des maîtres des requêtes, et l'on traitait, dans ces assemblées, des affaires les plus importantes sur les finances, la justice et l'administration du royaume. Les résolutions prises dans ces circonstances forment ce que l'on appelle les ordonnances_rendues par le conseil tenu en la chambre des comptes. Dans d'autres occasions, les officiers de la chambre des comptes étaient mandés près du roi, et admis aux délibérations qui avaient lieu dans le conseil privé.

Philippe de Valois donna pouvoir à la chambre, par lettres du 13 mars 1339, d'octroyer, pendant le voyage qu'il allait faire en Flandre, toutes lettres de grâce, d'anoblissement, légitimation, amortissements, octrois, etc.; et il lui permit, par d'autres lettres du dernier janvier 1340, d'augmenter ou diminuer le prix des monnaies d'or ou d'argent. Des officiers de la chambre des comptes furent chargés de l'exécution des testaments de Charles V et de Charles VI.

On comptait dans le royaume, en 1566, six chambres des comptes, outre celle de Paris. Ces chambres étaient établies à Dijon, Grenoble, Aix, Nantes, Montpellier et Blois. Les quatre premières avaient été créées par le duc de Bourgogne, le dauphin de Viennois, le comte de Provence et le duc de Bretagne. Celles de Montpellier et de Blois avaient été établies par François Ier en 1522 et 1525.

Toutes ces chambres furent supprimées en 1566, excepté celle de Paris, dont la juridiction fut alors

étendue à tout le royaume. Mais les six chambres supprimées furent rétablies en 1568. Depuis, plusieurs autres chambres des comptes furent successivement créées, à Rouen, en 1580; à Pau, en 1624; à Dôle, en 1692, et à Metz, en 1679. Enfin, les chambres des comptes de Lorraine et de Bar furent conservées après la réunion de ces deux provinces à la France. Celle de Blois fut supprimée en 1775.

Les archives de la chambre des comptes de Paris contenaient les actes les plus importants de l'autorité publi que; l'histoire pouvait y puiser d'utiles renseignements, mais on n'avait pas eu soin d'en faire faire des copies authentiques; un incendie éclata, le 27 octobre 1737, dans ces archives, en consuma une grande partie, et fit ainsi éprouver à la science une perte irréparable.

Cette chambre se composait, au moment où elle fut supprimée, d'un premier président, de douze présidents de chambre, soixante et dix-huit maîtres, trente-huit correcteurs, quatrevingt-deux auditeurs, un avocat et un procureur général, deux greffiers en chef, un commis plumitif, deux commis du greffe, trois contrôleurs du greffe, un payeur des gages et trois contrôleurs, un premier huissier, un contrôleur des restes, un garde des livres, vingt-neuf procureurs et trente huissiers en tout, deux cent quatrevingt-neuf officiers. Elle se divisait en plusieurs chambres particulières, les que la chambre des fiefs, où étaient déposés les actes de foi et hommage, les aveux et les dénombre ments; la chambre des terriers, où se faisait le dépôt des terriers de tous les héritages qui étaient en la censive du roi,

etc.

tel

Michel l'Hôpital fut premier président de la chambre des comptes de Paris, depuis 1554 jusqu'en 1560, époque où il fut nommé chancelier. Cette charge devint ensuite presque héréditaire dans la famille de Nicolai; c'était un membre de cette famille qui présidait l'audience solennelle du 17 août 1787, lorsque Monsieur (depuis

Louis XVIII) s'y présenta pour faire enregistrer les édits du timbre et de la subvention territoriale.

Toutes les chambres des comptes ayant été supprimées par l'article 12 de la loi du 7 septembre 1790, furent d'abord remplacées par la commission de comptabilité nationale, qui le fut, elle-même, par la cour des comptes, en conséquence de la loi du 16 septembre 1807. (Voyez Cour des comples.)

Chambres législatives. C'est ainsi qu'on appelle, depuis 1814, les deux assemblées qui, de concert avec le chef du pouvoir exécutif, sont chargées par la constitution de procéder à la confection des lois. L'une de ces deux chambres porte aujourd'hui le nom de chambre des députés; l'autre, celui de chambre des pairs.

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SEIL DES CINQ CENTS, CONSTI-
TUTIONS, CONVENTION, CORPS LÉ-
GISLATIF, DÉPUTÉS, ÉTATS GÉNÉ-
RAUX, PAIRS, SÉNAT.)

CHAMBRIER de France, Camerarius.- La charge de camérier ou chambrier était, comme nous l'avons dit ailleurs, tout à fait distincte de celle de chambellan: elle consistait dans la garde de la chambre du roi, c'està-dire, du trésor royal. Son origine remonte très haut, puisque l'archevêque de Reims, Hincmar, mort en 882, parle en ces termes des devoirs du chambrier: « Le bon ordre du palais, le soin des ornements royaux et des dons annuels faits par les vassaux, excepté ce qui peut avoir rapport aux vivres, aux boissons et aux chevaux, appartient principalement à la reine, et sous elle, au camérier: ils doivent les ranger suivant leur nature et leur qualité, afin qu'on puisse s'en servir en temps utile. Au camérier seul appartient la réception des présents faits par les ambassadeurs, à moins que, sur l'ordre du roi, la reine ne s'adjoigne à lui pour les recevoir. » Le camérier recevait encore les tributs en argent payés au prince; et, après les avoir pesés, il les serrait dans la cassette royale. « Le chamberier, dit << un registre de la chambre des comptes. <«< cité par du Cange, à cause de sa

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Les assemblées législatives n'ont pas toujours, en France, été désignées par les mêmes noms. On sait que celle qui fut convoquée en 1789, sous le nom d'états généraux, prit, après la vérification des pouvoirs de ses membres, et la réunion des trois ordres en une seule assemblée, le titre d'Assemblée nationale, et qu'elle fut plus tard nommée Assemblée constituante. Celle qui lui succéda, en vertu de la constitution de 1791, est connue sous le nom d'Assemblée législative. Elle n'eut que quelques mois d'existence, et fut remplacée par la Convention nationale. Après la Convention, deux assemblées furent chargées du pouvoir législatif; ce furent le Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq-Cents, auxquels succédèrent plus tard le Sénat et le Corps législatif. Ces deux assemblées furent remplacées, en 1814, par la chambre des pairs et la chambre des députés; celle-ci fut désignée, dans l'acte additionnel aux constitutions de l'empire, sous le nom de chambre des représentants; mais elle reprit, après les cent jours, le titre de chambre des députés; et, depuis, les deux chambres législatives ont toujours conservé les dénominations sous lesquelles on les désigne aujourd'hui. (Voyez ASSEMBLÉES, CONSEIL DES ANCIENS, CONT. IV. 28° Livraison. (Dict. Encycl., etc.)

chamberie, a plusieurs cens et rentes << assis tant en la ville de Paris et envi«< ron, comme ailleurs, à cause desquels cens il a telle justice et con<< trainte comme à seigneur foncier appartient. » Cet officier avait droit de juridiction sur les fripiers, les cordonniers, les ceinturiers et sur quelques autres corps de métiers de Paris.

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Cette charge, après avoir éprouvé de nombreuses modifications, fut enfin supprimée en 1545, par François Ier,' qui remplaça le chambrier par les quatre gentilshommes de la chambre.

Voici, d'après du Cange, les noms de quelques chambriers de la première et de la seconde race, et la série complète de ces officiers depuis 1060 :

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Jean II, comte de Dreux, mort vers 1309. 1312. Louis 1er, duc de Bourbon, mort en 1341. 1341. Pierre ler, duc de Bourbon, mort en 1356. 1356. Louis II, duc de Bourbon, mort en 1410. 1410. Philippe de Bourgogue, mort en 1415. 1415. Jean de Chalon III, inort en 1418. 1419. Guillaume, seigneur de Chasteauvillain, mort en 1439.

1439. Charles er, duc de Bourbon, mort en 1456. 1456. Jean II, duc de Bourbon, mort en 1488. 1488. Pierre II, duc de Bourbon, mort en 1503. 1503. Charles III, duc de Bourbon, mort en 1527. 1527. Henri, duc d'Orléans et d'Angoulême, depuis Henri II.

Charles, duc d'Orléans, mort en 1545.

CHAMBURE (Auguste - Lepelletier de), l'un des officiers les plus braves de nos armées impériales, naquit, en 1789, à Vitteaux (Côte-d'Or), fit les campagnes de Prusse et de Pologne, puis passa en Espagne, où il se fit bientôt remarquer par de nombreuses actions d'éclat. Il fut mis à l'ordre du jour pour sa belle conduite pendant la défense de Ciudad-Rodrigo: dans une audacieuse sortie, n'ayant avec lui que trois cents hommes, il fut attaqué par dix-huit cents fantassins, douze cents cavaliers et trois pièces d'artillerie; l'engagement commençait à peine, lorsqu'un biscaïen lui tracassa l'épaule. Sans se laisser abattre par la douleur ni par la perte de son sang, il soutint un combat de quinze

heures, et se retira enfin vers Salamanque, suivi seulement d'une centaine d'hommes qui lui restaient. Epuisé par les nombreuses blessures qu'il avait reçues, il rentra ensuite en France et abandonna la carrière militaire. Mais lorsqu'en 1812 la guerre éclata de nouveau avec la Russie, il demanda à rentrer en activité, et partit, quoique souffrant encore, pour alller se renfermer dans la ville de Dantzig, en qualité d'officier d'étatmajor du général Rapp. Là, il commença une suite de faits d'armes dont le récit forme, peut-être, la partie la plus brillante de l'histoire de la mémorable défense de cette ville. A la tête d'une compagnie franche, qu'il avait formée pour les coups de main les plus hardis et les plus périlleux, il releva par son dévouement le courage des assiégés et répandit la terreur parmi les troupes assiégeantes.

L'ennemi poussait ses travaux en avant du Bischofsberg; Chambure s'embarque avec ses cent braves à Neufahrwasser, au milieu de la nuit, descend à quatre lieues sur les derrières des Russes, et arrive au village de Bohnsack, occupé par trois mille hommes. Sa marche est si secrète et si rapide, son attaque si soudaine et si furieuse, que les sentinelles sont égorgées avant d'avoir pu pousser un seul cri, et que la garnison est surprise dans le sommeil; trois cents hommes sont massacrés, des magasins saccagés, quinze pièces de canon enclouées, et plusieurs milliers de fusées incendiaires détruites avec leurs caissons. Blessé de deux coups de baïonnette, Chambure réunissant ses forces, remonte à cheval, ramène sa troupe à travers les bandes de Cosaques et rentre à Dantzig à huit heures du matin, après avoir perdu

trois hommes seulement.

Pendant l'incendie de la ville, les assiégeants s'étaient emparés de l'avancée des redoutes de Frioul. Chambure, commandant toujours ses cent braves, s'élance dans les palissades, tue cent cinquante hommes, et emmène le reste prisonnier. Plus tard,

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