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FRANCE.

tartane tripolitaine, et força un corsaire algérien de trente-huit canons de s'échouer à la côte. Ces glorieux services lui valurent les félicitations du grand maître, Marc-Antoine Zondadari, et lui firent donner le grade de capitaine de vaisseau, avec la commanderie de Virecourt en Lorraine.

Au mois de janvier 1726, Chambray fut appelé au commandement du Saint-Antoine, de soixante canons, et chargé de détruire les nombreux corsaires qui parcouraient la Méditerranée. En quelques courses, il prit, brûla ou coula bas un grand nombre de bâtiments appartenant aux régences d'Alger, de Tripoli et de Tunis. Il fut alors élevé au poste le plus honorable de l'ordre, et nommé lieutenant général, commandant des vaisseaux de la Religion, dignité qui mettait sous sa dépendance toute la marine de Malte.

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Un succès éclatant mit, en 1732, comble à la gloire. Il fut envoyé, avec le Saint-Antoine et le Saint-George, sur les côtes de la Syrie, d'où un nombreux convoi de bâtiments turcs devait partir pour les ports de Constantinople et de Smyrne. Deux tartanes lui servirent de mouches et lui donnèrent des renseignements sur les forces qu'il allait avoir à combattre le convoi, Comprenant une quarantaine de bâtiments, était sous la protection de deux sultanes, dont l'une de soixante et dix et l'autre de soixante canons; et non loin de là, sur sa route, croisait un troisième vaisseau portant soixante et dix canons. Chambray arriva le 15 août au soir à la hauteur de Damiette, et fit ses dispositions pour l'attaque. Les vaisseaux turcs voulurent d'abord l'éviter; mais le commandeur leur donna la chasse pendant plusieurs heures, atteignit enfin la sultane amirale de soixante et dix canons, et, de ses premières bordées, la démâta de son grand måt. La riposte ne fut pas moins vigoureuse que l'attaque, et le commandeur fut contraint de laisser arriver pour réparer ses avaries. Commencé à une heure et demie, et soutenu avec une grande valeur de part et d'autre,

le combat continua jusqu'au soir. Les combattants réparèrent pendant la nuit les dommages qu'ils s'étaient faits réciproquement; et le lendemain, comme Chambray se disposait à reprendre l'offensive, il fut rejoint par le Saint George, qui avait poursuivi l'autre sultane sans avoir pu l'atteindre. Les deux Maltais écrasèrent l'amiral turc, lui abattirent ce qui lui restait de mâts et le rasèrent comme un ponton. La résistance de celui-ci fut glorieuse, longue, désespérée, et il fallut que ses adversaires lui envoyassent leurs volées en enfilade et le canonnassent en pointant à couler bas, pour le forcer à amener son pavillon. La reddition de la sultane apprit au commandeur de Chambray qu'il avait eu pour adversaire le fameux Méhémet-Ali, l'un des meilleurs officiers de mer du Grand Seigneur. Il le reçut avec toutes les marques de considération et de respect qui étaient dues à son courage et à son malheur. Sur cinq cents hommes d'équipage, Méhémet en avait perdu trois cent soixante et dix, et son vaisseau n'était plus qu'une ruine flottante. Reconnaissant l'impossibilité de conserver ce bâtiment, le commandeur y fit mettre le feu. De nouvelles félicitations et de nouveaux honneurs l'attendaient à Malte à son retour il fut nommé grand-croix, bailli de l'ordre, et promu à la commanderie magistrale de Metz.

On peut juger d'après les résultats que le commandeur obtint avec de faibles moyens, de ce qu'il aurait pu faire avec des forces plus considérables. Mais encore plein de vie et de force, il se vit arrêter tout à coup dans cette glorieuse carrière. Grâce à ses services, les Barbaresques étaient moins à craindre, et l'on pensa qu'il suffirait de deux vaisseaux et d'une frégate pour les contenir dorénavant. La réduction de la marine maltaise lui ôta toute l'importance qui l'avait fait placer sous le commandement d'un lieutenant général. Elle passa sous les ordres d'un capitaine de vaisseau, et Chambray fut condamné à une retraite

forcée. Ce fut une grande joie pour les gouvernements des régences d'Alger, de Tripoli et de Tunis : « Nous ne rencontrerons donc plus à la mer ce Rouge de Malte, » disaient les beys; car ils avaient donné ce surnom à l'illustre marin, dont la figure martiale était relevée par un teint très-coloré. Chambray, en qualité de commandant, avait fait vingt-quatre campagnes, pris onze bâtiments aux infidèles et fait entrer un million quatre cent mille livres dans le trésor de l'ordre.

Le bailli voyant sa carrière militaire terminée à l'âge de quarante-huit ans, donna aussitôt un autre but à son activité. Il sollicita et obtint du grand maître et du conseil de l'ordre la permission de bâtir une ville fortifiée sur l'île de Gozo, située au nord-ouest de Malte. Les travaux, commencés en 1749, furent poussés vivement pendant six années; la cité neuve de Chambray s'éleva sous la direction du bailli, bordée d'un côté par des rochers inaccessibles surmontés d'un fort, et de l'autre par une ligne de fortifications. Mais le fondateur de la nouvelle cité ne devait pas avoir la satisfaction de terminer son œuvre. Ayant eu l'imprudence de s'installer dans une maison d'une construction trop récente, il y contracta une maladie grave qui le conduisit au tombeau, le 8 avril 1756, à l'âge de soixante-neuf ans. « Chambray, dit un historien, était un homme d'une grande taille, très-corpulent, doué d'un tempérament des plus robustes et d'une force de corps extraordinaire. Sa vue, qui était fort bonne, lui permettait de distinguer les moindres objets à une très-grande distance, et cet avantage lui fut plus d'une fois utile à la mer. A ces diverses qualités, il joignait une rare bravoure et un sang-froid imperturbable. Il était généralement considéré comme le plus célèbre marin de son temps, et il est justement placé au nombre des plus grands hommes dont s'honore l'ordre de Malte. »>

Le dernier membre connu de la maison de Chambray est le marquis de Chambray, né à Paris en 1783. Il fit en

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qualité de capitaine d'artillerie la campagne de 1813, et en écrivit l'histoire, sous le titre d'Histoire de l'expédition de Russie, Paris, 1823, 2 vol. in-8°. CHAMBRE. Ce mot signifie au propre une pièce quelconque d'un appartement ou d'une maison; mais il se dit aussi du lieu où se tiennent certaines assemblées, où siégent certains tribunaux, et, par extension, de ces assemblées et de ces tribunaux eux-mêmes. C'est dans ces deux derniers sens que nous entendons le mot chambre dans les articles suivants.

Chambre apostolique, juridiction que l'abbé de Sainte-Geneviève exerçait autrefois à Paris en qualité de conservateur-né des priviléges apostoliques et de député du saint-siége. Cette chambre, qui connaissait d'un grand nombre de causes entre les gens d'église, avait au moyen âge une grande importance; mais elle se reduisait à peu de chose au moment où elle fut abolie par la révolution. Les fonctions de la chambre apostolique se bornaient alors à décerner des monitoires, lorsque les juges séculiers croyaient devoir lui en demander. Cette chambre se composait de trois juges, l'abbé, un chancelier et un secrétaire.

Chambre ardente. On donnait ce nom, dans l'origine, au lieu où l'on jugeait les criminels d'Etat appartenant à d'illustres familles, parce que ce lieu, entièrement tendu de noir, était éclairé par un grand nombre de flambeaux. Dans la suite, le nom de chambre ardente fut donné à tous les tribunaux d'exception, à toutes les commissions temporaires établies hors du droit commun. Ainsi on appela chambre ardente la chambre établie par François Ier vers 1535, au parlement de Paris, pour la recherche et la punition des hérétiques et des réformés. Cette juridiction, dont les arrêts étaient souverains et exécutés sans délai, cessa de siéger vers 1560.

On donna également le nom de chambres ardentes aux commissions extraordinaires établies sous Louis XIV contre les empoisonneurs, et

sous la régence contre les fermiers des revenus publics, et lors du visa des actions de la banque de Law (voy. Cour des poisons et Chambre du visa).

Chambre aux deniers, institution dont les attributions étaient les mêmes que celles de l'intendance de la liste civile, pour ce qui concernait les dépenses de la bouche du roi. Cette chambre était composée de trois trésoriers qui alternaient chaque année, avaient sous leurs ordres des contrôleurs, et étaient eux-mêmes subordonnés au grand maitre de France.

Chambre civile, nom d'une ancienne juridiction qui siégeait au Châtelet, et dont le lieutenant civil était le seul juge. On n'y jugeait que des affaires sommaires, et dont l'importance ne dépassait pas mille livres.

Chambre de justice, nom par lequel on désignait ordinairement des cours souveraines, établies extraordinairement, pour rechercher les malversations des financiers.

La première chambre de justice dont il soit fait mention dans notre histoire est celle qui fut établie en Guyenne par déclaration du 26 novembre 1581. Un édit de 1584 en établit une autre, qui fut composée d'officiers de la chambre des comptes et du parlement; mais elle fut supprimée en 1585. Enfin, une troisième chamdre de justice fut formée en 1597, et révoquée quelques mois plus tard.

Mais la sévérité que déployaient ces cours, pendant leur existence éphémère, n'effrayait que médiocrement les comptables, et les mêmes désordres se renouvelaient toujours. Henri IV établit, au mois de mars 1607, une nouvelle chambre de justice, qu'il supprima au mois de septembre suivant, après s'être fait donner un million de livres par les comptables.

Dès le 8 avril 1608, une chambre de justice fut rétablie, et elle tint ses séances, sous forme de grands jours (voyez ces mots), dans la ville de Limoges.

Une chambre de justice fut encore créée au mois d'octobre 1624, et ré

voquée au mois de mai 1625, par un édit dont l'un des articles portait que la recherche des officiers de finance serait continuée de dix ans en dix ans. Mais dix ans après, en 1635, les financiers furent déchargés de la plupart des poursuites décretées contre eux; et, en 1643, les prescriptions de l'édit de 1625 furent tout à fait abrogées.

Cependant, cinq ans s'étaient à peine écoulés que l'on se crut de nouveau forcé d'établir une chambre de justice, qui subsista jusqu'en décembre 1652; mais, en 1655, soit que l'on reconnût que les prévarications des comptables étaient trop nombreuses pour que l'on put toutes les punir; soit, ce qui est plus probable, que les prévaricateurs eussent traité avec ceux qui dirigeaient alors le gouvernement, on abolit toutes les poursuites dont ils étaient l'objet, et on leur accorda une amnistie pleine et entière pour toutes les concussions qu'ils auraient pu commettre jusqu'à la fin de cette année.

Depuis ce temps, il y eut encore deux chambres de justice; la première fut établie au mois de novembre 1661, et fut supprimée au mois d'août 1669; la seconde, créée par un édit du mois de mars 1716, fut révoquée en mars 1717. Elle dut rechercher toutes les prévarications commises par les comptables, depuis 1689 jusqu'à cette époque. Les historiens du temps donnent quelquefois le nom de chambre ardente à cette dernière chambre de justice. (Voyez Chambre ardente.)

Chambre de la maçonnerie, tribunal établi autrefois dans l'enclos du palais, à Paris, et qui connaissait de toutes les contestations relatives aux bâtiments. Ce tribunal était composé de huit conseillers du roi, qui prenaient le titre de juges et maîtres généraux des bâtiments de Sa Majesté.

Chambre de réunion. « Les traités de Westphalie (1648), d'Aix-la-Chapelle (1668), et de Nimègue (1679), avaient stipulé que les villes données à la France étaient cédées avec leurs dépendances. Ce terme était vague, et il y avait tant de complexité dans le régime féodal, qu'on pouvait, sous

le nom de dépendances, élever des prétentions sur des provinces entières. Louis XIV créa, dans les parlements de Metz, de Brisach et de Besançon, des chambres dites de réunion, chargées de rechercher les terres et fiefs qui avaient relevé des trois évêchés, des villes d'Alsace ou de FrancheComté, afin de les réunir à la couronne. Ces chambres adjugèrent à la France Saarbruck, Saarwerden, Falkenberg, Germersheim, appartenant à l'électeur de Trèves; Veldentz, appartenant à l'électeur palatin; DeuxPonts, appartenant au roi de Suède; Lauterbourg, appartenant à l'évêque de Spire; Montbéliard, appartenant au duc de Wurtemberg, etc. Des troupes furent dirigées sur tous ces points, et les occupèrent sans résistance. Vainement la diète de Ratisbonne adressa des représentations. Louis n'y répondit qu'en réunissant secrètement en Alsace vingt mille hommes, qui investirent Strasbourg, et sommèrent cette ville de reconnaître le roi de France pour maître, en vertu d'un arrêt du parlement de Brisach, qui lui adjugeait toute l'Alsace en pleine souveraineté. La résistance était impossible; les magistrats se laissèrent séduire ou effrayer; et la ville qui, dans la dernière guerre, avait été tant de fois une porte ouverte aux ennemis de la France, capitula, sous condition qu'elle conserverait ses libertés, ses magistrats, ses revenus, l'exercice de la religion luthérienne (30 septembre 1679). Louis y fit son entrée en triomphe, et Vauban commença les immenses travaux qui devaient faire de cette place le boulevard de la France (*).

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Mais la paix de Riswick, conclue le 30 octobre 1697, en confirmant les traités de Westphalie et de Nimègue, annula les arrêts des parlements de Metz, Besançon et Brisach; et Louis XIV s'engagea à restituer à l'Empire tout ce qu'il avait occupé, soit pendant la guerre, soit auparavant, sous le nom de réunions. Cependant la ville de

(*) Lavallée, Histoire des Franç., t. III, P. 258.

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Chambre des blés, juridiction établie dans le parlement de Paris le 11 juin 1709, pour connaître de toutes les questions relatives au commerce des blés. Cette chambre n'eut pas une année d'existence; elle fut supprimée le 4 avril 1710.

Chambre des décimes. Voyez DéCIMES et Bureau des décimes.

Chambre des fiefs. Voyez Chambre des comptes.

Chambre des monnaies. Voy. Cour des monnaies.

Chambre des pairs. On donnait quelquefois ce nom, avant la révolution, à la grand' chambre du parlement de Paris, parce que c'était dans cette chambre que se réunissait cette compagnie, quand les princes et les pairs venaient siéger avec elle. (Voyez PAIRS et PARLEMENT.)

Chambre des prélats, nom par lequel on désignait aussi quelquefois la grandchambre du parlement de Paris, parce que, suivant une ordonnance de Philippe le Bel (22 mars 1302), il devait toujours y avoir au moins deux prélats parmi les membres de cette compagnie. (Voy. PARLEMENT.)

Chambre des requêtes. Voyez PAR

LEMENT.

Chambre des terriers. Voyez Chambres des comptes.

Chambre des vacations. C'est celle qui, dans les cours et tribunaux, est chargée de faire le service et de rendre la justice dans les affaires urgentes, pendant le temps des vacances. (Voyez d'ailleurs les articles PARLEMENT et VACANCES.)

Chambre dorée du palais, nom par lequel on a quelquefois désigné la grand chambre du parlement de Paris, parce que Louis XII en avait fait

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dorer le plafond. Guillaume Poyet, chancelier de France, fut condamné par arrêt du parlement de Paris, du 23 avril 1545, en la chambre dorée du palais. [Voyez plus bas (Chambre (grand")].

Chambre du Châtelet. Voyez CHA

TELET.

Chambre du domaine, nom sous lequel on désignait, avant la révolution, la réunion des vingt-directeurs de la régie chargée, par une ordonnance du 25 septembre 1774, d'administrer le domaine de la couronne. Ces directeurs étaient subordonnés au ministre de la maison du roi.

Chambre du trésor, juridiction qui jugeait en première instance les affaires relatives au domaine du roi, et dont l'appel ressortissait au parlement.

Chambre du visa, nom que l'on a donné aux deux dernières chambres de justice, mais particulièrement à celle qui, après la chute du système de Law, fut établie pour juger les malversations commises par les préposés au visa des billets de la banque. Elle se composait de quatre conseillers d'État, de douze maîtres des requêtes, d'un procureur général, d'un rapporteur et d'un greffier. Quatorze accusés y comparurent, et plusieurs d'entre eux furent condamnés à mort. (Voyez LAW et VISA.) Chambre ecclésiastique. Voyez DéCIMES et Bureau des décimes.

Chambre (grand'), nom que l'on donnait à la première et à la principale chambre de chaque parlement. C'était le lieu où toute la compagnie se rassemblait et où le roi tenait ses lits de justice. C'était là que se faisaient les enregistrements, et que l'on plaidait les appellations verbales, les appels comme d'abus, les requêtes civiles et autres causes majeures.

Quelquefois, par le terme de grand chambre, on entendait aussi les magistrats qui y tenaient leurs séances.

La grand' chambre du parlement de Paris s'appela d'abord la chambre des plaids, camera placitorum. C'est en 1342, dans une ordonnance de Philippe VI, que l'on trouve, pour la première fois, le nom de grand'chambre.

Cette chambre se composait alors, suivant une autre ordonnance du même prince, de trois présidents, quinze conseillers-clercs, et quinze laïques. (Voyez Parlement.)

Chambre mi-partie, juridiction établie dans chaque parlement pour juger les procès où des gens de la religion réformée étaient intéressés. La moitié des juges devait appartenir à cette religion, et c'est de là que ces chambres avaient tiré leur nom.

Le premier des édits de pacification qui donna aux religionnaires quelques priviléges de ce genre, fut celui du mois d'août 1570. Il leur fut en effet accordé, par l'article 55 de cet édit, la faculté de récuser, dans chaque chambre du parlement où ils auraient un procès, quatre conseillers pour le fait de religion, indépendamment des autres récusations de droit qu'ils pourraient faire. La même faculté était accordée aux catholiques.

Un autre édit du mois de mai 1576 établit, au parlement de Paris, une chambre mi-partie, composée de deux présidents et de seize conseillers; cette chambre allait tenir ses séances à Poitiers, trois mois de l'année, pour y rendre la justice aux habitants des provinces de Poitou, Angoumois, Aunis et la Rochelle.

Il en fut établi de semblables à Montpellier, pour le ressort du parlement de Toulouse, et dans chacun des parlements de Dauphiné, Bordeaux, Âix, Dijon, Rouen et Bretagne. Celle du parlement de Dauphiné siégeait, les six premiers mois de l'année, à SaintMarcellin, et les six autres mois à Grenoble. Celle de Bordeaux siégeait aussi une partie de l'année à Clérac.

Les édits suivants apportèrent quelques changements à cet état de choses; les chambres mi-parties de Paris et de Rouen furent remplacées, en 1598 et 1599, par les chambres de l'édit; celles de Toulouse, Grenoble et Guyenne furent supprimées en 1679; mais les autres subsistèrent jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes. (Voyez Chambres de l'édit.)

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