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tout ce que nous avions pu recueillir sur la fabrication des terres cuites dans l'ancienne Gaule: une statuette au musée de Sèvres, divers débris de carreaux, de briques, de tuyaux, conservés dans quelques collections, sont tout ce qui nous reste des produits de la poterie gauloise. Les terres cuites gallo-romaines sont plus nombreuses; ce sont des vases, des briques, des tuyaux, et divers objets plastiques, comme des fragments de statues, où le bon goût s'unit à l'élégance; mais on ne peut en dire autant de la céramique au moyen âge : cette époque ne nous a laissé que des produits assez grossiers.

Les fabriques de terres cuites produisaient en France, en 1825, pour dix-sept millions cinq cent mille fr. de briques, tuiles, carreaux, tuyaux et pots à fleurs.

La plastique en terre cuite, si perfectionnée chez les anciens, oubliée au moyen âge, et si grossièrement exécutée dans les derniers siècles, a subi depuis quelques années, comme toutes les autres industries, l'influence du goût et des arts; on a vu aux expositions de 1834 et de 1839 des morceaux en terre cuite d'une exécution assez remarquable. Nous citerons entre autres les pièces plinthotomiques de MM. Virebent de Toulouse; ce sont des ornements en terre cuite, destinés à la construction et surtout à la décoration des bâtiments. Pour rendre ces monuments plus solides et susceptibles d'une plus grande perfection, ces habiles fabricants ont imaginé de les composer de deux pâtes différentes superposées, dont Pune, plus grossière, sert comme de doublure à la pâte extérieure. On conçoit l'importance de ce procédé qui rend facile et peu coûteuse la décoration des habitations. Comme exemple, ces messieurs avaient exposé en 1839 un tombeau, de grande dimension, et remarquable à beaucoup d'égards. On a aussi essayé de donner aux planchers formés de carreaux en terre cuite un caractère artistique, c'est-àdire, de former avec des carreaux de couleur et de formes diverses des es

pèces de mosaïques. Il serait à désirer que ce genre de perfectionnement se répandît et fit renaître un art qui avait pris un si grand développement aux treizième et quatorzième siècles.

2° Poterie commune. Ces pote ries, composées d'argile ordinaire, de marne argileuse et de sable, et enduites d'un vernis coloré par le cuivre et le manganèse, sont les plus répandues à cause de leur peu de cherté. On conçoit tout l'intérêt qui s'attache à une fabrication qui intéresse la masse générale des citoyens. Nos poteries, toutefois, sont en général peu soignées, les formes en sont grossières, et cependant ce serait un moyen excellent de répandre le goût du beau dans les masses. Les Espagnols n'ont point comme nous négligé le dessin et l'élégance dans les formes de leurs vases; leurs alcarazas de Valence sont au contraire d'une perfection de style que nous devrions nous efforcer d'imiter..

Parmi les applications de la poterie à la décoration, nous citerons l'emploi des carreaux d'argile vernis pour le pavage des chambres. Ce genre de décoration, imité des azulejos des Arabes, paraît avoir été assez commun au moyen âge. On formait ainsi des planchers représentant des échiquiers pour l'amusement des soldats de garde dans les châteaux, ou bien des rosaces, des entrelacs, des animaux, des figures de blason, des chasses, etc. Les couleurs étaient vives, et obtenues par les oxydes métalliques dont le vernis était formé; le dessin de ces compositions était facile et assez agréable. Le musée céramique de Sèvres contient plusieurs carreaux de ce genre, et on peut lire des descriptions intéressantes de parquets semblables dans les Archives de la Normandie par Dubois, t. Ier, p. 109. et dans les Antiquités anglo-normandes de Ducarel. Cet usage subsista jusque vers le dix-septième siècle. Les principales fabriques de poteries sont maintenant à Paris, à Epernay et à Magnac-Laval; elles produisaient en 1825 pour quinze millions de marchandises.

3o Faience commune. La pâte de cette espèce de faïence est composée d'argile, de marne argileuse et de sable; mais l'argile a été lavée; l'enduit qui la recouvre est un émail opaque ordinairement stannifère.

On n'est pas d'accord sur l'origine de cette faïence. Suivant les uns, elle aurait été découverte en Provence', dans le bourg de Fayence, d'où elle aurait tiré son nom; d'autres la font venir de Faënza, ville de la Romagne; d'autres de Majorque; d'autres enfin en attribuent l'invention aux peuples de l'Orient, et plus spécialement aux Arabes, qui l'auraient importée en Espagne, d'où elle se serait ensuite répandue dans toute l'Europe. Cette dernière opinion nous paraît la plus probable. On faisait en effet en Orient, à une époque très-reculée, des poteries assez semblables à nos faïences; et les premières faïences connues en Europe sont évidemment d'origine orientale ce sont les azulejos, ou carreaux de faience émaillée de diverses couleurs (*) exécutés d'abord par les Arabes, qui donnèrent ainsi naissance aux faïenceries de Valence, puis à celles de Majorque, et enfin à celles de Faenza. Les faïences italiennes que Lucas della Robbia sut décorer de si admirables peintures, et avec lesquelles il fit de si belles sculptures, furent d'abord appelées maiolica ou majolica, du nom de l'île de Majorque. Ce fut pendant le règne de Henri II, que l'illustre Bernard de Palissy trouva les procédés des faïenciers italiens, et produisit ses rustiques figulines (**). Cependant la France n'eut pas de faïenceries avant 1603. Le premier établissement de ce genre fut formé vers cette époque à Nevers; mais en général, cette industrie a fait chez nous peu de progrès. Les principales fabriques de faïence sont maintenant à Paris, Sceaux, Rouen, Nevers, Lunéville, Saintes, Forges-les-Eaux, Tours,

(*) Voyez sur ce sujet dans l'Encyclopédie nouvelle, l'art. Email, par M. L. Dussieux, et le Magasin pittoresque, ann. 1839, art. Histoire de la manufacture de Sèvres.

(**) Voy. PALISSY (Bernard de).

Uron, Longwy, Nîmes. Parmi les perfectionnements apportés dans ces derniers temps à la fabrication de la faïence, nous devons signaler l'emploi de l'acide borique pour durcir l'émail.

4° Faïence fine. On distingue deux espèces de faïence fine, ou anglaise : la faïence fine tendre ou terre de pipe, et la faïence fine dure; la pâte est formée d'argile plastiqué lavée et de silex broyé fin; l'enduit est vitreux, siliceux et plombifère. Pour obtenir la terre de pipe, on ajoute à cette pâte une certaine quantité de craie. La poterie en terre de pipe est presque abandonnée; la faïence fine dure, ou porcelaine opaque (iron stone, poterie de fer des Anglais), a remplacé cette fabrication, dont les produits sont fort mauvais à tous égards. Les premiers essais bien constatés de la fabrication en France des faïences fines anglaises, à pâte sonore et dense et à couverte duré, sont dus à M. SaintAmans, et remontent à 1824. Aujour d'hui, les manufactures de Creil, Montereau, Choisy, Toulouse, Arboras, Bordeaux, Sarreguemines, Paris, Saint-Gaudens, donnent des produits qui ne sont en rien inférieurs à ceux des fabriques anglaises. Les perfectionnements obtenus sont dus à l'introduction de l'acide borique dans la composition du vernis, qui se trouve durci, et du kaolin dans la masse de la pâte. On doit aussi signaler une amélioration notable dans la forme des vases, dans le choix des ornements, et divers essais pour imprimer sur ces vases au moyen de la lithographie.

Poterie de grès. La pâte de cette poterie est composée d'argile plastique dégraissée par du sable, du silex ou du ciment de grès. L'enduit en est vitreux, salin ou plombifère. La cuisson demande une haute température. On distingue aussi deux espèces de poteries de grès les grès communs et les grès fins. La fabrication de ces derniers, qui est pratiquée depuis un temps immémorial par les Chinois et les Japonais, n'est connue en Europe que depuis le dix-huitième siècle, époque où l'Allemand Boettcher en obtint en cherchant à fabriquer de la porce

laine. Wedgwood naturalisa ensuite cette industrie en Angleterre; quant à la France, elle ne la possède que depuis la restauration, époque où nous avons vu qu'elle s'appropria aussi l'industrie des faïences fines dures. Ces deux fabrications ont en effet assez de rapports entre elles, et se font ordinairement dans le même établissement.

Les poteries de grès communes sont plus anciennement connues en Europe. L'Allemagne et l'Italie en produisaient dès le commencement du seizième siècle, dont la forme, les ornements en relief et les peintures étaient souvent d'assez bon goût. Les grès de Nuremberg jouissaient même alors d'une sorte de célebrité. La France possédait aussi à la même époque,des fabriques sembla bles,entre autres celles de Bayeux (*). Les principales fabriques de poteries de grès existant aujourd'hui en France, sont, pour les grès communs, celles de Saveignies, Saint-Amand, le Montet, Martin-Camp, Sartpoterie, le Montet; pour les grès fins, celle de Sarreguemines, où M. Utzschneider a porté la fabrication à un degré supérieur, pour la qualité et le bon goût, enfin celle de Paris et celles de plusieurs villes déjà indiquées.

6' et 7°. Porcelaine dure et tendre.La porcelaine n'est connue en Europe que depuis la découverte de la route des Indes par le cap de Bonne-Espérance. C'est aux Portugais que nous sommes redevables de cette précieuse poterie, dont le nom vient d'un mot de leur langue, porcolana, vaisselle de terre. Quoi qu'il en soit, la porcelaine fut bientôt universellement recherchée, surtout à cause de la propriété qu'elle a de supporter sans se casser une trèshaute température. Pendant longtemps, on se contenta d'aller la chercher à la Chine. Cependant, dès 1695, il y avait à Saint-Cloud, Chantilly, Orléans, Villeroy, des manufactures où l'on fabriquait une imitation de la porcelaine chinoise, et qui, de fait, ne produisaient qu'un verre dur et trans

() Voyez Pluquet, Essai historique sur Bayeux, ch. 29.

lucide, composé de nitre, sel, alun, soude, gypse et sable, et fondant au feu. Cette imitation est connue sous le nom de porcelaine tendre, frittée ou vitreuse. On en établit bientôt de nouvelles fabriques à Arras, Tournay, St-Amand-les-Eaux, etc.

Piganiol citait, en 1718, les produits de ces manufactures comme fort remarquables. Suivant Félibien (*), les porcelaines de Saint-Cloud égalaient presque, en 1737, celles qui venaient de la Chine.

Un chimiste saxon, Boettcher, essaya en 1702 de doter sa patrie de la fabrication de la porcelaine. Nous avons dit qu'au lieu de faire de la porcelaine, il fit des grès fins; mais ses poteries imitaient la porcelaine chinoise. Toutefois, elles en différaient entièrement par leur pâte. Cependant Auguste II, électeur de Saxe, en établit une manufacture à Meissen et anoblit Boettcher. Mais un autre chimiste allemand, Tschirnhausen, découvrit en 1710 la composition de la véritable porcelaine, dont la pâte est, comme l'on sait, composée de kaolin. L'Allemagne étant riche en gisements de cette substance, plusieurs manufactures de porcelaine s'élevèrent rapidement.

En France, on continuait toujours à fabriquer de la porcelaine tendre ; l'on en créa, en 1738, au château de Vincennes une fabrique, à l'établissement de laquelle le marquis de Fulvy consacra toute sa fortune. Nous ne voulons pas empiéter sur l'histoire de la manufacture de Sèvres, l'une de nos gloires nationales; cependant nous devons dire ici que la fabrique de Vincennes fut en 1750 transportée à Sèvres, et qu'alors on y faisait encore de la porcelaine tendre. Mais bientôt le secret de la porcelaine dure fut apporté en France par un Strasbourgeois. On fit alors venir du Palatinat le kaolin nécessaire, et l'on put faire à Sèvres de la porcelaine véritable. Enfin, en 1768, on trouva à Saint-Yrieix, près Limoges, une argile qu'un habile chimiste, Macquer (voyez ce nom), re

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connut être du kaolin. Dès lors la manufacture de Sèvres prit une activité nouvelle; et, depuis, les admirables produits de cette manufacture ont donné à la porcelaine française une incontestable supériorité sur celles de toutes les autres nations (voyez SEVRES).

Nous ne traiterons pas ici de l'histoire de la peinture sur porcelaine, considérée soit comme produisant des objets de luxe, soit comme moyen de conserver l'image des chefs-d'oeuvre de la peinture à l'huile; ces détails trouveront mieux leur place dans l'article que nous consacrerons à la manufacture de Sèvres. Cependant nous devons dire qu'il y a tout lieu de se féliciter du bon goût que l'on remarque aujourd'hui dans la décoration et dans les formes des vases en porcelaine. Les formes de mauvais goût passent de mode, et l'on revient à une imitation mieux comprise des vases antiques et des vases de la renaissance; et même dans les objets les plus simples on recherche un dessin pur et une certaine élégance. La fabrication et l'application des couleurs vitrifiables ont fait aussi d'immenses progrès, que l'on doit attribuer aux progrès de la science en général, et surtout à l'intelligente impulsion donnée par la manufacture de Sèvres, dont le savant directeur, M. Brongniart, a compris qu'une manufacture royale, pour être à la tête de l'industrie, devait faire tous les essais, toutes les expériences qui peuvent en agrandir le domaine et répandre les découvertes, utiles, tout en conservant les bonnes méthodes et les saines traditions.

Les principales manufactures de porcelaine sont celles de Sèvres, Paris, Limoges, Villedieu (Indre), Conflans, Bayeux, Orchamps (Jura), Fontainebleau, etc. (*).

Nous terminerons cet exposé rapide de l'histoire de l'art céramique, et de son état actuel en France, par quelques mots sur un établissement unique au

(*) Voyez le rapport sur l'exposition des produits de l'industrie en 1839.

monde, nous voulons parler du musée céramique de Sèvres.

L'ancienne manufacture de Sèvres possédait une belle collection de vases étrusques qui fut dispersée en 1793. En 1806, M. Brongniart s'occupa, moins de la refaire, que de rassembler des échantillons de tous les produits de l'art céramique dans l'antiquité et dans les temps modernes. Dès 1824, il avait atteint son but. La collection qu'il a formée comprend la réunion de tout ce qui constitue l'art des poteries de toutes sortes, de tous les pays et de tous les temps. Ce musée est divisé en sept parties, dont chacune est consacrée à une section de l'art céramique. Un appendice est destiné à l'application des couleurs vitrifiables pour la porcelaine. Les galeries de ce musée contiennent des poteries égyptiennes, phéniciennes, chinoises, japonaises, grecques, romaines, étrusques, mexicaines, anciennes et modernes; enfin des produits de la céramique de tous les peuples y sont offerts à l'étude du savant comme de l'industriel.

CERCEY, seigneurie de l'ancien Auxois, aujourd'hui du département de la Côte-d'Or, érigée en baronnie en

1673.

CERDAGNE (comté de) dans les Pyrénées, appartenant en partie à la France, et en partie à l'Espagne. On pense que son nom est dérivé de celui des Ceretani, anciens habitants du nord de l'Espagne. Mont-Louis est la capitale de la Cerdagne française, qui occupe environ soixante kilomètres carrés. En 1462, Juan II, roi d'Aragon, ayant besoin de secours contre les Catalans et les Navarrais révoltés, engagea à Louis XI pour deux cent mille écus les comtés de Cerdagne et de Roussillon. Lorsqu'il les réclama plus tard, on refusa de faire droit à ses réclamations. Cependant Charles VIII restitua, lors de son expédition d'Italie, ces deux comtés à l'Aragon; mais ils furent rendus à la France en 1659, par le traité des Pyrénées. (Voyez CATALOGNE.)

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fasse mention est Salomon, qui vivait vers 863; mais on ne peut donner une liste non interrompue de ses successeurs avant l'année 988. A partir de cette époque, les comtes de Cerdagne furent:

988, Guifred ou Wifred. 1025, Raymond, 'qui assista, en 1041, au concile de Tuluje, où l'on établit la paix et la trêve de Dieu.

1068, Guillaume-Raymond.

1095, Guillaume-Jourdain et Bernard-Guillaume. Le premier alla, en 1102, à la terre sainte avec Raymond, auquel il succéda, en 1105, dans toutes ses terres d'Orient. Mais il ne conserva que Tortose et la forteresse d'Archon; il mourut en 1109. Bernard son frère, qui était resté seul maître de la Cerdagne, étant mort en 1111, Raymond - Bérenger III, comte de Barcelone, lui succéda à titre de plus proche parent, et réunit la Cerdagne à ses États.

CERÉ (Jean-Nicolas), directeur du jardin botanique de l'Ile de France, naquit dans cette île en 1737. Il fut envoyé en France pour y faire ses études; arriva à Brest comme un enfant trouvé, et demeura plusieurs années chez une femme du peuple. Enfin, à force de recherches, ses parents parvinrent à le découvrir, et le placèrent au collège de Vannes, qu'il quitta ensuite pour aller perfectionner ses études à Paris. Il s'était d'abord destiné au génie; mais la guerre ayant éclaté dans l'Inde en 1757, il fut nommé officier de marine, fit deux campagnes sur l'escadre du comte d'Aché, et se fixa, en 1759, à l'Ile de France, où son père, mort depuis sept ans, lui avait laissé des biens considérables. Lorsqu'en 1766, Poivre fut nommé intendant de l'Ile de France, il trouva dans Ceré un habile collaborateur. Le successeur de Poivre ayant négligé ou détruit plusieurs plantations d'arbres à épiceries, tout aurait péri, si Ceré, nommé, en 1775, directeur du jardin royal de l'Ile de France, ne lui eût opposé une vigoureuse résistance. I fit à ses propres frais de nombreuses pépinières de marcandiers,

de poivriers, de gérofliers, de cannelliers; et, après les avoir multipliés dans les îles de France et de Bourbon, il en envoya des plants aux Antilles, à la Guyane et à Cayenne, avec des instructions sur la manière de les cultiver; ce fut ainsi que Ceré affranchit sa patrie du tribut qu'elle payait aux Hollandais pour les productions des Moluques et de Ceylan. Il ne négligeait pas non plus d'acclimater à l'Ile de France et d'y multiplier les plantes et les arbres de l'Amérique, de l'Inde et de la Chine, les fruits et les légumes de l'Europe. Le jardin botanique, dont la direction lui était confiée, passait pour une des merveilles du monde; on y cultivait plus de six cents arbres ou arbustes de diverses contrées. Aussi Ceré pourvoyait-il les jardins d'Europe de toutes les productions des tropiques; la collection de plantes qu'il envoya, en 1782, à l'empereur d'Allemagne, était la plus riche qui fût venue jusqu'alors des pays chauds. Ceré accueillait avec bienveillance les voyageurs, les naturalistes; facilitait leurs recherches, et les aidait de tous ses moyens ; il était en correspondance suivie avec plusieurs savants; il envoya à Buffon, à Daubenton, à Thouin, et à la Société d'agriculture de Paris, un grand nombre de mémoires. Cette société lui décerna, en 1788, une médaille d'or; elle fit imprimer, dans son recueil de 1789, un mémoire de lui, sur la culture de diverses espèces de riz à l'Ile de France. Napoléon, par un décret daté d'Austerlitz, lui confirma le titre de directeur du jardin botanique de l'Ile de France, et lui accorda une pension de six cents francs. Ce savant modeste et bienfaisant est mort le 2 mai 1810, à soixante et douze ans.

CÉRÉA (combat de). Voyez ADIGE (campagne de l'), t. I, p. 108.

CÉRÉMONIAL. Aucun document ne nous apprend qu'il y ait eu rien de semblable en France sous la première race, à moins qu'il ne faille considérer comme un cérémonial les présents que les grands étaient tenus d'offrir au roi

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