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qu'elle s'aperçut qu'ils pouvaient se passer d'elle. Ils voulaient une guerre ouverte, elle préféra une guerre de trahison. Elle accorda une trêve aux calvinistes, attira leurs chefs dans Paris sous le prétexte de consacrer la pacification et d'assister au mariage du prince de Béarn avec la princesse Marguerite. Quand ils furent tombés dans le piége, elle les fit égorger. Le nom du massacre de la Saint-Barthélemy est à jamais inséparable de celui de Catherine de Médicis. Qu'on ne dise pas que c'est un acte national; ce qui était national, c'était le besoin d'empêcher les calvinistes d'ébranler les fondements de la foi paternelle et les bases de l'ancienne monarchie; mais le caractère bien connu de la nation répugnait aux mesures criminelles qui ont été employées. L'idée d'une boucherie ne pouvait venir que de l'étranger, qui avait intérêt à affaiblir la France. Conçue par Catherine de Médicis ou peut-être par le duc d'Albe, la Saint-Barthélemy fut exécutée par une bande de fanatiques, à la tête de laquelle figuraient des Italiens dévoués à la reine. Elle excita les applaudissements de la cour de Rome, elle excita surtout les applaudissements de l'Espagne. Le peuple, déchaîné par les agents de Catherine de Médicis et par ceux des Guises, céda à un premier mouvement de fureur; mais bientôt l'indignation générale fut telle, que, loin de persé vérer dans cette abominable voie, on laissa les calvinistes réparer leurs pertes. Sans la politique suivie par Catherine de Médicis depuis sa première régence, la continuation du système de mesures répressives employé par François Ier et Henri II aurait suffi pour sauver la religion de l'État, et personne en France n'aurait eu l'idée d'une monstruosité de ce genre. Sans Catherine de Médicis, personne en France n'aurait eu l'impudeur d'attirer les chefs des rebelles à Paris, sous prétexte d'une fête, et de donner le signal de leur immolation : sur elle seule doit rejaillir le sang versé à la Saint-Barthélemy.

Mais ce qui peut-être est plus infâme encore, c'est qu'elle traita de nouveau avec les princes calvinistes, lorsqu'elle s'aperçut que son crime avait servi la cause des Guises et augmenté l'audace du parti protestant. Ainsi, en rentrant dans son ancien système de bascule, elle préparait les éléments d'un nouveau massacre. S'il est permis de sonder les profondeurs de l'âme d'une pareille femme, il est probable que la Saint-Barthélemy n'était que le début d'un horrible drame qui devait se diviser en trois actes. La réconciliation de la reine avec les cal vinistes lui aurait fourni le moyen de se débarrasser des Guises, comme son alliance avec ces derniers lui avait permis de faire tomber la tête de Coligni et des principaux chefs du parti protestant. Les Guises abattus, rien de plus facile que d'achever les protestants en se mettant à la tête de l'immense majorité de la nation. Alors Catherine de Médicis aurait solidement assis sa domination sur la ruine de tous les chefs de factions. Mais pour que ce plan infernal put réussir, il aurait fallu que Henri III se laissât gouverner lui-même. Moins docile que Charles IX, il voulut se soustraire au joug maternel, et réaliser, pour son propre compte, les projets que Catherine avait eu l'imprudence de lui communiquer ou qu'il avait devinés lui-même. La manière dont il fit assassiner le duc de Guise montre qu'il était bien digne de sa mère. Lorsque Catherine de Médicis se vit supplantée par son propre fils qui la redoutait encore plus qu'il ne redoutait la ligue, un cruel désespoir s'empara de son âme; elle lui prédit ce qui allait arriver, et elle mourut le 5 janvier 1589, emportée par une fièvre violente. Henri III ne manifesta aucun regret et ne prit nul souci de ses funérailles. Son cadavre fut jeté dans un bateau et inhumé dans un tombeau plus que modeste. Digne fin d'une pareille vie! La seule chose qu'on puisse louer en Catherine, c'est son amour pour les beaux-arts; mais cela ne suffit pas pour faire oublier un demi-siècle de crines,

dont le premier remonte à l'empoisonnement du dauphin, sous le règne de François Ier, lorsque Catherine n'avait encore que dix-sept ans, et dont le dernier n'est même pas la SaintBarthélemy.

CATHERINOT (Nic.), avocat, né à Luçon, près de Bourges, en 1628, mort en 1689, rassembla de nombreux matériaux pour l'histoire de sa patrie. On raconte que pour répandre ses écrits, il avait la singulière habitude, toutes les fois qu'il venait à Paris, de les glisser dans les étalages des bouquinistes, sur les quais, en ayant l'air de regarder les livres. La Bibliothèque historique porte à plus de cent trente le nombre de ses ouvrages. Le plus curieux est sa Vie de mademoiselle Cujas.

CATHOLICISME. Nous ne parlerons pas ici de l'introduction de la religion chrétienne dans les Gaules, ce sujet sera traité à l'article CHRISTIANISME. Nous ne parlerons pas non plus des relations de la France avec le chef de l'Église catholique, l'article PAPAUTÉ devant contenir une histoire générale de ces relations. Cependant, comme la puissance des papes ne s'est pas établie d'une manière solide avant la fin du huitième siècle, et que le catholicisme naissant a puissamment influé sur la formation même de l'empire des Francs dans les Gaules, on ne saurait passer sous silence cette période de temps qui s'est écoulée du cinquième au huitième siècle, et qui est si importante dans l'histoire de la nationalité française et dans celle du catholicisme.

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fortune politique fut la conséquence de son alliance avec le clergé gaulois, qui était catholique. Cela est en effet de la dernière évidence, et aujourd'hui encore le souvenir de la conversion de Clovis est pour la France une tradition populaire.

Vers la fin du cinquième siècle, lorsque les invasions des Francs prirent un caractère plus marqué, le midi de la Gaule était déjà occupé par les Bourguignons et les Visigoths, les uns et les autres partisans de l'arianisme. Toujours sous l'influence romaine mais incapable de résister longtemps aux barbares qui le menaçaient de tout côté, le nord de la Gaule redoutait moins le joug des Francs que tout autre joug. On peut en dire autant du clergé de tout le reste de la Gaule, qui était resté attaché à l'église de Rome alors que le reste du monde faisait scission avec elle. Barbares pour barbares, il préférait les Francs encore idolâtres aux Bourguignons et aux Visigoths déjà convertis, mais convertis au culte de l'Orient. Il avait au moins l'espoir de leur faire embrasser ses croyances et de trouver en eux des instruments énergiques et en état d'assurer le triomphe du catholicisme dont le berceau était entouré d'ennemis. Le succès répondit d'autant plus vite à son attente, que les Francs comprenaient déjà instinctivement la supériorité du christianisme, et qu'en outre ils avaient besoin de devenir chrétiens pour effectuer plus facilement la conquête des Gaules, objet de leur ambition.

« La victoire de Tolbiac, dit M. de Sismondi, avait mis Clovis à la tête d'une puissante confédération germanique; mais sa conversion seule pouvait lui assurer la bienveillance et l'obéissance des Gaulois, au milieu desquels il voulait établir son empire. Clovis se hâta done d'accomplir le vœu qu'il avait fait à Clotilde et à son Dieu....Par un sort singulier, Clovis se trouva être, à cette époque, le seul roi civilisé ou barbare qui fit profession de la foi orthodoxe. L'empereur Anastase, en Orient, était tombé dans

quelque erreur obscure sur la doctrine de l'incarnation; le grand Théodoric, qui venait de fonder en Italie le royaume des Ostrogoths; Alaric, roi des Visigoths à Toulouse; Gondebaud et Godegisile, rois des Bourguignons; Trasamond, roi des Vandales en Afrique; le roi des Suèves en Espagne, dont le nom n'est pas connu, étaient tous ariens....... La conversion de Clovis fut pour les Gaulois et pour tout le clergé catholique un jour de triomphe. Un nouveau Constantin prenait la défense de l'Église, et de persécutée il lui promettait de la rendre persécutrice.

« Le pape Anastase adressa de Rome une lettre à Clovis pour le féliciter, et Avitus, évêque de Vienne, sentant déjà quelle conséquence pouvait avoir pour tout le clergé des Gaules la conversion d'un roi aussi vaillant, lui écrivit : Votre foi est notre victoire.

«En effet, dans les villes gauloises, qui, démembrées de l'Empire, n'étaient point encore envahies par les barbares, un clergé riche et puissant, secondé par la superstition des peuples, avait remplacé tous les autres pouvoirs de l'État. L'évêque, premier citoyen de la ville, était l'oracle de la municipalité, souvent son chef, et il s'arrogeait toutes les fonctions des comtes que l'empereur ne nommait plus. Les rois des Visigoths avaient exercé quelque persécution contre les catholiques; le premier intérêt des Gaulois était de ne pas tomber entre leurs mains; leur politique la plus naturelle, de se choisir un défenseur guerrier.

« Un chapitre de Procope, au livre premier de sa Guerre gothique, nous donne les seules notions qui nous soient parvenues sur l'alliance qu'une même foi religieuse fit contracter entre les Francs et les Gaulois. Il nous dit que les Armoriques, qui confinaient avec les Francs, après avoir été attaqués par eux et les avoir vaillamment repoussés, accepterent leur alliance; qu'ils convinrent de se réunir en un seul peuple, et de se régir par les mêmes lois ; qu'en même temps

les soldats romains, dispersés dans diverses provinces des Gaules, et ne pouvant plus avoir de communications avec l'ancienne ou la nouvelle Rome, furent également incorporés dans l'armée et la nation des Francs, dont ils accrurent subitement la puissance..... Aucune trace, il est vrai, de ce grand événement n'est demeurée dans aucun des historiens de France, ni dans aucune des lois des peuples barbares. Cependant, dès le moment de la conversion de Clovis, nous voyons le chef de trois mille guerriers devenir le souverain de la plus belle portion de la Gaule. Entre les années 497 et 500, espace de temps où Grégoire de Tours ne place aucun événement, tous les restes de la domination romaine disparurent, et toutes les provinces qui, soit réunies en confédération, soit éparses, n'avaient encore reconnu l'autorité d'aucun barbare, devinrent des parties de la monarchie des Francs. A la fin du cinquième siècle, ou vingtcinq ans après la suppression de l'empire d'Occident, la domination de Clovis s'étendait jusqu'à l'Océan, jusqu'à la Loire, où elle confinait avec celle des Vis goths; jusqu'au Rhône, où elle confinait avec les Bourguignons; et jusqu'au Rhin, où elle confinait avec les Allemands et d'autres Francs. >>

MM. Guizot et Châteaubriand, aussi bien que Mezeray, voient dans l'alliance du clergé catholique et des Francs le secret de l'elévation de ces derniers. M. Augustin Thierry lui-même partage cette opinion; suivant lui, Clovis, l'homme politique parmi les rois francs de la première race, mit sous ses pieds le culte des dieux du Nord dans le but de fonder un empire, et s'associa aux évêques orthodoxes pour la destruction des deux royaumes ariens. M. Michelet surtout a admirablement caractérisé ce grand événement; voici en quels termes i s'exprime : « Attila s'eloignait, et l'Empire ne pouvait profiter de sa retraite. A qui devait rester la Gaule? aux Goths et Burgundes, ce semble. Ces peuples ne pouvaient

manquer d'envahir les contrées centrales, qui, telles que l'Auvergne, s'obstinaient à rester romaines. Mais les Goths eux-mêmes n'étaient-ils pas Romains?..... Les Goths n'avaient que trop bien réussi à restaurer l'Empire. L'administration impériale avait reparu, et avec elle tous les abus qu'elle entraînait. L'esclavage avait été maintenu sévèrement dans l'intérêt des propriétaires romains. Imbus des idées byzantines dans leur long séjour en Orient, les Goths en avaient rapporté l'arianisme grec, cette doctrine qui réduisait le christianisme à une sorte de philosophie, et qui soumettait l'Église à l'État. Détestés du clergé des Gaules, ils le soupçonnaient, non sans raison, d'appeler les Franes, les barbares du Nord. Les Burgundes, moins intolérants que les Goths, partageaient les mêmes craintes. Ces defiances rendaient le gouvernement chaque jour plus dur et plus tyrannique. On sait que la loi gothique a tire des procédures impériales le premier modèle de l'inquisi

tion.

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La domination des Francs était d'autant plus désirée que personne peut-être ne se rendait compte de ce qu'ils étaient. Ce n'était pas un peuple, mais une fédération; plus ou moins nombreuse, selon qu'elle était puissante; elle dut l'être au temps de Mellobaud et d'Arbogast, à la fin du quatrième siècle. Alors les Francs avaient certainement des terres considérables dans l'Empire. Des Germains de toute race composaient, sous le nom de Francs, les meilleurs corps des armées impériales, et la garde même de l'empereur. Cette population flottante entre la Germanie et l'Empire se déclara généralement contre les autres barbares qui venaient derrière elle envahir la Gaule. Ils s'opposèrent en vain à la grande invasion des Bourguignons. Suèves et Vandales, en 406; beaucoup d'entre eux combattirent Attila. Plus tard, nous les verrons, sous Clovis, battre les Alemans, près de Cologne, et leur

fermer le passage du Rhin. Païens encore, et sans doute indifférents dans la vie indécise qu'ils menaient sur la frontière, ils devaient accepter facilement la relig on du clergé des Gaules. Tous les autres barbares à cette époque étaient ariens. Tous appartenaient à une race, à une nationalité distincte. Les Francs, seuls, population mixte, semblaient être restés flottants sur la frontière, prêts à toute idée, à toute influence, à toute religion. Eux seuls recurent le christianisme par l'Église latine, c'est-à-dire, dans sa forme complète, dans sa haute poésie. Le rationalisme peut suivre la civilisation, mais il ne ferait que dessécher la barbarie, en tarir la séve, la frapper d'impuissance. Placés au nord de la France, au coin nord-ouest de l'Europe, les Francs tinrent ferme et contre les Saxons païens, derniers venus de la Germanie, et contre les Visigoths ariens, enfin, contre les Sarrasins, tous également ennemis de la divinité de Jésus-Christ. Ce n'est pas sans raison que nos rois ont porté le nom de fils aînés de l'Église.

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L'Église fit la fortune des Francs. L'établissement des Bourguignons, la grandeur des Goths, maîtres de l'Aquitaine et de l'Espagne, la formation des confédérations armoriques, celle d'un royaume romain à Soissons sous le général Egidius, semblaient devoir resserrer les Francs dans la forêt Carbonaria entre Tournai et le Rhin. Ils s'associèrent les Armoriques, du moins ceux qui occupaient l'embouchure de la Somme et de la Seine. Ils s'associèrent les soldats de l'Empire, restés sans chef après la mort d'Egidius. Mais jamais leurs faibles bandes n'auraient détruit les Goths, humilié les Bourguignons, repoussé les Allemands, si partout ils n'eussent trouvé dans le clergé un ardent auxiliaire, qui les guida, éclaira leur marche, gagna d'avance les popula

tions.

Clovis ne commandait encore qu'à la petite tribu des Francs de Tournai, lorsque plusieurs bandes

suéviques, désignées sous le nom d'All-men (tous hommes ou tout à fait hommes), menacèrent de passer le Rhin. Les Francs prirent les armes, comme à l'ordinaire, pour fermer le passage aux nouveaux venus. En pareil cas, toutes les tribus s'unissaient sous le chef le plus brave. Clovis eut ainsi l'honneur de la victoire commune. Il embrassa, en cette occasion, le culte de la Gaule romaine. C'était celui de sa femme Clotilde, nièce du roi des Bourguignons...

« Cette union de Clovis avec le clergé des Gaules semblait devoir être fatale aux Bourguignons. Il avait déjà essayé de profiter d'une guerre entre leurs rois Godegisile et Gondebaud. Il avait pour prétexte contre celui-ci son arianisme et la mort du père de Clotilde que Gondebaud avait tué; nul doute qu'il ne fût appelé par les évêques. Gondebaud s'humilia. Il amusa les évêques par la promesse de se faire catholique. Il leur confia ses enfants à élever. Il accorda aux Ro

mains une loi plus douce qu'aucun peuple barbare n'en avait encore accordé aux vaincus. Enfin, il se soumit à payer un tribut à Clovis.

«Alaric II, roi des Visigoths, partageant les mêmes craintes, voulut gagner Clovis, et le vit dans une île de la Loire. Celui-ci lui donna de bonnes paroles; mais immédiatement après il convoque les Francs. « Il me dé« plaît, dit-il, que ces ariens possèdent « la meilleure partie des Gaules; allons << sur eux avec l'aide de Dieu, et chas<< sons-les; soumettons leur terre à no« tre pouvoir; nous ferons bien, car « elle est très-bonne. >>

« Loin de rencontrer aucun obstacle, il sembla qu'il fût conduit par une main mystérieuse. Une biche lui indiqua un gué dans la Vienne. Une colonne de feu s'éleva pour le guider, la nuit, sur la cathédrale de Poitiers. Il envoya consulter les sorts à SaintMartin de Tours, et ils lui furent favorables. De son côté, il ne méconnut pas d'où lui venait le secours. Il défendit de piller autour de Poitiers.

vase

Près de Tours, il avait frappé de son épée un soldat qui enlevait du foin sur le territoire de cette ville, consacrée par le tombeau de saint Martin. « Où est, dit-il, l'espoir de la victoire, si nous offensons saint Martin?» Après sa victoire sur Syagrius, un guerrier refusa au roi un sacré qu'il demandait dans son partage pour le remettre à saint Remi, à l'église duquel il appartenait. Peu après, Clovis, passant ses bandes en revue, arrache au soldat sa francisque, et, pendant qu'il la ramasse, lui fend la tête de sa hache : « Souvienstoi du vase de Soissons. Un si zélé défenseur des biens de l'Église devait trouver en elle de puissants secours pour la victoire. Il vainquit en effet Alaric à Vouglé près Poitiers, s'avança jusqu'en Languedoc, et aurait été plus loin si le grand Théodoric, roi des Ostrogoths d'Italie et beau-père d'Alaric II, n'eût couvert la Provence et l'Espagne par une armée, et sauvé ce qui restait au fils encore enfant de ce prince, qui, par sa mère, se trouvait son petit-fils.

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Nous n'en finirions pas si nous voulions multiplier les citations. Tous les événements qui ont suivi, aussi bien que ceux qu'on vient de lire dans ces différents passages empruntés à MM. Sismondi, Augustin Thierry et Michelet, témoignent que cette main mystérieuse, qui aplanissait partout les obstacles en faveur des Francs, c'était la main des évêques et du clergé catholique. Avec le secours de ce même clergé qui avait consolidé leur puissance et aidé à leur triomphe sur les Visigoths et les Bourguignons, les Francs devinrent les chefs militaires de la Gaule; et ils acquirent sur le reste des barbares une supériorité assez grande pour les grouper autour d'eux, en un seul faisceau, et en faire un contrepoids assez fort pour que l'Occident n'eût rien à craindre de l'accroissement prodigieux de la monarchie arabe, sou les successeurs de Mahomet. (Voy. CHARLEMAGNEe.)

Mais si le concours du clergé latin

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