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cle, né à Saint-Malo, avait déjà entrepris quelques voyages sur l'Océan, lorsqu'il fit, au grand amiral de France, Philippe de Chabot, la proposition d'aller explorer la partie nord de l'Amérique, alors désignée sous le nom de Terres-Neuves. L'amiral accueillit favorablement le projet de Cartier qui fut autorisé par François Ier à le mettre à exécution. Déja, dix ans auparavant, ce prince avait envoyé le Florentin Jean Verazzano visiter les parages de l'Amérique septentrionale, dans l'espoir qu'on découvrirait enfin un passage vers le Japon. Jacques Cartier partit de Saint-Malo en 1534, avec deux navires de soixante et un hommes d'équipage chacun, reconnut une grande partie des côtes du golfe Saint-Laurent, et prit possession du pays au nom du roi. Au retour de ce navigateur en France, le gouvernement, d'après son rapport, résolut de former un établissement dans cette partie de l'Amérique du Nord. Cette fois (1535), Jacques Cartier remonta le fleuve SaintLaurent, et s'avança à sept ou huit lieues au delà de l'endroit où depuis fut bâtie la ville de Québec. Les trois bâtiments qui composaient la flottille mouillèrent près de l'embouchure d'une rivière affluente, appelée d'abord SainteCroix par l'explorateur, mais à laquelle on donna depuis le nom de JacquesCartier. Celui-ci continua ses découvertes sur des canots, à cause des difficultés que le fleuve présentait aux gros bâtiments, et parvint jusqu'au lieu où fut bâtie plus tard la ville de Montréal, à cent cinquante lieues de l'embouchure du Saint-Laurent. Il visita la contrée, communiqua avec les habitants, et gagna leur amitié. Il revint ensuite hiverner à la rivière SainteCroix, où les équipages souffrirent beaucoup du froid et du manque de rafraîchissements. Ils furent attaqués du scorbut, fléau alors peu connu des marins européens. Mais un chef du pays ayant indiqué à Cartier un arbre dont les feuilles et l'écorce, prises en infusion, avaient opéré sa propre guérison, les Français firent usage de ce remède, et s'en trouvèrent bien. Ce

pendant cette maladie avait déjà fait de tels ravages que Cartier fut obligé d'abandonner un de ses bâtiments, faute d'équipage pour le manœuvrer. Il partit le 6 mai 1536, et trouva le passage qu'il avait déjà supposé exister au sud de Terre-Neuve, ce qui compléta la découverte du fleuve et du golfe Saint-Laurent. Il arriva le 16 juillet suivant à Saint-Malo, et fut renvoyé, en 1540, dans le fleuve SaintLaurent. Mais le vice-roi que Francois Ir avait nommé pour gouverner le pays nouvellement découvert, n'étant parti que dix-huit mois après Cartier, celui-ci, abandonné à ses propres ressources et pressé par la disette, fut une seconde fois forcé de revenir en France. Il arriva à Saint-Malo en 1542. L'époque de sa mort est inconnue.

La première relation de ses voyages fut publiée sous ce titre: Brief récit de la navigation faite es isles de Canada, Hochelage, Saguenay et autres, Paris, 1545, in-8°; réimprimé à Rouen, 1598. Il en existe une traduetion italienne dans le troisième volume de la collection de Ramusio, Venise, 1565; on trouve le Précis du troisieme voyage (celui de 1542) dans le troisième et dernier volume de la collection d'Hakluyt.

CARTIER (Jean-Baptiste), violoniste, est né à Avignon le 28 mai 1765. Il y reçut les premières leçons d'un excellent professeur, l'abbé Walraef, chanoine de Saint-Pierre. Il vint à Paris en 1783, y prit des leçons de Viotti, et entra, en 1791, à l'orchestre de l'Académie royale de musique, où il resta jusqu'en 1817. Nommé, en 1804, membre de la chapelle de Napoléon, il fit plus tard partie de celle du roi. Quoiqu'il n'ait pas été attaché comme professeur au Conservatoire de musique, il a contribué, par ses ouvrages, à former les meilleurs élèves sortis de cette célèbre école, et tous les orchestres de Paris possèdent quelques-uns de ses élèves. En publiant les sonates de Corelli, de Porpora et de Nardini, il a popularisé en France la manière de ces trois grands maî

tres. Il a donné aussi l'Art du violon, excellent ouvrage qui sert de complément à la méthode de violon du Conservatoire, 1 vol, in-fol. C'est un choix des meilleures sonates prises dans les œuvres des premiers violonistes des écoles italienne, française et allemande. Cet ouvrage, auquel M. Cartier a ajouté depuis la Traduction de l'art de l'archet de Tartani, est d'une grande utilité. M. Cartier s'est formé une collection d'instruments à cordes très-curieuse pour l'histoire de la musique. Il vit aujourd'hui retiré à Marseille.

CARTIGNY (Jean), littérateur religieux, mort à Cambrai en 1580, est auteur d'un roman intitulé: le Voyage du chevalier errant, Anvers, 1557, in-8°. C'est le même ouvrage que le Chevalier errant, égaré dans la forêt des vanités mondaines dont si noblement il fut remis et redressé au droit chemin qui mène au salut éternel, Anvers, 1595, in-12. On a encore de lui des Commentaires sur l'Écriture sainte, et un Traité des quatre fins de l'homme, Anvers, 1558, 1573, in-16.

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CARTON-PIERRE (sculpture en). La sculpture en carton-pierre est-elle d'invention moderne? Est-ce par erreur qu'on a cru la retrouver à Fontainebleau, dans la salle des gardes; au Louvre, dans la chambre de Henri II? Sans juger le procès entre les anciens et les modernes, nous dirons que, lors de la restauration exécutée au Louvre et dans les palais de la couronne, on a cru reconnaître que les Sculptures étaient en feuilles de papier superposées, ou carton de poupée.

Les artistes avaient reconnu, depuis longtemps, que la nature molle de ce carton ne permettait pas de rendre les finesses et les contours délicats des ornements d'architecture, et ne pouvait servir qu'à des surfaces unies dont les détails n'ont pas de dessous.

Il fallait trouver une composition tout à la fois plus ferme et plus ductile, s'introduisant facilement dans les creux destinés au moulage, et capable

de reproduire tous les effets de la véritable sculpture.

Il y a soixante ans que M. Mézières résolut le problème en se servant du carton-pierre, qui réunit parfaitement toutes les conditions du programme. Il ne manquerait rien à cette composition si elle était moins sensible à l'action de l'humidité, et si l'on pouvait la rendre tout à fait imperméable sans augmenter sa dureté ni son poids.

Malgré cette imperfection, que l'on parviendra sans nul doute à corriger, le carton-pierre sert admirablement à mettre à la portée de toutes les classes le luxe de la sculpture; c'est dans la décoration intérieure des monuments et des appartements qu'elle trouve son application la plus féconde; car, grâce aux perfectionnements obtenus depuis quelques années, le carton-pierre peut satisfaire à tous les besoins de l'architecture.

Parmi les productions de cette industrie nouvelle, on peut citer la décoration de l'Opéra, celle du Théâtre-Francais, de l'Odéon, des théâtres de Lille, Strasbourg, Compiègne et Bruxelles; les sculptures faites à l'hôtel de ville pour les fêtes royales; la restauration des palais de Versailles, de Fontainebleau, de Saint-Cloud, de l'église de Meaux, par MM. Vallet et Huber, successeurs de M. Mézières ; les sculptures de Notre-Dame de Lorette et de la chambre des députés, par M. Romagnési; enfin les modèles anatomiques, moulés sur le cadavre, par M. Bernard. Ajoutons qu'appliquer, comme on l'a fait, la sculpture en cartonpierre à l'ornementation et à la décoration des églises, c'est employer un moyen sûr de répandre le goût des arts dans nos campagnes (*).

CARTOUCHE. On appelle cartouche la charge des armes à feu portatives. Sous le règne de Henri III, les soldats portaient, suspendues à une bandoulière qui passait par dessus l'épaule et était attachée à la ceinture,

(*) Extrait du rapport du jury sur l'exposition de l'industrie de 1839.

plusieurs petites boîtes cylindriques en bois ou en fer-blanc, couvertes de cuir et contenant chacune une charge de poudre, qu'on introduisait dans le canon des arquebuses, mousquets,etc... Plus tard on abandonna ce système, et l'on chargea les armes à feu avec une corne ou une poire nommée pulvérin, qui contenait la poudre que l'on faisait couler dans le canon. L'amorce était enfermée dans une poire ou corne d'amorce, de la même forme que le pulvérin, mais d'une plus petite dimension. L'une et l'autre se portaient suspendues en bandoulière. On adopta enfin, en 1690, l'usage des cartouches, mais pour la charge seulement; ce ne fut que pendant la guerre de 1744 que l'on commença à faire servir la cartouche à la charge et à l'amorce.

La cartouche dont on se sert aujourd'hui est un petit cylindre creux en papier, qui enveloppe la poudre et la balle composant la charge d'une arme à feu. Son diamètre est un peu moins fort que celui de l'arme à laquelle elle est destinée.

CARTOUCHE (Louis - Dominique ), voleur fameux, dont le nom est resté populaire, naquit à Paris, en 1693, dans la boutique d'un marchand de vins de la Courtille. Chassé du collége Louis le Grand où il étudiait, puis de la maison paternelle, il s'enrôla dans une troupe de brigands qui infestaient la Normandie, et revint ensuite exercer son nouveau métier à Paris. Il y forma une bande dont il prit le commandement absolu, et remplit bientôt la capitale et les provinces du bruit de ses vols et de ses assassinats. Après avoir longtemps échappé aux poursuites de la justice, il fut enfin arrêté dans un cabaret de la Courtille, en 1721. Conduit dans les prisons du Châtelet, il parvint à s'évader en perçant un mur, fut repris sur-le-champ et transféré à la Conciergerie. Son procès excita pendant plusieurs semaines dans la capitale une curiosité dont nous pouvons nous faire une idée par l'intérêt porté dans ces derniers temps à certains dé

bats criminels. De grands personnages et des dames de la première distinction allèrent le visiter. Le Théâtre - Français, les comédiens italiens représentèrent sur la scène ce héros d'une nouvelle espèce. Enfin, le parlement le condamna à être rompu vif. Il subit son supplice avec le courage et le calme qu'il avait constamment montrés jusque-là. Parmi les complices qu'il avait nommés à ses derniers moments, se trouvèrent un grand nombre de dames et de gentilshommes connus.

La biographie de Cartouche, ornée de son portrait gravé sur bois, se réimprime et se vend encore tous les ans à Paris avec un véritable succès de vogue. Le Théâtre de Legrand renferme la comédie intitulée Cartouche, qui fut jouée pendant le procès de ce brigand, et les amateurs recherchent avec intérêt un petit poëme en cent vers, composé sous le même titre par Granval, et suivi d'un Dictionnaire d'argot.

CARTULAIRES. Un cartulaire est un registre dans lequel sont transcrites les chartes concernant un pays, une église, une communauté ou même une seule personne. Les plus anciens cartulaires remontent au dixième siè cle, suivant Mabillon, qui fait honneur au moine Folquin du premier dont on ait connaissance. Mais le cartulaire de Folquin, et d'autres dont plusieurs lui sont antérieurs, sont moins des recueils de chartes que des chroniques dans lesquelles les auteurs ont inséré des actes relatifs à leurs abbayes. Ce furent les moines, qui, les premiers, recueillirent dans des registres les titres de leurs monastères. A l'exemple des moines, les évêques et les chapitres se mirent, au onzième siècle, à transcrire les titres de leurs églises. Puis, ils furent imités par les rois, les ducs, les comtes, les seigneurs et les communes.

Les cartulaires qui nous ont été conservés sont très-nombreux. La bìbliothèque du roi en possède environ quatre cents. Il en existe un grand nombre aux archives du royaume et dans la plupart des archives et des bi

bliothèques des départements. Les plus remarquables de la bibliothèque du roi sont ceux des abbayes d'Ainai de Lyon, de Saint-Cyprien de Poitiers, de Cluni, de Port-Royal; des églises de Grenoble, de Chartres, de Paris; le cartulaire des comtes de Champagne; ceux des villes de Marseille, Arles, Avignon, etc.; les cartulaires de Philippe-Auguste, etc. Les principaux cartulaires des abbayes du diocèse de Paris sont déposés aux archives du royaume. Celui de Saint-Victor de Marseille, que possède cette ville, est l'un des plus beaux et des plus anciens qu'on puisse voir.

Ces recueils sont d'une grande utilité pour la connaissance de la topographie, de l'histoire, des institutions et usages du moyen âge. Les actes qui y sont transcrits renferment les transactions des seigneurs avec leurs vassaux ou leurs serfs, et des serfs entre eux. Et comme ces transactions ont pour objet, non-seulement des biens meubles et immeubles, mais encore des droits féodaux et toute espèce d'obligations personnelles, elles reflètent, comme des miroirs fidèles, le tableau des diverses conditions des terres et des personnes.

Un assez grand nombre de cartulaires ont été publiés en Allemagne et dans les autres pays étrangers. Les editions de ce genre qui ont été données en France sont peu nombreuses. Elles ne comprennent guère que les cartulaires de l'abbaye d'Auchi, de l'église de Strasbourg, du prieuré de Perreci (dans le recueil de Pérard). Ce n'est que depuis ces dernières années que le gouvernement a formé le projet de publier les principaux cartulaires de France. Ceux de l'abbaye de Saint-Père de Chartres et de l'abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer ont paru au commencement de l'année 1841 (Paris, 3 vol. in-4o, 1840), et font partie de la collection des documents inédits sur l'histoire de France, publiés par les soins du ministre de l'instruction publique. Dire que ce travail est dû à M. Guérard, membre

de l'Institut, c'est dire qu'il est exécuté avec cette solidité d'érudition, cette sûreté de critique qu'on admire à bon droit dans tout ce qui est dû à la plume du savant professeur de l'École des chartes.

CARUS (M. Aur.), empereur romain, était né à Narbonne, selon Eutrope, Orose et les deux Victor, quoiqu'il eût voulu passer pour Romain, quand il fut élevé à l'empire par les soldats, après la mort de Probus en 282. Après des victoires remportées sur les Sarmates et sur les Perses, il mourut, vers la fin de 283, de maladie, suivant les uns, foudroyé dans sa tente, suivant les autres, ce qui a fait dire à M. de Châteaubriand, avec ce bonheur de pensée et d'expression qui lui est ordinaire : « Quand la terre fatiguée discontinuait le meurtre « de ses princes, le ciel s'en chargeait (*). »

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CARVALHO DA ESTE (bataille de). Le maréchal Soult, après l'embarquement des Anglais à la Corogne, avait pénétré en Portugal (mars 1809) et s'avançait vers l'intérieur de ce pays à travers la province de Tras-los-Montes. Chavès avait ouvert ses portes aux Français. Le général portugais Freire se retirait devant eux. Il lui avait été enjoint d'éviter tout engagement sérieux avant d'avoir opéré sa jonction avec un corps chargé de couvrir la ville d'Oporto. L'armée du général Freire se composait de troupes régulières, anglaises et portugaises, mais principalement de paysans nouvellement recrutés dans les provinces de Tras-los-Montes et d'Entre-Douroe-Minho. Ces paysans, encore mal disciplinés, mais confiants dans leur nombre, s'indignaient de céder le terrain à l'ennemi et demandaient à grands cris le combat. Déjà le duc de Dalmatie s'était avancé sur les hauteurs de Carvalho; et, de leurs positions en avant de Braga, les Portugais pouvaient apercevoir les avantpostes français. L'exaspération des séditieux fut alors portée au comble,

(*) Études historiques, t. I, p. 189.

et, lorsqu'ils virent que le général Freire se disposait à fever son camp avec ses troupes régulières, ils se jetèrent sur lui et le massacrèrent avec la plus grande partie de son état-major. Ils se donnèrent alors pour chef le baron d'Eben, officier hanovrien, et le forcèrent, sous peine de la vie, à accepter le commandement.

Celui-ci craignant, s'il imitait la conduite de son prédécesseur, d'avoir le même sort, se disposa aussitôt à prendre l'offensive. If fit, en conséquence, déborder par son aile droite la gauche des Français, adossée à des rochers qui leur coupaient la retraite, et emporter d'assaut le village de Linoso, situé en avant de leurs lignes. Cette position fut reprise par les Français; et le maréchal Soult ayant été informé que les Portugais se disposaient à une attaque générale, résolut de les prévenir.

Le 30 mars, il déploya ses troupes en bataille sur les hauteurs de Carvalho da Este. Le général Delaborde commandait la division du centre, et était soutenu par la division de dragons du général Lorge; le général Heudelet était à l'aile droite; le général Mer met commandait l'aile gauche et avait derrière lui la division de cavalerie légère du général Franceschi. Une batterie, placée en avant des lignes, donna le signal de l'attaque: la divi sion du centre s'ébranla aussitôt, et, sans répondre à la fusillade de l'ennemi, s'avança sur lui l'arme au bras. Cette marche audacieuse déconcerta les Portugais, et, au moment où les Français arrivaient sur eux, ils se débanderent et prirent la fuite. La cavalerie les poursuivit et en fit un horrible carnage; elle entra pêle-mêle avec les fuyards dans Braga, traversa cette ville et ne s'arrêta qu'à deux lieues au delà. Les pertes de l'ennemi furent considérables: son artillerie, ses drapeaux, ses bagages et ses caisses militaires tombèrent au pouvoir des vainqueurs. Le maréchal Soult établit son quartier général à Braga, et ses avant-postes prirent position à trois lieues en avant, à Tabossa, sur

la route d'Oporto. Les jours suivants, les villes de Barcelos et de Guimaraens, découvertes par la dispersion de l'armée portugaise, recurent des garnisons françaises.

CARY (Félix), antiquaire, fils d'un libraire de Marseille, naquit dans cette ville le 24 décembre 1699, et y mourut le 15 décembre 1754. « Il avait, dit « l'abbé Barthélemy, un beau cabinet de médailles, et une précieuse col«lection de livres assortis à son « goût. » En 1752, il fut nommé correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. On a de lui: 1° Dissertation sur la fondation de Marseille, sur l'histoire des rois du Bosphore cimmérien, et sur Lesbonax, philosophe de Mitylène, Paris, 1744, in-12; 2o Histoire des rois de Thrace et de ceux du Bosphore cim mérien, éclaircie par les médailles, Paris, 1752, in-4°. C'est son ouvrage le plus important. Il avait laissé manuscrit un dictionnaire provençal avec les étymologies; malheureusement ce travail est perdu. Les médailles du cabinet de Cary ont été achetées pour le cabinet des médailles et antiques de la bibliothèque du roi.

CARZE (le comte de), officier de mer, sur lequel nous n'avons aucun renseignement biographique, et qui peutêtre appartenait à la même famille que le comte de Carces. Deux historiens de l'ancienne marine écrivent son nom d'une manière différente: suivant l'un, cet officier se nommait Carse; suivant l'autre, Carze. Mais tous deux s'accordent pour lui donner la qualité de comte. Ils n'en font mention qu'à propos des événements maritimes du second siége de la Rochelle. A la san glante bataille du 27 octobre 1622, le comte de Carze servait sous les ordres du duc de Guise, amiral de l'armée française. Les Rochellois ayant envoye deux brûlots contre le vaisseau amiral, parvinrent à le mettre en feu. Le duc de Guise, déjà exposé à toute l'artillerie des vaisseaux de la ville protestante, se trouva dans la position la plus critique. Plaçant Tavannes à la proue, le comte de Carze à la poupe,

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