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point chez lui son père qui était à la campagne, fut invité à souper par la famille Calas, dont il était ami. Il accepta. Le repas, qui eut lieu dans une salle à manger au premier étage, fut décent et frugal. Au dessert, MarcAntoine Calas quitta la table et sortit sans qu'on y prît grande attention, accoutumé que l'on était à des singularités de sa part.

Quand vint, pour le jeune Lavaisse, l'heure de se retirer, il prit congé de la famille. Un autre fils de Jean Calas, appelé Pierre, se munit d'un flambeau et l'accompagna pour l'éclairer. Quelle ne fut pas l'épouvante des deux jeunes gens, en trouvant au rez-de-chaussée la porte du magasin entr'ouverte, les deux battants rapprochés, un bâton, qui servait à serrer les ballots, placé, pourvu d'une corde à noeud coulant, sur l'un et l'autre battant, et à cette corde, Marc-Antoine Calas suspendu, sans autre vêtement que sa chemise! A leurs cris, on retint la dame Calas qui voulait descendre; Jean Calas accourut, se jeta sur son fils, le souleva, et un des bouts du bâton s'étant dérangé, put laisser tomber le corps à terre, où il chercha avec anxiété et en sanglotant quelque reste de vie. Pendant ce temps, le jeune Lavaisse et le frère de Marc-Antoine coururent chez les chirurgiens et chez les magistrats. Les premiers reconnurent que MarcAntoine Calas était mort, et les seconds dressèrent procès-verbal, tant de ce qu'ils voyaient que de ce qui leur fut raconté.

Ce déplorable événement, bientôt connu de toute la ville, donna lieu sur-le-champ à une effroyable accusation, qui devait être suivie d'un arrêt et d'une exécution plus effroyable encore. Le peuple fanatisé, et confirmé dans son opinion par un capitoul appelé David, qui joua dans toute cette affaire un rôle plus affreux que celui du bourreau, le peuple, disons-nous, s'écria que Marc-Antoine, converti à la religion catholique, devait faire le lendemain abjuration, et que son père, pour prévenir cet acte, l'avait pendu, aidé du jeune Lavaisse, venu de Bor

deaux le jour même tout exprès pour commettre ce meurtre. On prétendit avoir entendu la lutte et les cris de la victime; et sur la clameur publique la plus calomnieuse et la plus insensée répétée de bouche en bouche, Jean Calas, sa femme, Pierre Calas, son fils, Lavaisse, la servante et un ami de la maison appelé Caveing, furent conduits chez le magistrat, puis jetés dans les pri

sons.

Alors commença au parlement de Toulouse la procédure la plus monstrueuse dont puissent faire mention les annales des iniquités humaines, si l'on pense jamais à les écrire. Pendant que la populace, s'obstinant à voir dans Marc-Antoine Calas un martyr, ne doutant point de sa conversion, l'inhumait solennellement dans l'église de Saint-Étienne, à cet effet entièrement tendue de blanc, et lui arrachait les dents pour conserver de ses reliques, on violait au palais toutes les formes instituees par les lois du temps pour protéger les accusés. On recueillait tous les témoignages qui les chargeaient, de quelque part qu'ils vinssent et quelque absurdes qu'ils fussent tandis que l'on repoussait tous ceux qui pouvaient avoir pour résultat de prouver leur innocence. Ni les reclamations des infortunés si cruellement poursuivis, ni l'atrocité du crime, qui aurait dû inspirer aux juges des doutes légitimes, rien ne fit impression sur des hommes dont le parti était pris, et autour desquels circulait en hurlant une population menaçante et furieuse. On voulait commettre un assassinat judiciaire, et on le commit. Le 9 mars 1762, à la majorité de sept voix contre six, Jean Calas fut condamné à expirer sur la roue, à être brûlé, ses cendres jetées au vent, après avoir été préalablement appliqué à la question pour avouer ses complices.

Il subit les douleurs de la question, les horreurs du supplice, en protestant de son innocence et en pardonnant à ses bourreaux. Sa mort fut si édifiante et si sainte, que deux religieux qui l'assistaient à ses derniers instants ne purent s'empêcher de dire après son

trépas: « Ainsi mouraient nos mar< tyrs. >>

Ce premier acte de l'horrible tragédie étant achevé, on reprit la procédure contre les autres accusés. Caveing avait été mis en liberté dès le commencement de l'instance. La dame Calas, le jeune Lavaisse et la servante furent mis hors de cour. Pierre Calas, que les juges auraient bien voulu traiter comme son père, fut condamné au bannissement, et les deux demoiselles Calas furent enlevées à leur mère, et conduites dans une maison religieuse.

Trois mois après cette succession d'atrocités, Pierre Calas, qui avait été conduit hors de la ville, puis ramené secrètement et enfermé dans un couvent, trouva le moyen de s'échapper de cette prison, et sa mère vint à Paris implorer la justice du roi. Le célèbre Élie de Beaumont, appuyé des éloquentes réclamations de Voltaire, prit la défense de cette famille infortunée. Malgré la résistance prolongée pendant un an du parlement de Toulouse, les pièces du procès furent apportées à Paris, et le conseil d'État, assemblé à Versailles le 9 mars 1765, au nombre de près de quatre-vingts juges, cassa l'arrêt, réhabilita la mémoire de Jean Calas, permit à la famille de se pourvoir pour prendre à partie les magistrats de Toulouse, et obtenir contre eux des dommages-intérêts. Le roi en outre, à la prière de son conseil, accorda à la mère et aux enfants trente-six mille livres, dont trois mille devaient être remises à la pauvre et vertueuse servante, qui avait constamment défendu la vérité en défendant ses maîtres.

Le 11 juillet 1791, la veuve de Jean Calas assista à la fête qui eut lieu lorsqu'on transporta au Panthéon les restes de Voltaire, qui avait si courageusement dénoncé à l'opinion un jugeinent inique, et qui en avait poursuivi la réformation avec tant de persévé

rance.

La mort de Calas a fourni à trois auteurs dramatiques de douloureuses et touchantes inspirations. Laya et M. J. Chénier y ont trouvé chacun le

sujet d'une tragédie, et Victor Ducange celui d'un mélodrame plein d'intérêt, et qui a obtenu un grand nombre de représentations.

CALCINATO (bataille de). Le duc de Vendôme, profitant de l'absence d'Eugène, parut inopinément, le 19 avril 1706, devant quinze mille Autrichiens retranchés sur la Chiesa, entre MonteChiaro et Calcinato, dans le Bressan. Vendôme donna ordre à ses troupes d'essuyer, sans tirer, une décharge générale, et de marcher ensuite à la baïonnette contre l'ennemi en tirant sur lui à brûle-pourpoint. Le comte de Reventlau, général des Autrichiens, leur avait ordonné, de son côté, de laisser avancer les Français à vingt pas, espérant détruire ainsi leur infanterie par le feu de toute sa mousqueterie; mais ils furent rompus avant que lá fumée fût dissipée. Trois mille hommes demeurèrent sur le champ de bataille, autant furent faits prisonniers. Six pièces de canon, mille chevaux et presque tout le bagage demeurèrent au pouvoir des vainqueurs, qui ne perdirent pas huit cents soldats.

CALDIERO (combat de). Les Autrichiens profitèrent, vers la fin de 1796, de la longue résistance de Mantoue pour former successivement des armées destinées à débloquer cette clef de l'Italie, et à dégager le maréchal de Wurmser. Les Impériaux firent de tels efforts, que le général d'Alvinzi posséda bientôt dans le Frioul une armée de cinquante mille hommes, tandis que son lieutenant en avait vingt mille dans le Tyrol. Bonaparte, ne pouvant, avec les divisions disponibles de son armée, résister à des forces aussi considérables, chercha d'abord à arrêter les mouvements de l'ennemi sur la Brenta par différents corps d'observation. Alvinzi passe la Piave; Bonaparte évacue le pays entre la Brenta et l'Adige. Le 12 novembre, les armées française et autrichienne se trouvent en présence. Les Français étaient dans la nécessité de vaincre sans délai leurs ennemis; ils les attaquèrent avec autant d'intelligence que de bravoure. A la droite était Augereau, à la gauche Mas

séna. Augereau enlève Caldiero, et fait deux cents prisonniers; Masséna tourne l'ennemi, prend cinq pièces de canon; mais une pluie froide et abondante, qui se change subitement en une petite grêle, contrariait les mouvements des Français. L'affaire resta indécise. Les deux armées demeurèrent sur le champ de bataille, et Bonaparte se retira, méditant les moyens de vaincre à Arcole.

-Tandis que Napoléon s'avançait à grands pas en Allemagne, le maréchal Masséna combattait de nouveau à Caldiero contre le prince Charles. L'armée française avait pris position à deux milles au-dessus de cette ville. Elle attaqua les Autrichiens le 30 octobre 1805, à deux heures après midi. Le village de Caldiero fut emporté de vive force, et les ennemis se virent repoussés jusque sur les hauteurs voisines. L'action se soutint jusqu'à la nuit avec des chances diverses; enfin, l'archiduc rentra dans ses retranchements après avoir perdu cinq à six mille hommes, morts, blessés ou prisonniers. Les Français n'avaient perdu que deux à trois mille hommes. En même temps, une colonne autrichienne, forte de cinq mille hommes, se trouva coupée par une suite de mouvements opérés par la division Seras. Le maréchal Masséna, après une sommation inutile, fit marcher quatre bataillons pour achever de la cerner entièrement. Le général autrichien sentit alors que toute résistance était impossible, et, le 2 novembre, consentit à mettre bas les armes sur les glacis de Vérone.

CALE, sorte de châtiment dont on punit, sur les vaisseaux, les hommes de l'équipage qui se sont rendus coupables de vol ou d'excitation à la révolte. Suivant l'art. 22, tit. Ier, liv. II, de l'ordonnance de 1671 sur la marine, le capitaine ou maître d'un navire devait prendre l'avis du pilote et du contre-maître, pour faire donner la cale aux matelots mutins, ivrognes, désobéissants; à ceux qui maltraitaient leurs camarades, ou qui commettaient d'autres délits semblables dans le cours d'un voyage.

On distingue deux sortes de cales: la cale ordinaire et la cale sèche.

Dans la cale ordinaire, on conduit le condamné vers le plat-bord, audessous de la grande vergue, où on le fait asseoir sur un bâton qu'on lui passe entre les jambes : il embrasse un cordage auquel ce bâton est attaché, et qui glisse sur une poulie suspendue à l'un des bouts de la vergue. Trois ou quatre matelots hissent ce cordage avec la plus grande vitesse possible, jusqu'à ce qu'ils aient élevé le patient à la hauteur de la vergue; apres quoi ils lâchent le cordage tout à coup, et le précipitent ainsi dans la mer. Quelquefois on lui attache aux pieds un boulet de canon, pour rendre la chute plus rapide.

Dans la cale sèche, on ne plonge pas le patient dans la mer; on le laisse seulement tomber jusqu'à quelques pieds au-dessus de la surface de l'eau. C'est alors une espèce d'estrapade. (Voyez ce mot.)

Le supplice de la cale est encore usité aujourd'hui.

CALÈCHE. Voyez VOITURE.

CALEMBOUR. Ce triste jeu de mots date de plus loin qu'on ne le croit communément; on en trouve plusieurs exemples dans les auteurs grecs et dans les auteurs latins les plus graves, dans les écrits du moyen âge, dans ceux du seizième siècle, et dans les productions des beaux esprits de l'hôtel de Rambouillet. Nous avons une comédie de Molière qui, tout en dévouant au ridicule qu'elle mérite cette manière amphibologique de parler, nous apprend qu'elle était en usage parmi les courtisans de Louis XIV. Ce n'est cependant que depuis le marquis de Bièvre, qui se fit une réputatation par le calembour, que ce tyran si bête, comme l'appelle Voltaire dans une lettre à madame du Deffant, a usurpé l'empire du bel esprit, et, de proche en proche, est devenu populaire. De nos jours, à défaut d'esprit, d'observation et de véritable comique, on en a farci de petites pièces dramatiques, et le théâtre des Variétés a longtemps vécu de cette seule ressource. En ce

moment il court les rues; on l'imprime sous forme de questions énigmatiques dans les petits journaux, et c'est une industrie que de compulser le Dictionnaire de l'Académie, et d'en trouver de bien bizarres pour les besoins de la consommation. Au demeurant, si le calembour est le plus stupide des amusements, il a son bon côté : il provoque quelquefois le rire, qui se perd chez nous, et qui est cependant une chose qui vaut son prix. Quand le calembour produit cet effet, il est de bonne justice de lui pardonner.

CALENDES, nom par lequel on désignait quelquefois, au moyen âge, la fête de Noël.

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CALENDRIER. Nous avons mentionné à l'article ANNÉE la réforme du calendrier par Grégoire XIII; nous devons revenir ici sur ce sujet, et expliquer avec quelques détails cette réforme, dont la connaissance est si importante pour l'étude de la chronologie de notre histoire.

De nombreuses erreurs s'étaient glissées, dans le comput des années, depuis l'ère chrétienne; les différents cycles adoptés successivement pour ramener l'année civile et religieuse à l'année astronomique, ne se trouvaient plus d'accord avec les véritables mouvements des corps célestes; il en était résulté une grande perturbation dans l'ordre des fêtes, par rapport aux saisons la Pâque, surtout, franchissait les limites dans lesquelles il fallait la resserrer, d'après les prescriptions des premiers conciles. Après plusieurs tentatives pour remédier à ces inconvé nients; le concile de Trente porta l'affaire au saint-siége. Grégoire XIII prit les conseils des astronomes, et, d'après l'avis d'Aloysius Lilius, décréta la réforme à laquelle il a donné son nom.

En conséquence, il fut décidé que, conformément aux canons du concile de Nicée, la fête de Pâques serait célébrée à l'avenir le dimanche qui suivrait la pleine lune, après l'équinoxe de printemps, cet équinoxe tombant toujours au 21 mars. Après le 4 octobre 1582, dix jours entiers furent retranchés, de sorte qu'on sauta du 4

au 15 octobre, et que cette année compta seulement trois cent cinquantecinq jours. Pour remédier à l'erreur du calendrier Julien, provenant des onze minutes que l'on comptait de trop dans chaque année, et qui, dans cent ans, produisaient un total de plus de dix-huit heures, on convint que l'on retrancherait un jour au bout de chaque siècle, et qu'ainsi chaque centième année, au lieu d'être une année bissextile, ne serait qu'une année ordinaire de trois cent soixante-cinq jours. Mais comme on retranchait ainsi cinq heures quatre minutes de trop, ce qui, au bout de quatre siècles, devait donner encore un jour moins deux heures quarante minutes, la dernière année de chaque quatrième siècle devait être une année bissextile; enfin, les deux heures quarante minutes, prises de trop tous les quatre cents ans, faisant un total de vingt-quatre heures en trois mille six cents ans, on convint que l'année 5200 serait une année ordinaire:

Nous avons indiqué, dans l'article cité plus haut, l'époque de l'adoption de cette réforme en France. Nous ne reviendrons pas sur l'opposition qu'elle rencontra de la part de quelques-uns des grands corps de l'État. Mais nous devons consacrer ici quelques lignes à compléter ce que nous avons dit d'une réforme bien plus radicale, dont l'idée appartient entièrement à notre pays, et qui, moins heureuse que celle de Grégoire XIII, ne put triompher des vieux préjugés, et succomba, après quelques années d'existence, sous les efforts des ennemis de tous les progrès.

Lorsque la Convention nationale eut proclamé l'établissement du gouverne. ment républicain, elle voulut consacrer le souvenir de ce grand événement par un monument durable: elle le prit pour point de départ de l'ère d'après laquelle les Français devaient désormais compter les années. Elle venait d'adopter l'admirable système des mesures décimales; elle voulut aussi appliquer ce système à la mesure de la durée, et décréta l'adoption du calendrier républicain.

Il était convenable que l'année commençât avec l'une des saisons. Le 1er janvier ne répondait à l'ouverture d'aucune; la Convention plaça le commencement de l'année républicaine au premier jour de l'automne. Plusieurs raisons la décidèrent à choisir ce jour, de préférence aux premiers jours des autres saisons; c'est que d'abord, par un singulier hasard, la république avait été proclamée le jour même de l'équinoxe d'automne; ensuite, c'est dans cette saison que, dans notre climat, après avoir recueilli les moissons de l'année qui finit, on prépare par la culture et les semences, celles de l'année qui va suivre. D'ailleurs, c'est à cette époque de l'année que se renouvellent chez nous presque tous les baux des campagnes. Il était convenable que l'année civile et fiscale répondît le plus exactement possible à l'année rurale.

Les noms des mois de l'année julienne, empruntés presque tous à la mythologie romaine, sont pour nous sans signification; la Convention leur substitua des noms en rapport avec les phénomènes qui, chaque mois, se développent dans la nature. Nous avons fait connaître ces noms à l'art. ANNÉE RÉPUBLICAINE (*). Les mois juliens

(*) La Convention n'est point le premier pouvoir français qui ait conçu l'idée de substituer des noms significatifs à la nomenclature, absurde pour nous, du calendrier Julien. « Charlemagne, dit Éginhard, donna des noms aux mois, dans son propre idiome; «< car jusqu'à son temps les Francs les avaient - désignés par des mots en partie latins, en « partie barbares.... Les mois eurent les « noms suivants : janvier wintermanoht (inois

«

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sont inégaux; ils ont trente et un, trente et vingt-huit jours; ceux du calendrier républicain étaient tous de trente jours, et l'on complétait l'année, en ajoutant au dernier cinq jours complémentaires; six quand l'année était bissextile, ou sextile, d'après la nouvelle dénomination adoptée par la Convention.

Enfin, à la semaine on avait substitué la décade, ou période de dix jours, qui avait le double avantage de rentrer dans le système décimal, et d'être une division exacte du mois. Les noms des jours de la décade étaient purement numériques; le premier jour s'appelait primidi, les autres, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et decadi. Le dernier était consacré au repos, ct remplaçait le dimanche. Ces noms avaient le très-grand avantage d'indiquer en même temps le jour de la décade et le quantième du mois, et de rendre inutiles les almanachs. Il est, en effet, évident qu'il ne fallait aucun calcul pour trouver que le tridi de la première décade était en même temps le 3 du mois, que le même jour de la deuxième décade était le 13 du mois, etc.

Un sénatus-consulte du 21 fructidor an XIII abrogea le décret de la Convention qui avait décidé l'adoption de ce calendrier, et rétablit le calendrier grégorien à compter du 1er janvier suivant. Le calendrier républicain avait duré un peu plus de treize ans. Le lecteur trouvera, dans le tableau suivant, la concordance des deux calendriers, pour cet espace de temps.

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