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TABLEAU GÉNÉALOGIQUE DE LA BRANCHE AINÉE DE LA FAMILLE CAPÉTIENNE.

CHILDEBRAND, fils de Pepin d'Héristal, et frère de Charles Martel.

Emma, ép. Raoul ou Rodolphe, élu roi de France, en 923, 936.

ROBERT I, né 970, associé à son père, 988, roi 996, +1031; ép. 1° Berthe, fille de Conrad, roi de Bourgogne; 2° Constance, fille du comte de Toulouse.

Hugues, né 1007, associé à Eudes. son père, en 1017, élu roi d'Italie, mais n'accepte pas; † 1025.

HENRI I, duc de Bourgogne, 1015; associé à son père, 1026; roi 1031; † 1060; ép. Anne, fille de Iaroslaw, duc de Russie.

PHILIPPE Ier, né 1053, sacré, 1059, roi 1060, † 1108; ép. 1° Berthe, belle-fille de Robert, comte de Hollande, 2° Bertrade, femme de Foulque le Réchin, comte d'Anjou.

I

I

LOUIS VI, dit LE GROS, né 1077 ou 1078, Henri, mort jeune. Charles. comte de Vexin, 1092; associé à son père, 1098 ou 1099; roi. 1108; † 1137, ép. Alix, ou Adélaïde, fille de Humbert II, comte de Maurienne ou de Savoie. (Voyez la re suite p. 104.)

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Robert, tige de la

première maison royale des ducs de BOURGOGNE.

Havoise ou Ade laide, épouse Renaulder comte de Nevers.

Adele, ép. 1o Richard III,

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Constance, ép. 1° Hugues, comte de Champagne, 20 Boémond, prince d'Antioche.

duc de Normandie, 2° Baudouin V, comte de Flandre.

2

2

2

Philippe, comte de Mantes.

Fleury, ép. l'héritière de Nangis.

Cécile, ép. 1° Tancrède,prince de GaliJée; 2° Pons, comte de Tripoli.

1te Suite du Tableau généalogique de la branche aînée de la famille capétienne.

de Clairvaux, archevêq. de Reims.

LOUIS VI, dit LE GROS, roi de France, 1108-1137.

qui fut la tige

des comtes de

Courtenay, et devient la tige des sires

de Tours. t 1161.

LOUIS VII, dit LE JEUNE, né Henri, moine Robert le Grand, Pierre, ép. Isabelle de Philippe,doyen Hugues. Constance, ép. 1° (Isabelle.) 1120, sacré, 1131, roi 1137; 1180, ép. 1° Eléonore 'Aquitaine; 2° Constance de Castille; 3° Alix de Champagne.

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DREUX. (Voy.ce mot.)

Marguerite, ép. 1° Henri Courmentel, sacré roi d'Angleterre; 2° Béla III, roi de Hongrie.

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de COURTENAY. (V. ces mots.)

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Philippe dit Hurepel, comte de Boulogne. [V. BOULOGNE (Comté de) ].

Robert, + 1249, tige des comtes d'ARTOIS. (Voyez ces mots.)

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Marie, ép. 10 Philippe, comte de Namur; 2° Henri, duc de Brabant.

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Aar Eustache, comle de Boulogne, 2° Raymond V,comte de Toulouse, duc de Narbonne.

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comte de Poitiers et de Toulouse, t 1271.

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2° suite du tableau généalogique de la branche aînée de la famille capétienne.

LOUIS IX ou ST-LOUIS, roi de France, 1226-1270.

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ép. Blanche,

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CAP-FRANÇAIS (prise du).-Le général Galbaud commandait au cap Français, quand les maux qui désolaient la colonie de Saint-Domingue (voyez ce mot), nécessitèrent en 1792 l'envoi des commissaires Polverel et Sonthonax. Destitué par eux, et embarqué pour être ramené en France, Galbaud gagna les navires de la flotte, et, le 21 juin, revint à leur tête attaquer la ville du Cap. Foudroyée par l'artillerie, abandonnée par les commissaires, elle tomba bientôt au pouvoir des marins, et aussitôt elle fut livrée au pillage. Les nègres et les esclaves, que travaillaient les agents de l'Angleterre et de l'Espagne, se mêlèrent aux vainqueurs; d'horribles massacres furent commis, et l'incendie vint enfin mettre le comble au désordre. Dès que la lassitude eut fait cesser le carnage, quand les flammes se furent arrêtées faute d'aliments, Sonthonax et Polverel redescendirent dans la ville, pour réparer les effets d'une catastrophe qui avait failli compromettre l'existence de la colonie.

Aussitôt que la paix d'Amiens eut ouvert l'Océan aux navires français, le premier consul résolut de faire rentrer Saint-Domingue sous l'autorité de la république, à laquelle Toussaint Louverture l'avait soustraite. Le général Leclerc fut chargé de cette expédition; l'amiral Villaret eut le commandement de la flotte de transport. Au commencement de février 1802, Leclerc se présenta devant la rade du Cap, où il fut accueilli par une décharge à boulets rouges, et peu après, un homme de couleur vint à bord du vaisseau amiral, pour lui signifier que le général noir Christophe, commandant au Cap pour Toussaint Louverture, avait pris l'invariable résolution de brûler cette malheureuse ville et de massacrer les Blancs, dès le moment où l'on ferait quelques dispositions pour la descente. Le général Leclerc crut donc convenable de dérober aux noirs la vue du débarquement, et de se diriger vers l'embarcadère du Limbé où il aborda. En deux heures, il parvint à la rivière Salée, où il ren

contra et battıt Christophe. Mais bientôt, à l'entrée de la nuit, l'escadre, qui avait déjà engagé le feu contre le fort, vit le morne de la ville réfléchir une lumière rougeâtre, signe trop certain de l'incendie du Cap, dont un calme plat la força de rester tranquille spectatrice. Cependant au premier souffle de la brise du large, elle gagna le mouillage, et débarqua les troupes avec lesquelles le général Humbert courut s'emparer du fort de Belair, pour faciliter l'arrivée du général en chef. On prit en même temps la petite anse, et l'on s'occupa d'éteindre l'incendie de la ville. Quelques instants après, le général Leclerc arriva au haut du Cap, et fit cesser la fusillade entre ses tirailleurs et l'arrièregarde de Christophe. Tous ses soins eurent pour but le rétablissement des cultures dans la colonie; mais les soulevements continuels des nègres armés l'empêchèrent d'atteindre ce but, et furent cause enfin que la France perdit sans retour la plus belle de ses colonies.

CAPISCOL. On appelait ainsi, principalement en Provence et en Languedoc, le chef ou doyen du chapitre des églises cathédrales ou collégiales. Cette dénomination équivaut à celle de préchantre, que le doyen portait dans d'autres églises; et à celle d'écolâtre, qu'on lui donnait dans quelques chapitres, notamment à Orange. Le nom de capiscol était aussi quelquefois donné à un chef militaire. Ce mot est formé de la réunion des deux substantifs latins caput, scholæ.

CAPITAINE. C'est le nom que l'on donne à l'officier chargé du comman dement d'une compagnie, d'un escadron ou d'une batterie. Ce grade, qui, sous François Ier, tenait le premier rang dans la hiérarchie militaire, n'oc cupe plus aujourd'hui que le septième. Il est entre le grade de chef de bataillon ou d'escadron et celui de lieutenant. Quoiqu'il soit bien déchu de son importance primitive, ses fonctions ne sont pourtant point sans importance, car elles embrassent toutes les parties du service sous le rapport de la police,

de la discipline et de tout ce qui concerne l'administration.

Le titre de capitaine désignait au trefois, comme nous venons de le dire, un grade militaire élevé; aussi, à l'époque où il n'y avait dans l'armée d'autres fractions que les compagnies, les plus grands seigneurs briguaientils avec instance la faveur d'être nommés au commandement de l'une d'elles, et, s'ils l'obtenaient, leur ambition était satisfaite.

La réunion des compagnies en régiments, et l'établissement du grade de colonel, qui en fut la conséquence nécessaire, restreignirent beaucoup les prérogatives et les attributions des capitaines. Leur importance a diminué de plus en plus à mesure que de nouveaux agents du commandement Suprême sont venus se placer entre eux et l'autorité supérieure. Il suit de la que le titre de capitaine est bien déchu de ce qu'il était dans le principe où il ne pouvait être pris que par les ducs, comtes, marquis et chevaliers bannerets.

La création des capitaines d'hommes d'armes remonte à Charles V, dont une ordonnance plaça, en 1373, des capitaines à la tête de la gendarmerie.

Lorsque Louis XI eut formé les francs-archers, il en donna le commandement à quatre capitaines en chef, ayant sous leurs ordres trente-deux capitaines subalternes qui commándaient chacun à cinq cents hommes. Brantôme dit que Louis XII donna à ses plus vaillants gentilshommes des commandements de cinq cents et de mille hommes, avec le titre de capitaine.

François Ier, qui avait pris le titre de capitaine de sa garde, créa les capitaines-lieutenants. Dans les légions de six mille hommes, instituées sous son règne, chaque capitaine commandait mille hommes; ces mille hommes étaient partagés en dix bandes, chacune de cent hommes, commandées par un officier connu sous le nom de centenier. Un des capitaines prenait le titre de colonel, et avait le commandement de la légion, tout en con

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Sous le même règne, les bandes ou compagnies furent réduites à quatre cents, puis à trois cents hommes. Sous Henri II, elles étaient ordinairement de deux cents; mais insensiblement elles diminuèrent, et furent enfin réduites à quarante hommes. En 1558, leur incorporation dans les régiments, qui furent créés à cette époque, fit décroître d'autant la position des capitaines qui les commandaient.

Le mot capitaine signifiait aussi, dans l'origine, gouverneur ou commandant de place. On trouve, sous le règne de Henri III, des capitaineries de places fortes; mais néanmoins les termes de gouverneur et de gouvernement, qui ne sont plus usités dans cé sens, ont prévalu par la suite.

Les capitaines sont aujourd'hui divisés en deux classes: dans les corps de l'état-major, de l'artillerie et du génie, et dans la cavalerie, la moitié des capitaines est de première classe; dans l'infanterie, le tiers seulement est de première classe; mais un supplément de crédit est demandé en ce moment aux chambres pour porter à lá moitié, comme dans les autres armes, la première classe des capitaines d'infanterie.

Les capitaines de première classe jouissent d'une solde un peu plus forte que celle des capitaines de deuxième classe, et dans la cavalerie et l'artillerie, ils commandent les escadrons ou batteries, sous le titre de capitaines commandants. Les capitaines de deuxième classe, qu'on désigne aussi sous le nom de capitaines en second, sont chargés, en sous-ordre, de différents détails du service déterminés par les règlements,

L'étymologie du mot capitaine a été l'objet d'un grand nombre de commentaires. Cette désignation est fort ancienne; on s'en servait en Italie, en Espagne, vers le douzième siècle. Quelques auteurs la font dériver du mot latin caput, qui, par corruption,

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