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N° 51

Treizième année 20 Décembre 1879

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. C. GRAUX, S. GUYARD, G. MONOD, G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.

28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue: rue Bonaparte, 28).

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28.

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AND BUILDINGS OF THE TIME OF THE KINGS, with Fifty-nine Plates in Photo-engraving, Plans-and Diagrams.

PART. 2.

Seconde Edition, in-8, cartonné. 26 fr. 25. THE WALLS AND GATES OF ROME

Of the time of the Empire and the Popes, with Twenty Plates in Photo-engraving, Plans, and Diagrams. Seconde Edition, sous presse. PART. 3. THE HISTORICAL CONSTRUCTION OF WALLS With Plates in Photo-engraving, Plans, and Diagrams.

Seconde Edition, sous presse.

PART. 4. THE TWELVE EGYPTIAN OBELISKS With English Translations of the Hieroglyphics, which contain the History of each Obelisk in Egypt, and the Latin Inscriptions which record their removal to Rome.

Seconde Edition, with Eight Plates, in-8. 6 fr. 25.

PART. 5. THE FORUM ROMANUM. Second Edition, to which is added FORUM ROMANUM MAGNUM, OR REGIO VIII., according to the authentic Regionary Catalogue of the fourth century, compared also with the later Catalogues. Thirty-seven Plates and Four Plans. In-8, cartonné. 13 fr. 25.

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Literarisches Centralblatt, no 47, 22 nov. 1879 HAMMOND, the ancient liturgy of Antioch and other liturgical fragments, being an appendix to liturgies eastern and western ». Oxford, Clarendon Press. (Bon.) — PALUDAN-MÜLLER, das Sichtbare u. das Unsichtbare. Gotha, Perthes. (Chaud et enthousiaste.) STECKEL MACHER, die formale Logik Kant's in ihren Beziehungen zur transcendentalen. Breslau, Koebner. - CONDER, drei Ideale menschlicher Vollkommenheit nach der Mischna, den Satzungen Loyola's und der Ethik des Aristoteles. Leipzig, Schulze. RUBINSTEIN, Psychologisch-ästhetische Essays. Heidelberg, Winter. HONEGGER, Katechismus der Kulturgeschichte. Leipzig, Weber. (Du savoir faire, mais peu satisfaisant.) - Eutropii breviarium ab urbe condita cum versionibus graecis et Pauli Landolfique additamentis, recensuit et adnotavit DROYSEN. Berlin, Weidmann. (Edition excellente, très commode.) - ERHARDT, älteste germanische Staatenbildung. Leipzig, Duncker u. Humblot. (Euvre importante qui mérite l'attention des historiens et des juristes.) - Codex diplomaticus Saxoniae regiae. Leipzig, Giesecke u. Devrient. (2o partie du VI vol.) - BAUMGARTEN, Geschichte der Jungfrau von Orleans, Coburg, Riemann. (Faible.) -WALTER, Die Politik der Hohenzollern bei den deutschen Kaiserwahlen. Berlin, Liebel. (Insuffisant.) - Ciceronis de legibus libri tres, erklärt von DU MESNIL. Leipzig, Teubner. (Essai d'introduire ce livre dans les classes; il vaut mieux l'expliquer dans les universités que dans les gymnases.) STIMMING, Bertran de Born, sein Leben u. seine Werke. Halle, Niemeyer. (Très bon.) — La chanson des runes p. p. BOTKINE. Le Havre, Lepelletier. (Efforts qu'il faut louer.) A dictionary of english, french and german idioms, by SAINTE-CLAIRE, PASQUET a. HÖLSCHER. London, Dulau. 1878. (Très commode et presque complet.)-BAACKE, Vorstudien zur Einführung in das Verständniss Shakspeare's. Berlin, Angerstein. (4 conférences sur Shakspeare, se lit avec intérêt.) - SCHAIBLE, deutsche Stich-und Hiebworte. Strassburg, Trübner. (Incomplète, mais curieuse étude sur les mots d'injure de la langue allemande.) MüNTZ, Les arts à la cour des papes pendant le xv et le xvi° siècle. Paris, Thorin. (IIa partie de cet excellent ouvrage, recherches sérieuses et solides, très bonne méthode, grande richesse de documents.)

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Programmes et dissertations des universités et gymnases d'Allemagne: BRAITMAIER, die poetische Théorie Gottsched's und der Schweizer (51. p. Tübingen.) DANKER, die Laut und Flexionslehre der mittelkentischen Denkmäler nebst romanischem Wortverzeichniss. (63 p. Strasbourg, Trübner.) — FÜHRER, die Darstellung der Lehre von den Schriften in Brihaspati's Dharmaçâstra, ein Beitrag zum Schriftwesen im alten Indien. (30 p. Würzburg.) -LANGE, de L.. M. Marcii Philippi orationis apud Sallustium loco. (22 p. Leipzig.) SCHEIBMAIER, de sententiis quas dicunt Caecilii Balbi. (32 p. München.) STRUVE, de compositi operis Thucydidei temporibus. (40 p. Halle.) — WIEGANDT, Heinrich von Freiberg in seinem Verhältniss zu Eilhart und Ulrich. (41 p. Rostock).

Rassegna Settimanale, n° 98, 16 novembre 1879 BERTOLOTTI, Ancora della sciavitu in Roma dal secolo xvi a tutto il secolo xviii. RICCASALERNO, La nuova scuola storica nell' economia politica. - ISSEL, Visita al cratere del Vesuvio. Bibliografia: VIGNATI, Biblioteca historica italica cura et studio societatis longobardicae historiae studiis promovendis. Vol. II. Codice diplomatico laudense. Parte I. Laus Pompeja. Milan, Brigola. ZELLER, Pie IX et Victor Emmanuel. Paris, Didier. ARNAUDO, il nihilismo. Torino, Casanova. BELLONCI, il sistema nervoso e la coscienza. Bologna, Azzoguidi.

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Sommaire : 237. DE VASCONCELLOS-ABREU, Grammaire de la langue sanscrite. 238. PALEY, Quintus de Smyrne et l'Homère des poètes tragiques. RUP, Voyage des Zeni au Nord, essai d'interprétation.

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239. KRA

240. DE MEAUX, Les lut

tes religieuses en France au xvi° siècle. 241. BREITINGER, Les Unités d'Aristote avant le Cid de Corneille. - Académie des Inscriptions.

237.

Principios elementares da grammatica da lingua sâoskrita par G. DE VASCONCELLOS-ABREU. Parte I. Phonologia. Lisboa. Imprensa Nacional.

1879. Un fascicule, gr. in-8°, 48 p.

Il y a deux ans, nous annoncions dans la Revue (nouvelle série, IV, P. 177), à propos d'un premier opuscule de M. de Vasconcellos écrit en français, l'ouverture prochaine d'un cours de sanskrit qui devait être professé à Lisbonne par le même savant. Depuis lors M. de V. ne s'est pas laissé oublier. Il a publié à de courts intervalles deux rapports sur ses missions en Allemagne et en France sous les titres de Investigações sobre o caracter da civilisição Arya-hindu, et de Importancia capital do sáoskrito como base da glottologia Arica, etc., et deux leçons d'ouverture intitulées Sobre a séde originaria da gente Arica, etc., et As civilisações antigas ou do oriente e as modernas ou do occidente. A ces publications qui se recommandent par des mérites divers, il a joint une réimpression du premier acte de Çakuntala d'après l'édition publiée par M. Pischel, en l'accompagnant d'une traduction portugaise dont il est l'auteur. L'imprimerie nationale de Lisbonne a saisi cette occasion de fêter la bienvenue du sanskrit dans un pays où il arrivait en étranger, en exécutant un chef-d'œuvre de typographie dont le luxe pourrait sembler excessif si la circonstance pour laquelle il a été déployé ne lui servait de justification. Enfin M. de V. nous a envoyé, il y a quelques mois, le premier fascicule d'une grammaire sanskrite.

Ce fascicule ne comprend encore que les règles d'euphonie, c'est-àdire la partie la plus aride de la grammaire sanskrite et aussi la plus difficile, pour l'élève à apprendre, et pour le maître à expliquer clairement. Si nous disions à l'auteur qu'il a définitivement tracé la voie la plus courte et la plus commode â travers ces broussailles qui obstruent pour les commençants les abords de la langue sanskrite, il nous reprocherait une telle louange comme une flatterie. Nous croyons mieux répondre au bon souvenir qu'il veut bien garder du temps, beaucoup trop court à notre gré, pendant lequel il a étudié à Paris, en mêlant Nouvelle série, VIII

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quelques critiques aux encouragements qu'appelle naturellement sa tentative et aux éloges que mérite d'ailleurs le soin qu'il y a apporté.

Quelques-uns des défauts de l'oeuvre ne viennent même que de la préoccupation parfois excessive que l'auteur a eue de ne rien omettre. Ainsi, aux pages 28, 35 et 36, 43, 46, et ailleurs encore, il insiste plus que de raison, selon nous, sur des détails qui pouvaient être négligés sans inconvénient dans une grammaire élémentaire. En tout cas, nous croyons qu'il avouera lui-même, après réflexion, que les parti cularités de la langue algébrique de Pânini (p. 39 et 40) y sont tout à fait déplacées. L'excès de développement sur certains points prête d'autant plus à la critique qu'il arrive, au contraire, à M. de V. de courir « le grand galop » sur des sujets qui demandaient à être traités plus posément. C'est ainsi que des phénomènes aussi importants que le changement d'une muette en nasale devant une nasale et le changement de l'aspiration h après une muette en une aspirée de l'ordre de cette muette, sont englobés, sans aucune explication, avec des faits beaucoup plus simples, dans les tableaux des pages 13 et 14. Même observation sur l'élision de l'a et son remplacement par l'apostrophe, p. 11. A la page 17 également, le tableau alphabétique des modifications de l's finale ne saurait tenir lieu d'un classement méthodique des faits.

L'attention, d'ailleurs très louable, que M. de V. a prêtée aux grammaires indigènes l'a aussi quelquefois entraîné hors de la droite voie. Ainsi, dans le tableau dont il vient d'être question, il part, non pas 'de l's, mais du visarga. C'est une méthode entièrement artificielle qu'il aurait dû laisser aux Hindous, aussi bien que la notation purement algébrique des racines en ri final, p. 31, et le prétendu phénomène du changement de ch en c dans praçna de prach, p. 35: c'est au contraire praçna qui contient la vraie forme de la racine.

Quand ses modèles préférés lui font défaut, il lutte parfois de subtilité avec eux. A quoi bon, par exemple, la réflexion de la page 7 sur l'impossibilité physiologique d'une voyelle li longue? La vérité est que la voyelle li ne se rencontre jamais en sanskrit dans des conditions où l'analogie grammaticale appelle une longue.

L'ordre suivi n'est pas toujours le meilleur. Le défaut le plus grave, à cet égard, est la place donnée à l'euphonie en composition. M. de V., tout en la rattachant à l'euphonie intérieure, reconnaît lui-même implicitement, p. 35, par un renvoi à la p. 13, qu'elle devait l'être à l'euphonie extérieure.

Certaines formules sont trop larges. Ainsi les termes de guna et de vriddhi ne s'appliquent pas à toute contraction des voyelles avec un a précédent, comme l'auteur semble le dire en un endroit (p. 10) où l'observation est d'autant plus équivoque, qu'il s'agit là de l'euphonie extérieure.

On voit qu'en général nos critiques ne portent que sur la méthode et l'exposition. Les fautes d'un autre genre sont rares. Signalons pourtant

la confusion d'un fait de formation avec les faits de phonétique dans l'explication de la forme smartri où ar serait une modification euphonique de ri après deux consonnes (sic p. 31), et la prétendue chute d'une consonne dans la première partie du composé parán-mukha, p. 33: cette première partie est, non pas parânc, mais parâc.

L'exécution matérielle est très soignée. Nous n'avons, dans une lecture, assez rapide il est vrai, relevé aucune faute d'impression.

En somme, la grammaire de M. de Vasconcellos sera très utile en Portugal Il est à souhaiter qu'elle soit continuée et achevée. L'auteur aura désormais dans la grammaire de M. Whitney qui vient de paraître à la fois en anglais et en allemand, un excellent modèle dont nous l'engageons à s'éloigner le moins possible.

Abel BERGAIGNE.

238. Quintus Smyrnæus and the « Homer » of the tragic poets, by F. A. PALEY, M. A. Second edition. Londres, F. Norgate, 1879, 34 p. in-8°.

Les lecteurs de la Revue connaissent le paradoxe de M. Paley sur l'origine de l'Iliade et de l'Odyssée à l'entendre, ces deux poëmes n'auraient été mis par écrit et définitivement rédigés qu'après l'époque des grands tragiques; Euripide et Sophocle n'auraient pas encore connu quelques-uns des plus beaux épisodes de ces épopées. (Voy. l'article de M. Perrot, no 38, p. 223.) Plein de son idée, M. P. a relu Quintus de Smyrne, et, comme de raison, il a trouvé dans cette lecture la confirmation de son hypothèse. Tous, plus ou moins, nous voyons les choses moins d'après leur nature propre que selon le point de vue où nous nous plaçons. Aux yeux de M. P., le poëme du Ive siècle après notre ère est un arrangement d'anciens chants épiques, ni plus ni moins que l'Iliade et l'Odyssée Both are alike compilations from the same older sources (p. 26). Il va jusqu'à dire que, si quelque tradition avait donné les Posthomerica comme antérieures aux deux grandes épopées homériques, la science moderne n'eût trouvé ni dans la langue, ni dans la matière des poëmes des raisons de contester cette donnée (p. 7). De pareilles assertions se jugent assez d'elles-mêmes.

Mais quels sont les arguments de M. Paley? On sait que les tragiques grecs ont largement puisé dans le Cycle épique, que Virgile s'en est beaucoup servi pour composer le deuxième livre de son Enéide; d'un autre côté, Quintus a redit à sa manière les mêmes faits, les mêmes traditions. Il est fait allusion dans l'Iliade et dans l'Odyssée à quelquesunes de ces traditions; d'autres y sont ignorées et même inconciliables avec le récit homérique. Dans l'Iliade, il n'est pas question, sauf dans un passage interpolé du dernier livre, de l'expédition de Mysie, ni d'Achille caché parmi les filles de Lycomède, ni du sacrifice d'Iphigénie, ni d'une foule d'événements que les épopées cyliques plaçaient entre la mort

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