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M. V. Collin de PLANCI, interprète de la Légation de France à Pékin (Ernest Leroux, in-8°, 133 p.. 10 fr.) Voici les divisions du livre : Prolégomènes; I. Histoire de Pékin et ses noms aux différentes époques (p. 13-17); II. Position et restes de l'ancien Pékin (p. 17-40); III. Palais impérial de Pékin, collines et lacs qui en dépendent (p. 40-64); IV. Voies navigables qui autrefois ralliaient Pékin au système des grands fleuves de la Chine (p. 64-81); V. Le pont Lou-Keou-K'iao, le Houënn-ho ou Sangkann et la route de Chang-tou (p. 81-99); VI. Explication des cartes (p. 99-101); Notes (101-133). Cet ouvrage forme le XII volume des publications de l'Ecole des langues orientales vivantes. D'autres volumes sont sous presse et paraîtront dans un bref délai : XIII. Histoire des relations de la Chine avec l'Annam (Vietnam) du xvi au XIXe siècle, d'après des documents chinois traduits pour la première fois et annotés par M. G. DEVÉRIA, premier interprète de la légation de France en Chine (in-8°, avec carte, 7 fr. 50); XIV. Ephémérides daces ou Histoire au jour le jour de la guerre de quatre ans (1736-1739) entre les Turcs et les Russes, par Constantin Dapontès, secrétaire de Constantin Mavrocordato, hospodar de Valachie, texte grec publié par M. Emile LEGRAND, notre collaborateur (in-8o, 20 fr.); XV. Une traduction française des Ephémérides daces par M. E. LEGRAND (in-8°, 15 fr.); XVI. Recueil de documents sur l'Asie centrale, renfermant : 1o l'histoire de l'insurrection des Tounganes sous le règne de Tao-Kouang (1820-28) d'après des documents chinois; 2o une description géographique du Turkestan chinois, traduite du Si-yu-t'ou-tché; 3o des notices géographiques et historiques sur les peuples de l'Asie centrale, traduites du Si-yu-t'ou-tché, par M. IMBAULT-HUART (in-8o, 15 fr.); XVII et XVIII. Histoire universelle, traduite de l'arménien, par M. E. DULAURIER, de l'Institut; XIX. Histoire du bureau des interprètes de Pékin, publié d'après des documents originaux, par M. DEVERIA; XX. Le Tam-tu-kinh ou Livre des phrases de trois mots, texte avec le commentaire annamite, la prononciation et une double traduction, par M. A. DES Michels.

- M. C. HENRY a fait tirer à part l'article qu'il avait publié dans la Revue archéologique (juin et juillet 1879) sur l'origine de quelques notations mathématiques (Didier). — M. Léon RODET, dans un travail extrait du Journal asiatique et intitulé Leçons de calcul d'Aryabhata (imprim. nationale) a traduit un chapitre du livre du mathématicien indien, où l'on trouve énoncés des théorèmes curieux pour l'époque. Il accompagne sa traduction de notes et d'observations ainsi que de citations d'autres auteurs, et en particulier du Çulba Sûtra ou « Préceptes du cordeau » de Baudhâyana; les quatre dernières pages renferment, d'après l'édition publiée à Leyde en 1874 par M. Kern, le texte du fragment qui n'avait pas paru dans le Journal asiatique. M. Rodet annonce pour une époque assez rapprochée une étude complète sur les antiques règles géométriques suivies par les Brahmanes dans la construction de leurs autels et un travail sur la notation numérique particulière à Aryabhata. M. Clément HUART a traduit un manuscrit écrit en 1865 par un Arabe de Syrie, EsSéyid Djurdjîs Hamdi. (Notice sur les tribus arabes de la Mésopotamie, traduite de l'arabe, imprim. nationale, 28 p.) Ce manuscrit, de douze pages de vingt lignes chacune, donne des détails succincts sur l'état actuel des tribus nomades, arabes et kurdes, qui habitent la Mésopotamie (Chammar, Taï, etc.); si brefs et souvent si insuffisants que soient ces renseignements, ils corroborent, éclaircissent ou complètent les données que nous fournissent les voyageurs et les géographes. Le travail de M. Huart est tiré du Journal asiatique.

- Pendant l'été et l'automne de 1876, M. O. RIEMANN a fait un voyage aux îles Ioniennes dans le dessein de relever et de décrire tous les restes antiques qui existent aujourd'hui dans les Sept-Iles, en vérifiant et en complétant les observations des

voyageurs antérieurs. Les mémoires, résultats de ce voyage, paraissent dans la Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome sous le titre de Recherches archéologiques sur les iles Ioniennes (Thorin); ils sont au nombre de quatre et concernent les quatre îles de Corfou, de Céphalonie, de Zante et de Cérigo; M. R. laisse de côté — du moins pour le moment - Leucade et Ithaque, où il a moins séjourné que dans les autres îles Ioniennes. Les restes antiques que renferment les Sept-Iles sont d'ailleurs peu considérables. Corfou seule possède des antiquités importantes déjà plusieurs fois décrites; dans les autres îles loniennes, on ne rencontre guère que des débris de murs, des tombeaux, des restes d'enceintes fortifiées qui appartiennent au système de construction cyclopéen ou pélasgique; tout ce qui avait quelque valeur et pouvait être déplacé a été emporté par les Vénitiens ou par les Anglais. Néanmoins, les traces de l'antiquité qui ont subsisté dans ces îles, si rares et si peu importantes qu'elles soient, fournissent des renseignements pour la connaissance de la topographie ancienne, qui se tire non seulement des textes des auteurs, mais aussi de l'étude des lieux. On accueillera donc avec reconnaissance les quatre mémoires de M. Riemann sur les îles loniennes. (Deux mémoires, l'un sur Corfou, l'autre sur Céphalonie, ont paru.)

La deuxième édition de l'Histoire de la Grèce sous la domination romaine, par M. L. Petit de JULLEVILLE, a paru chez Thorin (in-8°, vini et 404 P., 7 fr. 50). Malgré les critiques, l'auteur déclare qu'il n'a pas voulu puiser aux sources épigraphiques, ni « user des travaux de tant d'éminents érudits qui, depuis trente ans, ont renouvelé ou créé l'archéologie grecque ». Il a essayé, dit-il, le premier en France, de tracer le cadre et l'esquisse d'une histoire de la Grèce romaine, et il pense que la matière d'un récit général, sobre et court, vivement exposé, se trouve encore dans les historiens plutôt que dans les inscriptions. M. Petit de Julleville ajoute qu'en écrivant son livre il n'a pas songé aux événements et aux hommes de son temps et de son pays quoique les circonstances aient beaucoup changé depuis, il ne change rien dans son jugement sur les fautes qui firent perdre aux Grecs leur indépendance politique cette indépendance a, selon lui, péri sous les coups de l'étranger, parce que les partis qui divisaient la nation aimèrent mieux périr séparément que vaincre ensemble.

M. FERNIQUE, dont nous avons annoncé récemment le recueil d'Inscriptions inédites du pays des Marses (IV fasc. de la Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, cp. Chronique, no 15, p. 279), publiera prochainement dans la même collection un mémoire considérable sur l'antique cité de Préneste.

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La Collection classique, publiée par l'éditeur Pedone-Lauriel, s'est enrichie d'une édition des quatre premiers livres des commentaires de César. (C. Juli Caesaris commentarii de bello gallico, édition à l'usage des classes, revue et annotée par J. M. GUARDIA, professeur à l'école Monge. Livres I-IV.) M. Guardia annonce, en outre, la publication prochaine des livres V-VIII, sous le titre suivant : « César. La deuxième partie des commentaires, livres V-VIII sur la guerre des Gaules, texte critique, accompagné d'un commentaire perpétuel, de noies explicatives et d'un essai d'explication et de traduction, servant d'appendice. » Le même érudit prépare une nouvelle édition d'Eutrope (Eutrope. Précis de l'histoire romaine, texte accompagné de notes et d'une traduction littérale courante). Il publie en même temps chez le même éditeur des Eléments de grammaire grecque d'après la méthode anatytique et historique; pour cet ouvrage fait uniquement en vue de l'enseignement pratique et ne renfermant que le strict nécessaire, M. Guardia a eu pour collaborateur son collègue à l'école Monge, M. J. WIERZEYSKI.

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La librairie Vieweg annonce un ouvrage qui sera publié par M. Gaston RAYNAUD

et qui a pour titre « le Chansonnier de Montpellier et motets français du xn et du x1° siècle ». Cet ouvrage comprendra deux volumes; le premier volume renfermera toute la partie française du Chansonnier de Montpellier, précédée d'une introduction. Le second contiendra, outre les motets empruntés à divers manuscrits de Paris et d'Oxford, les notes philologiques, le glossaire et une étude de M. LAVOIX fils sur la musique au siècle de saint Louis, avec un certain nombre de planches de texte en notation ancienne et la transcription en musique moderne.

La Notice sur la collection des manuscrits de la bibliothèque de Metz (in-4o, CXIII p.), que vient de publier M. Auguste PROST, renferme d'importants renseignements sur la formation et le classement de cette collection, sur les fonds qui en ont fourni les éléments, enfin sur les manuscrits eux-mêmes. Cette notice est tirée du tome V du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements.

M. le marquis de QUEUX DE SAINT-HILAIRE a publié pour la Société des anciens textes français le premier tome des Euvres complètes d'Eustache Deschamps (Firmin Didot, in-8°, xiv et 415 p.) d'après le manuscrit unique, no 840, de la Bibliothèque nationale. On n'ignore pas qu'après Crapelet et Tarbé, il restait encore bien des œuvres inconnues d'Eustache Deschamps : le ms., un des plus considérables de la Bibliothèque nationale, renferme, en plus de 82,000 lignes, 1,175 ballades, 171 rondeaux, 80 virelais, 14 lais, 28 farces, complaintes et traités divers, 17 lettres ou épîtres.

Nous avons reçu de M. Henri JADART, membre correspondant de l'Académie de Reims, une brochure intitulée « Du lieu natal du pape Urbain II » (Reims, Pluche. In-8°, 20 p.). D'après les conclusions de M. Jadart, Urbain II est né à Châtillon-surMarne, comme le prouvent: 1o une bulle de 1096 adressée aux moines de SaintPierre de Binson, où le pontife parle du domaine de sa famille ; 2° un texte du Codex Regius qui le fait naître Castellionis, super Maternam fluvium; 3o un texte d'Albéric de Trois-Fontaines, écrit vers 1240. Si Orderic Vital appelle ce pape un civis remensis, c'est qu'Urbain II fut élevé à Reims, puis admis au chapitre et conserva des relations avec cette ville; sa famille était, en tout cas, une des plus nobles du pays et possédait les seigneuries de Binson et de Lageri. Dom Ganneron fait naître Urbain II à Châtillon-sur-Bar (Ardennes), mais sans preuve valable.

La dramatique Histoire de la glorieuse rentrée des Vaudois dans leurs vallées par Henri Arnaud, pasteur et colonel des Vaudois, a été réimprimée à Genève et publiée à Paris par MM. G. REVILLIOD et E. FICK (Grassart). On sait que le duc de Savoie fit, sur l'injonction de Louis XIV, transporter quatorze mille Vaudois dans treize prisons du Piémont. Trois mille seulement en sortirent; mais « ils étaient résolus, dit Arnaud, à tout tenter, ne comptant pour rien la vie, s'ils ne la passaient où ils l'avaient reçue. » Après trois ans et demi de souffrances de toute sorte, ils rentrèrent dans leurs vallées. Comme dit le sous-titre de l'ouvrage, « dans cette histoire on voit une troupe de gens qui n'a jamais été jusqu'à mille personnes soutenir la guerre contre le roi de France et contre S. A. le duc de Savoie, faire tête à leur armée de vingt-deux mille hommes, s'ouvrir le passage par la Savoie et par le Haut-Dauphiné, battre plusieurs fois les ennemis, et enfin miraculeusement rentrer dans ses héritages, s'y maintenir les armes à la main, et y rétablir le culte de Dieu qui y avait été interdit depuis trois ans et demi. »

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Le tome sixième des Mémoires-Journaux de Pierre de l'Estoile (Jouaust, in-8°, 349 p. 15 fr.) comprend les années 1593 et 1594, c'est-à-dire le récit des derniers efforts de la Ligue et des événements qui précèdent immédiatement la reddition de

Paris; près de cent pages du volume renferment les variantes et fragments supplémentaires des éditions du xvIII° siècle.

- Un nouveau volume de M. René KERVILER sur Godeau est venu s'ajouter aux volumes que cet érudit a déjà publiés sur l'Académie et les académiciens. (Antoine Godeau, évêque de Grasse et de Vence, l'un des fondateurs de l'Académie française. Etude sur sa vie et ses écrits. Champion, in-8°, 103 p.). Cette étude comprend deux parties: Godeau avant l'épiscopat et Godeau évêque. Dans la première partie on trouvera des détails intéressants sur la jeunesse de Godeau, sur les réunions de Valentin Conrart, son cousin germain, et de l'hôtel de Rambouillet, sur son Discours sur la poésie chrétienne (1633) et ses paraphrases poétiques des psaumes, sur la protection que lui accordent le cardinal de La Valette et Richelieu, sur son entrée à l'Académie française (1635). La seconde partie nous montre « le nain de la princesse Julie » devenu « le mage de Sidon ». Evêque de Grasse, puis de la ville de Vence, dont les habitants, réunis d'abord au siège de Grasse, conservent leur évêché par une résistance obstinée, il est chargé par les Etats de Provence de porter leurs réclamations à la régente Anne d'Autriche et délégué par la province ecclésiastique d'Embrun à l'Assemblée du clergé. A ce propos, M. Kerviler insiste sur le talent oratoire de Godeau et sur son attitude dans les affaires du jansénisme. Il a trop loué, ce nous semble, les poésies de Godeau; déjà le P. Vavasseur demandait si Godeau était poète, Godellus an poeta: Sainte-Beuve, après Boileau, n'a vu dans Godeau qu'un poète médiocre.

La librairie des Bibliophiles fait paraître une nouvelle collection, intitulée Les chefs-d'œuvre inconnus, et dirigée par le bibliophile Jacob. Le premier volume de la collection, le Voyage à Paphos (in-16o, 53 p. 6 fr.), est-il, comme le prétend le bibliophile Jacob, et un chef d'œuvre, et une œuvre de Montesquieu ? L'éditeur annonce que d'autres volumes suivront : ce sont la Petite Maison, de J. F. de Bastide, et les Anecdotes littéraires, de Voisenon.

Les éditeurs Charavay frères publient depuis quelque temps une Collection choisie, composée de « livres agréables » qui « contiennent toujours un tableau de mœurs ou un aspect de la vie passée ou présente »; cette Collection est dirigée par M. Anatole FRANCE, imprimée en caractères elzéviriens par M. Motteroz, illustrée et ornementée par M. Calmettes. Tous les volumes sont tirés de la presse à bras; l'édition ne comprend que 600 exemplaires sur papier de Hollande, dans le format in-16 jésus. Les livres de la Collection choisie, parus jusqu'ici, sont : Les Académiciens, comédie par Saint-Evremond, étude et notes 'par Robert de BONNIÈRES; Lucile de Chateaubriand, ses contes, ses poèmes et ses lettres, précédés de sa vie par An. FRANCE; Lettres grecques de Madame Chénier, sa vie, par R. de BONNIÈRES; Baudelaire et Alfred de Vigny, candidats à l'Académie, étude par Étienne CHARAVAY; Prosper Mérimée, ses portraits, ses dessins, sa bibliothèque, par Maurice TOURNeux. Les prochains volumes, publiés par les éditeurs Charavay dans la Collection choisie, seront : Giuletta et Romeo, nouvelle de Messire Luigi da Porto Vicentin, traduite et précédée d'une introduction par Henry COCHIN, et Madame de la Sablière, d'après une correspondance inédite, par An. FRANCE. Nous reviendrons prochainement sur cette collection.

M. STORELLI a commencé une série d'études sur les châteaux du Blésois et des bords de la Loire; le premier fascicule contient une notice historique et chronologique sur le château de Chambord (Tours, Mame); le second fascicule sera consacré au château de Blois; puis viendront les châteaux de Chaumont, de Talesy, du Moulin, de Fougères-en-Sologne, d'Herbault, de Villesavin, etc. M. l'abbé Julien

LAFERRIÈRE entreprend de représenter dans un recueil en six volumes les monuments des six arrondissements de la Charente-Inférieure; le tome premier de cet ouvrage intitulé l'Art en Saintonge et en Aunis est consacré à l'arrondissement de Saintes. M. le baron Ch. DAVILLIERS, dans ses recherches sur l'orfèvrerie en Espagne au moyen-âge et à la Renaissance (Quantin), montre, à l'aide de documents inédits, la part qui revient à l'Espagne dans le mouvement artistique de l'orrèvrerie depuis les rois wisigoths jusqu'à la Renaissance. On trouve dans son ouvrage, outre de curieux extraits d'inventaires royaux du xv siècle, des détails intéressants sur des orfèvres, soit espagnols, soit français et fixés en Espagne, qui méritent d'échapper à l'oubli, sur les orfèvres de Barcelone, les livres de maîtrise de leur corporation et les dessins manuscrits qu'ils produisaient pour leur réception à la maîtrise; sur les travaux d'émaillerie arabe et espagnole, etc.

- Parmi les livres parus en province, signalons les Anonymes, pseudonymes et supercheries littéraires de la Provence ancienne et moderne, par M. Robert REBOUL (Marseille, Lebon, in-8°, 445 p.), ouvrage qui renferme une foule de détails curieux; - l'Essai de bibliographie viroise (Caen, Le Blanc-Hardel, in-8°, 196 p.), ouvrage posthume de l'ancien maire de Vire, M. MORIN-LAVALLÉE, édité avec notes complémentaires par M. A. GASTÉ; le premier volume de l'Inventaire des archives dauphinoises de M. Morin-Pons (Lyon, Perrin et Martinet, in-8°, vi et 307 p.), par MM. A. LACROIX et Ulysse CHEVALIER et renfermant l'analyse des dossiers généalogiques de la collection de M. Morin-Pons compris dans les lettres A, B,C (familles des Adhémar, des Alleman, des Beaumont, des Bonne, des Châtelard, etc.); les Nouvelles recherches sur les aimanachs et calendriers, à partir du xvr® siècle, avec descriptions et notes, par M. F. Pour (Amiens, in-8o, xvi et 70 p.), où l'on trouvera de curieux renseignements sur le P. Daire, sur François de Neufchateau fondant un Almanach des prosateurs, sur un Almanach des cumulards, sur l'abbé Dulaurens, sur le Cousin Jacques (Beffroi de Reigny) et la Table bibliographique de l'Esprit des almanachs, analyse critique et curieuse de tous les almanachs tant anciens que modernes que publia, en 1789 Le Camus de Mézières;

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un Aperçu rapide de l'île de Chypre, par un membre de la Société de géographie (Montpellier, Boehm, in-8°, 91 p.)

- On a commencé l'impression du catalogue des manuscrits arabes de la Bibliothèque nationale; ce catalogue a été dressé par M. AMARI de Rome, par M. Hartwig DERENBOURG, notre collaborateur, et par feu M. de SLANE.

On lit dans l'Athenaeum, de Londres (9 août, p. 176), que M. RENAN a écrit à un correspondant la lettre suivante : « On m'a fait des ouvertures pour les Hibbert Lectures. On me demandait six ou huit lectures sur la part qu'a eue Rome dans la formation du Christianisme. Le sujet est très beau; mais six ou huit lectures, c'est un livre et un séjour d'un mois à Londres. Or, dans l'état actuel de mes travaux et de mes devoirs envers le Collège de France, il me serait difficile de faire une si longue parenthèse. J'ai dit que je pourrais faire trois ou quatre leçons. >>

- Une revue étrangère en langue française paraîtra au commencement de l'année prochaine à Cracovie; c'est la Revue des littératures slaves. Le directeur de ce nouveau recueil est M. Jules MEIN, connu déjà par ses traductions d'œuvres slaves, entre autres de la tragédie de Slovacky, Lilla Veneda.

L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres rappelle qu'elle décernera pour la première fois, en 1881, le prix Louis Fould (20,000 fr,) pour l'Histoire des arts du dessin jusqu'au siècle de Périclès.

Le prix Bordin (3,000 fr.) a été décerné par l'Académie des Beaux-Arts à

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