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insc. Rhen., no 931). Indutillus, nom d'homme inscrit sur une monnaie gauloise bien connue, est dérivé d'Indutus. J'ignore ce qu'Indutus peut signifier, mais il est certain que ce nom ne s'explique point par les langues germaniques, tandis que, suivant l'observation de Glück et de Zeuss, le composé Indutio-marus ressemble fort au nom du roi suprême d'Irlande Iondat-már que les Annales des quatre maîtres font régner de l'an 218 à l'an 210 avant J.-C. 1. Indutiomarus, nom d'un chef trévir contemporain de Jules César, est donc un mot gaulois. A plus forte raison Cingeto-rix. Le célèbre chef arverne Ver-cingetorix, contemporain de ce chef trévir, porte à peu près le même nom; la seule différence consiste dans la particule augmentative ver = super qui forme la première syllabe du nom du fameux généralissime gaulois, et qui ne se retrouve pas dans le nom moins célèbre du Trévir.

Il y a longtemps déjà que Glück a constaté l'identité du thème gaulois cingeto de Cingeto-rix et Ver-cingeto-rix, avec le thème irlandais cinget, parfaitement reconnaissable dans le génitif pluriel cinged du vieil irlandais cing, « guerrier », (Grammatica celtica, 2o édition, P. 799, cf. 255, 258, et Glück, Keltische Namen, p. 75-76). Ainsi les deux chefs trévirs Indutiomarus et Cingetorix, contemporains de César, portaient des noms gaulois. Soutenir que chez les Trévirs la classe dominante était germanique est donc une hypothèse gratuite en contradiction avec ce que nous montre en Gaule l'histoire des époques mérovingienne et carolingienne où les conquérants germains gardent leurs noms germaniques. Si l'adfectatio germanicae originis dont parle Tacite, Germanie, 28, peut s'expliquer géographiquement par le fait d'une émigration, elle ne peut être entendue au sens ethnographique sans contredire ce que nous savons des noms d'hommes trévirs, comme ce que nous savons des noms de lieu de la cité de Trèves.

H. D'ARBOIS DE JUBAINVILLE.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 5 septembre 1879.

M. Le Blant communique un extrait d'une lettre écrite par un bénédictin français de l'abbaye du Mont Cassin, don Anselme Caplet. « Au moment où je vous écris, dit ce bénédictin, on vient de découvrir dans l'enceinte de l'abbaye la base de l'ancien temple d'Apollon : cette base est certainement romaine; une inscription en magnifiques caractères, exhumée en même temps, sert à fixer l'époque du monument. » M. Le Blant rappelle que S. Grégoire le Grand parle dans le 11 livre de ses Dialogues, d'un très ancien temple d'Apollon qui existait autrefois au Castrum Casinum.

1. Annals of the four masters, édit. O'Donovan, 1, 84. Cf. Grammatica celtica, 2 édition, p. 25.

M. Thurot lit un travail sur l'orthographe française au xvi® siècle, considérée dans ses rapports avec la prononciation. Dès cette époque les mots n'étaient pas écrits comme ils étaient prononcés; mais on ne se représente guère exactement l'écart qui séparait l'écriture et la prononciation. Le français ayant d'abord été écrit par des clercs dont le latin, c'est-à-dire la langue de l'Eglise, était la langue habituelle, l'écriture n'a pas toujours reproduit la prononciation d'une façon précise. Mais on prononçait le latin comme la langue vulgaire, ou, selon l'expression du moyen age, comme la langue laïque. Néanmoins on se servit, en français et en latin, des mêmes lettres que par le passé. A ce propos, M. Thurot cite de nombreux exemples de l'influence de la prononciation vulgaire sur l'orthographe. L'étymologie exerça une action plus puissante encore; on prononçait oé et an, les scribes écrivaient comme auparavant oi et en; ils se rappelaient le latin factus, scriptus et écrivaient faictes, escript, dès le xvr siècle même, dictes et dit, souls et sous; l'orthographe n'était pas constante.

Après avoir cité en grand nombre des exemples de cette inconséquence, M. Thurot rappelle d'autres changements qui s'opérèrent insensiblement au xvi siècle ou dans les temps qui suivirent: la distinction de l'u et du v, de l'i et du j, l'introduction de l'accent aigu et de l'accent grave, etc.; il parle aussi d'améliorations récentes, de la suppression de l's muet consacré seulement en 1740 par l'Académie, et d'autres modifications qui ne furent approuvées qu'à la fin du xvir siècle.

M. Halévy fait une communication sur la massore assyrienne; elle est assez semblable à la massore hébraïque; cette ressemblance de procédés, chez des peuples différents et à des dates très éloignées, prouvent des tendances communes à deux nations de même race et, par conséquent, l'origine sémitique des massorètes de Ninive et de Babylone. M. Halévy montre aussi comment les scribes au vir siècle ont créé les points-voyelles; les Syriens d'Occident mettaient à volonté au haut ou au bas des consonnes des voyelles grecques; les Syriens d'Orient remplacèreent ces voyelles par des points simples ou doubles, mais dont la valeur se modifiait, suivant la position qu'ils occupaient au-dessus ou au-dessous de la lettre; les Arabes empruntèrent aux Syriens d'Orient les deux points supérieurs (a) et les deux points inférieurs (i), mais en les réunissant en forme de barre inclinée, etc.

M. Ravaisson offre à l'Académie deux opuscules de notre collaborateur, M. Ch.Emile Ruelle, sur l'archéologie musicale; dans l'un, M. Ruelle étudie les travaur de M. Bourgault-Ducoudray sur la musique ancienne et moderne des Grecs, et dans l'autre, les caractères gravés sur un médaillon.

M. Delisle présente, de la part de M. Finot, une notice sur l'affranchissement de la mainmorte; l'auteur y analyse 58 chartes inédites de la Franche-Comté et recherche les causes et les conditions des affranchissements de la mainmorte qui subsista si longtemps en Franche-Comté.

Séance du 12 septembre 1879.

M. L. Delisle fait quelques observations sur trois manuscrits de la bibliothèque de Leyde: 1o Le premier de ces manuscrits est un psautier qui appartint à saint Louis; il date du XII° siècle et fut copié par Geoffroy Plantagenet, archevêque de York, de qui il passa entre les mains de Blanche de Castille; on a cru que les annotations que porte ce manuscrit étaient de la main de saint Louis; mais M. Delisle prouve qu'elles remontent seulement au xve siècle; 2o Le deuxième manuscrit (no 40) a fait partie de la bibliothèque de l'abbaye du Bec; c'est l'exemplaire original de la dernière rédaction de l'Histoire de Guillaume de Jumièges; il renferme en outre plusieurs ouvrages, parmi lesquels un abrégé des gestes des rois de France; 3° Le troisième manuscrit (n° 77), dù commencement du xiv siècle, est la source d'où dérive un recueil de Chroniques, conservé à la Bibliothèque nationale sous le n° 14663; grâce à ce manuscrit, on peut améliorer dans certains passages le texte de ce dernier recueil. M. Delisle présente aussi à l'Académie, de la part de M. Ulysse Robert, le 1 fascicule d'un inventaire des manuscrits conservés dans les bibliothèques de France, qui rendra de grands services et remplacera avec avantage le recueil de Haenel.

M. Le Blant lit une note sur l'origine antique d'un récit inséré dans l'histoire de Cogia Hassan: ce récit (le diamant que trouve un pauvre artisan dans les entrailles d'un poisson) se trouve déjà dans un traité, le Pré spirituel, écrit au vr siècle par un moine grec, Jean Moschus. Les deux versions du récit (musulmane et chrétienne) ont évidemment une source commune; on y retrouve les mêmes incidents, les mêmes détails, les mêmes sentences morales, tout ce qui témoigne d'une commune origine. Dans la version chrétienne on voit un païen, sur le conseil de sa femme, qui est chrétienne, donner tout son argent aux pauvres d'une église; quelque temps après il retourne dans l'église, où, lui assure sa femme, les intérêts de son capital lui seront payés, car donner aux pauvres, c'est donner à Dieu même. Il trouve sur le sol une des pièces d'argent qu'il avait distribus aux pauvres; avec cette pièce il achète, d'après le conseil de sa femme, du pain, du vin et un poisson; dans ce poisson il découvre une perle qu'il vend à un pix considérable. M. Le Blant offre égale

ment à l'Académie, de la part de M. Henri Bacquès, un ouvrage intitulé Souvenirs du Béarn, notes archéologiques, historiques et physiologiques.

M. Gaston Paris lit un extrait d'une étude sur les serments de Strasbourg; il établit que le manuscrit de Nithard, où sont conservés ces serments, est postérieur de cent cinquante ans à l'original et peut, en conséquence, contenir des fautes. Il se pourrait que Nithard ait lui-même rédigé les formules des serments. Quant à l'original, ce serait le français, et le texte allemand ne serait la traduction.

M. Alfred Maury présente à l'Académie, au nom de M. Durand de Gros, des Etudes de philologie et de linguistique avignonnaises. M. Abel Bergaigne commence

la lecture de Quelques observations sur la rhétorique védique.

Séance du 19 septembre 1879.

M. Gaston Paris lit un chapitre préliminaire à une étude grammaticale du texte des serments de Strasbourg de 842, le plus ancien monument connu de la langue française. Il commence par l'étude de la phonétique des serments, et tout d'abord par celle du vocalisme; en manière d'introduction à cette étude, il rappelle les principes du vocalisme latin et du vocalisme bas-latin ou roman. Le latin classique avait 5 voyelles, a, e, i, o, u (pron. ou), susceptibles chacune d'être brève ou longue, entravée ou libre (M. G. Paris introduit ces termes pour remplacer ceux de voyelle en position ou non en position), accentuée ou atone. En bas-latin, ce système se modifie. La quantité influe sur le timbre; les voyelles e, o prennent un son ouvert ou fermé, selon qu'elles sont brèves ou longues; l'i et l'u longs gardent leur son propre, tandis que l'i bref se confond avec l'e long et l'u bref avec l'o long. Quant à l'a, il devient fermé lorsqu'il est libre, ouvert lorsqu'il est entravé. L'accent se modifie aussi; tandis qu'autrefois la différence principale entre une syllabe accentuée et une syllabe atone était une différence de tonalité musicale, c'est maintenant avant tout une différence d'intensité. Les syllabes atones placées immédiatement à côté d'une syllabe accentuée tombent. L'accent, comme la quantité, amène des modifications dans le timbre des voyelles: è et à ouverts (c'est-à-dire e et o brefs du latin classique), se transforment, quand ils sont accentués et libres, en deux diphthongues, ie et uò (probablement, ajoute M. Paris, après avoir passé, ainsi que l'a supposé M. Louis Havet, par les formes èè, éè, et òò, óò). Le bas latin présente donc le système de voyelles suivant (en marquant les voyelles fermées par l'accent aigu et les voyelles ouvertes par l'accent grave): á (a latin libre), à (a fatin entravé), ie (e bref latin accentué libre), è (e bref latin entravé ou atone), é (e long et i bref latins), i (long latin), uò (o bref latin accentué libre), ò (o bref latin entravé ou atone), ó (o long et u bref latins), u (u long latin). — Tel est le vocalisme bas-latin commun, antérieur à l'époque où les langues romanes ont commencé à se différencier les unes des autres. Quand un dialecte particulier se forme sur le territoire de la Gaule septentrionale, ce dialecte se caractérise par de nouvelles modifications du vocalisme, qui lui sont cette fois-ci spéciales : l'á fermé devient e ou ie, en sorte qu'il ne reste dans la langue, pour un certain temps, d'autre a que l'à ouvert; é fermé devient ei (plus tard oi, aujourd'hui prononcé wa); ó fermé devient ou (aujourd'hui prononcé u); u prend le son ü, inconnu au latin.

Tel était le vocalisme de la langue française au moment où l'on allait en écrire, dans les serments, le premier spécimen qui nous soit parvenu. Quant au bas-latin ou roman, cette langue qui a formé la transition entre le latin et les langues romanes, personne ne l'a sciemment écrit, car tous ceux qui écrivaient à cette époque prétendaient toujours écrire le latin classique: mais les fautes nombreuses d'orthographe qu'ils commettent trahissent l'altération profonde de la langue parlée. Ainsi on écrit constamment i pour e long et e pour i bref, parce que, comme il a été dit plus haut, e long et i bref se prononçaient également é; de même on confond o long et u bref. D'autres changements de la prononciation passent au contraire inaperçus, ce sont ceux qui ont créé des sons nouveaux, comme les diphthongues ie et uo; il ne pouvait venir à l'idée de personne d'écrire ces sons, puisqu'il n'y avait pas dans la langue de signe pour les représenter et qu'on était accoutumé à les voir figurer par les voyelles simples e et o.

M. Bréal fait une communication sur un passage de la loi de Bantia, dont il a déjà entretenu l'Académie il y a quelque temps. Il est question, en un endroit de cette loi, de l'hypothèse d'un procès entre deux particuliers pour un fonds de terre ou une somme d'argent, et de l'ajournement signifié par l'un des plaideurs à l'autre : SVAE PIS PRV MEDDIXVD ALTREI CASTROVS AVTI EITVAS ZICOLOM DICVST; « si quis pro magistratu alteri campi aut pecuniae diem dixerit »; ensuite la loi parle des audiences tenues par les mag strats pour le jugement des procès de ce genre: PIS POCAPIT POST EXAC COMONO HAFIEST MEDDIS DAT CASTRID LOVE..... (deux ou trois lettres manquent) EN EITVAS : « qui quandoque posthac comitia habebit magistratus de campo... in pecunias >> La question est de savoir ce que veut dire le mot qui commence par les lettres LOVF. M. Mommsen a lu LOVFRVD, libero: « de campo libero », c'est-à-dire au sujet d'un champ qui

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REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

n'est pas aliénable, qui n'est pas, par exemple, du domaine public. M. Bréal pense qu'il faut ici un mot qui signifie simplement ou », et propose de lire LOVFET, qui répondrait au latin lubet: il y a dans plusieurs langues des exemples analogues d'une forme verbale prenant le sens de la conjonction «ou »; ainsi en latin VEL, qui vient du verbe VELLE. On traduirait donc : « de campo aut in pecunias ». M. Bréal présente ensuite une hypothèse au sujet de l'origine de la loi de Bantia. Il suppose que cette loi a pu être donnée aux habitants de Bantia par un magistrat envoyé de Rome pour trancher des différends entre les habitants, suivant un usage assez fréquent sous la République. Cette hypothèse expliquerait : 1o pourquoi la loi, quoiqu'elle ne soit pas en langue latine, est pourtant écrite en caractères latins; 2° pourquoi les titres des magistrats qui y sont mentionnés sont tous des noms calqués sur ceux des magistratures romaines; 3° pourquoi le texte est plein de fautes de langue (il a été rédigé par des Romains et peut-être gravé à Rome); 4o enfin et surtout, pourquoi il est question dans la même loi de toute sorte de points différents, sans cependant qu'elle forme un corps complet de législation: ces points divers étaient ceux sur lesquels les habitants étaient en désaccord, et sur lesquels le commissaire romain aurà dû rendre une décision.

M. Bergaigne continue sa communication sur les figures de rhétorique du Rigveda et sur les difficultés que crée pour les traducteurs l'emploi incohérent de ces figures multiples et disparates.

Julien HAVET.

roux.

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Livres nouveaux: Ausgrabungen (die) zu Olympia, Ubersicht der Arbeiten und Funde vom Winter und Frühjahr 1877-1878, hrsg. v. E. CURTIUS, E. ADLER U. G. TREU. Berlin, Wasmuth. (112 fr. 50.) · BERGER, L'école française de peinture depuis ses origines jusqu'à la fin du règne de Louis XIV. Hachette. (3 fr. 56.) - BERGL, Geschichte der ungarischen Juden. Leipzig, Friedrich. (5 fr.) — Blocqueville, M≈* de, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl. II. Années de commandement. Didier. (7 fr. 50.) BREITINGER, Les unités d'Aristote avant le Cid de Corneille. Genève, Georg. BRUELL, Herodot's babylonische Nachrichten. I. Zur Geographie und Topographie von Babylon. Leipzig, Schulze. (1 fr. 90.) · CIONCA, praktische Grammatik der rumænischen Sprache (nach Ahn's Methode). Bukarest, Dagenmann. CHODZKO, Les chants historiques de l'Ukraine, traduits sur les textes originaux. LeCONRADT, Die Abtheilung lyrischer Verse im griechischen Drama und seine Gliederung nach der Verszahl. I Heft. Berlin, Weidmann. (6 fr. 25.) · COTMAN et LUISY, Antiquités monumentales de la Normandie. 1 livraison. A. Lévy. (5 fr.) — CRUEL, Geschichte der deutschen Predigt im Mittelalter. Detmold, Meyer. (18 fr. 75.) DU BLED, Histoire de la monarchie de Juillet, tome II. Dentu. (7 fr. 5o.) DZIATZKO, Beitræge zur Kritik des nach Elius Donatus benannten Terenzcommentars. Leipzig, Teubner. (1 fr. 50.) EBRARD, De ablativi locativi instrumentalis apud priscos latinos scriptores usu. Leipzig, Teubner. (2 fr. 50.) — EGELHAAF, Vergleichung der Berichte des Polybios und Livius ueber den italischen Krieg der Jahre 218-217. Leipzig, Teubner. (2 fr.)- EICHHOLTZ, Quellenstudien zu Uhland's Balladen. Berlin, Weidmann. (3 fr.)- FISCHER, Zur Kritik der Nibelungen. Wien, Gerold. (2 fr. 50.)- FORCHHAMMER, Das Erechteion. Kiel, Universitatsbuchhandlung. (2 fr. 75.) — GAFFAREL, Les colonies françaises. Baillière. (5 fr.) GOELER U. RAVENSBURG, Die Venus von Milo. Heidelberg, Winter. (10 fr.) HEERDEGEN, Die Idee der Philologie. Erlangen, Deichert. (2 fr. 25.) HETTNER, Italienische Studien, zur Geschichte der Renaissance. Braunschweig, Vieweg. (11 fr. 25.) — JIRECEK, Die Handelsstrassen und Bergwerke von Serbien und Bosnien während des Mittelalters. Prag, Tempsky. (3 fr. 75.) JUNDT, Les amis de Dieu au XIVe siècle. Fischbacher. (12 fr.) - KANTER, De Ariadne, quæ et Bacchi et Thesei fertur conjux, quaestionum pars I. Breslau, Koebner. (1 fr. 25.) KIENITZ, De quî localis modalis apud priscos scriptores latinos usu. Leipzig, Teubner. (1 fr. 50.) KLEIN, De adjectivi assimulati apud Ciceronem usu. Breslau, Koebner. (1 fr. 25.) KRAUSE, Helius Eobanus Hessus, sein Leben und seine Werke. Gotha, Perthes. (6 fr. 25.) KÜTTNER, De Propertii elocutione quaestiones. Berlin, Trowitzsch. KVICALA, Studien zu Euripides. Wien, Gerold. (3 fr. 25.) LANDAU, Die italienische Literatur am oesterreichischen Hofe. Wien, Gerold. (3 fr.) LANGHANS, Ueber den Ursprung der Nordfriesen. Wien, Gerold. (2 fr.) — Levy, J. Neuhebræisches u. chaldæisches Woerterbuch über die Talmudim und Midraschim. II Lief. Leipzig, Brockhaus. (7 fr. 50.) — LüвKE, Carl Schnaase. Stuttgart, Ebner u. Seubert. (2 fr. 25.)- MAHLOW, Die langen Vocale AEO in den europæischen Sprachen. I Th. Berlin, Hermann. (3 fr. 75.) — MARTIUS, Quaestiones Plautinae. Berlin, Mayer u. Mueller (1 fr. 25).

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excellent travail plein d'intérêt et de résultats nouveaux.)

Paulus. Diaconus und die übrigen Geschichtschreiber der Langobarden, übersetzt von R. JACOBI. Leipzig, Duncker. 1878; Zehn Bücher fränkischer Geschichte vom Bischof Gregorius von Tours, übersetzt von GIESEBRECHT. Leipzig, Duncker. 1878; Eugippius, Leben des heiligen Severin, übersetzt von RODENBERG. Leipzig, Duncker. 1878. (Bernhardi : publications très-utiles: cp. Revue critique, no 15, art. 60; no 20, art. 85; n° 24, art. 110). HEHN, Italien, Ansichten und Streiflichter. Berlin, Borntraeger. (Bernhardi 2° édition de ce livre intéressant.) L'Athenaeum belge, journal universel de la littérature des sciences et des arts, paraissant à Bruxelles le 1er et le 15 de chaque mois. (Art. de Philippson sur ce nouveau recueil dont nous rendons compte dans nos périodiques; «< ce journal est dirigé par M. Gossart avec sérieux, activité, habileté, et en outre avec des sacrifices personnels et matériels; il mérite toutes les sympathies par la variété et la solidité de ses articles aussi bien que par son impartialité ».) — FREY, Eschylus Studien. Bern, Jent et Reinert. (Wecklein: beaucoup de fautes.)- Sophokles' König Edipus, deutsch von KAYSER. Tübingen, Fues. (Wecklein bonne traduction.)

SUBKOFF, Sophoclis Trachiniae. Moscou, Katkoff. (Wecklein bon, mais peu de maturité de jugement.) SUBKOFF, Observationes criticae in Trachiniis Sophoclis. Moscou. (Wecklein: satisfaisant, promet pour la critique de Sophocle.) Fabularum Babrianarum paraphrasis Bodleiana, edidit KNOELL. Vienne, Hölder; Neue Fabeln des Babrius. Vienne. Gerold. (Eberhard; « grand service rendu à la littérature de la fable ».) -KOFFMANE, Geschichte des Kirchenlateins. Breslau, Koebner. (Ludwig bon travail qui sera très-utile.) HORN, Geschichte der Literatur des skandinavischen Nordens Leipzig, Schlicke. (Löschhorn; très-louable entreprise, cp. Chronique, no 31, p. 106) — WILKEN, Untersuchungen zur Snorra Edda. Paderborn, Schöningh. 1878. (Löschhorn des remarques et des recherches très-profitables.)- Hattatal Snorra Sturlusonar, hrsg. v. MÖBIUS. Halle, Waisenhaus. (Löschhorn : bonne édition).

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Bibliographie. Programmes et dissertations des universités et gymnases d'Allemagne. -ALTHOF, Lautstand altsächsischer Eigennamen in westphälischen Urkunden des IX bis XI Jahrhunderts. (Jena). FUCHS, über das Freundschaftsverhältniss zwischen Boileau und Racine. (Baden).- GAEDECHENS, Perseus bei den Nymphen, Bild einer griechischen Pyxis. (Jena). GOTTSCHED, Die pädagogischen Grundgedanken des Amos Comenius. (Jena). GYZICKI, Ueber das Leben und die Moralphilosophie des Epicur. (Halle). HAMMER, Commentatio de Ciceronis topicis. (Landau). HIRSCH, Athalia von Racine metrisch uebersetzt. (Böhm. Leipa). HOBBING, Die Laute der Mundart von Greetfiel in Ostfriesland, ein lautphysiologischer Versuch. (Jena). — IPPEL, Quaestiones Thucydideae. (Halle). LOWINSKI, De emendando prologo Agamemnonis Aeschylei. (Deutsch-Krone.) MASIUS, Flavio Biondo, sein Leben und seine Werke. (Leipzig.) — MAYR, Uber Heinrich von Morungen. (Linz.)- MOGK, Untersuchungen über die Gylfaginning. I. Das Handschriftenverhältniss der Gylfaginning. (Leipzig.)- NÖLLE, Die Legende von den fünfzehn Zeichen vor dem jüngsten Gericht. (Halle.) PAULI, Randbemerkungen zu Servii in Vergilii carmina Commentarii. fasc. I. (Graz.) PETERS, Gotische Conjecturen. (Leitmeritz.) - SCHULER, Uber Herodot's Vorstellung von den Orakeln. (Donaueschingen.) -SCHULTHEISS, Hans Sachs in seinem Verhaeltniss zur Reformation. (Leipzig.)-UNTERFORSCHER, Miscellen zu Vergil. (Leitmeritz.) ZIAJA, Die Aristotelische Lehre vom Gedächtniss und von der Association der Vorstellungen nebst einem Anhange, enthaltend eine Uebersetzung der aristotelischen Schrift περὶ μνήμης καὶ ἀναμνήσεως. (Loebschütz.)

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