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« Geschichte der Literatur des skandinavischen Nordens von den æltesten Zeiten bis auf die Gegenwart »; il comprendra cinq livraisons; la première qui vient de paraître (80 pages; prix: I mark 80 ou 2 fr. 25) est consacrée à la littérature de l'Islande.

L'invitation à la fête célébrée, le 8 avril de chaque année, par l'Université de Copenhague en l'honneur de la naissance du roi, contient les prémices du grand ouvrage que J.-N. MADVIG publiera prochainement, en double édition danoise et allemande, sur l'organisation et l'administration de la République et de l'Empire romain (jusqu'à la fin du second siècle de notre ère). Le chapitre détaché que M. Madvig vient de publier (en danois) traite de quelques points particuliers du droit pénal de la République; il est plus développé que ne le sera le chapitre correspondant dans l'ouvrage d'ensemble. Quant au genre de la future publication, M. Madvig nous prévient qu'elle intéressera le lecteur non philologue aussi bien que le « philologue qui a médité et possède quelque expérience de la vie ».

Les 4, 5 et 6 du mois de juin, l'Université de Copenhague a célébré le quatre centième anniversaire de sa fondation. L'éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présence de S. A. le prince royal. Ces fêtes, on l'a remarqué naguère à Upsal, mettent en relief l'union intime qui existe, dans les pays scandinaves, entre l'Université, le gouvernement et le peuple: l'Université, c'est le cœur de la nation. Le rector magnificus, J.-N. MADVIG, a présidé les solennités, et prononcé des discours fort applaudis (surtout le discours du 4 juin à l'église de Notre-Dame, sur le rôle de l'Université qui, depuis quatre siècles, élève graduellement le niveau moral et intellectuel de la patrie). A cette occcasion, M. Madvig a reçu de son souverain et des pays étrangers, les plus hautes marques de distinction: le roi de Danemark l'a créé chevalier de l'ordre de l'Eléphant; et le président de la République française lui a envoyé la croix de grand officier de la Légion d'honneur. Bien que la fête, pour des raisons politiques, ait gardé un caractère strictement national et qu'on n'ait pas invité officiellement les universités et les grands corps d'enseignement supérieur de l'étranger, Copenhague a vu affluer les députations et les adresses de félicitations. De Suède, de Norvège, de Finlande, professeurs et étudiants avaient envoyé des représentants; Moscou, Leyde, Lemberg, et d'autres universités avaient témoigné de leur sympathie pour l'Université danoise par des adresses ou des écrits de circonstances, arrivés dès le premier jour de la fête; Tubingue et Heidelberg ont suivi cet exemple. Il est impossible de citer tous les noms le recteur magnifique a dû y renoncer, et, dans son discours au grand dîner du Casino, en exprimant la reconnaissance de l'Université, a mentionné seulement le télégramme de notre ministre de l'Instruction publique qui complimentait l'Université de Copenhague, personnellement en sa qualité de grand-maître de l'Université, puis au nom du Collège de France, de la Sorbonne, de l'Ecole normale supérieure, de l'école des Hautes-Etudes, etc. La Société pour l'étude des questions d'enseignement supérieur avait aussi envoyé ses félicitations, et M. Ch. GRAUX, un volume intitulé Notices sommaires des manuscrits grecs de la grande Bibliothèque royale de Copenhague (xvI-104 pages, avec 4 reproductions par l'héliogravure et 3 bois), que l'Imprimerie nationale avait pu, par un prodige d'activité et d'adresse, imprimer très correctement en trois semaines, Les journaux de Copenhague ont exprimé l'émotion qu'avaient inspirée ces souvenirs venus de France. Mais c'est en Danemark même, comme il était naturel, que le quatrième centenaire de l'Université de Copenhague a fait naître le plus grand nombre d'ouvrages. Chacune des cinq Facultés (théologie, droit, médecine, lettres, sciences, a tenu à honneur d'offrir à l'Université le Festskrift d'usage; trois d'entre elles (médecine, lettres, sciences) ont offert des volumes de mélanges, issus de la collabo

ration de plusieurs professeurs. Le volume de la Faculté des Lettres intéressera les lecteurs de la Revue critique; il renferme : 1° Une étude de M. J.-L. Ussing, l'éditeur de Plaute et l'archéologue bien connu, sur l'Eglise de Ledose en Sélande et les chapelles doubles de l'Allemagne (c'est-à-dire les églises à deux étages qui communiquent par une ouverture pratiquée dans le plancher, de sorte qu'on assiste en bas à la messe que le prêtre dit en haut: mode fréquente dans les chapelles des châteaux du moyen âge en Allemagne); 2o Problèmes philosophiques fondamentaux, par M. R. NIELSEN (problème de la connaissance, problème de la réalité, etc.); 3° Les vues de Holberg (le grand auteur comique du Danemark) en administration et en politique, par M. E. HOLM. Des promotions solennelles de docteurs ont eu lieu à l'occasion de la fête. Parmi les écrits qui ont mérité ce grade à leurs auteurs, nous citerons une étude considérable de M. Ch. L. NIELSEN, curé de Rudkjobing, sur Apollonius de Tyane et sa biographie par Philostrate, avec une traduction en danois de la réponse d'Eusèbe à Hiéroclès à propos de sa comparaison d'Apollonius avec Jésus-Christ (Apollonios fra Tyana, etc. Copenhague, 219 pages, in-8°). Mentionnons enfin l'hommage qu'a rendu à l'Université la grande bibliothèque royale de Copenhague, par l'organe de son éminent administrateur. On sait que M. G. Paris avait, en 1877, attiré l'attention du monde savant sur un fragment manuscrit, alors conservé à Angers, de Saxo Grammaticus, le vieil historien national du Danemark. Ce manuscrit, entré depuis à la bibliothèque de Copenhague par voie d'échange, avait été reproduit l'an passé en fac-similé photographique dans les Mémoires de l'Académie danoise. M. Ch. BRUUN a donné, sous le titre Angersfragmentet af et Haandskrift af Saxo Grammaticus, med en Indledning (48 pages, in-8°), une transcription imprimée en caractères ordinaires, de ce précieux fragment, avec une introduction où il établit que les additions marginales et interlinéaires de l'original ont dû être écrites, sinon de la propre main, au moins sous la dictée de Saxo.

HOLLANDE. Un pasteur de Leyde, M. Christian SEPP, qui s'occupe avec MM. Janssen, Moll et d'autres, de l'histoire des sectes religieuses des Pays-Bas, à l'époque de la Réforme, vient de retracer dans un ouvrage intéressant la vie et les travaux des trois réformateurs Albada, Taffin et Overd'haghe. (Drie Evangeliedienaren uit den tijd der Hervorming. Leyde, Brill.) Le Frison Agge van Albada a joué un certain rôle en 1579, durant les négociations de Cologne. Le Tournaisien Jean Taffin, secrétaire-bibliothécaire du cardinal Granvelle, puis pasteur calviniste en diverses villes, et à la cour du Taciturne, avait pris pour devise « A Dieu ta vie, en Dieu ta fin »; parmi ses écrits, on remarque un Traité de l'amendement de la vie, et un Responsum au comte Jean de Nassau, et parmi ses lettres, celles qu'il adressa au philologue Stephanus Pighius (Steven Wynants). Quant au Gantois Pierre de Zuttere, dit Overd’haghe, il a, malgré la persécution, courageusement défendu la liberté religieuse dans une suite de brochures que M. Sepp analyse avec soin.

Dans un livre intitulé Souvenirs de l'Afrique du Sud » (Herinneringen uit Zuid Afrika ten tijde der Annexatie van de Transvaal. Leyde, Brill), M. TROMP raconte les impressions de son séjour dans l'ancienne république du Transvaal (18 août 1876-6 novembre 1877); il a été le secrétaire intime du président Burgers et donne des détails très curieux sur l'annexion du Transvaal à l'Angleterre.

· Sous ce titre « l'Historiographie romaine dans ses rapports avec le caractère romain » (de romeinsche historiographie in haar verband met het romeinsche karakter. Amsterdam, Müller), M. VALETON, professeur d'histoire ancienne et d'antiquités romaines, a publié sa leçon d'ouverture à l'Université d'Amsterdam.

On lit dans la Gazette d'Augsbourg que M. James GEDDES, l'auteur de l'His

tory of the Administration of John de Witt, a trouvé au South-Kensington-Museum, l'exemplaire d'Horace où de Witt lisait quelques instants avant sa mort.

ITALIE. On a remarqué dans le Giornale Napoletano un grand article de M. FIORENTINO sur Giordano Bruno; cet article est la préface d'une nouvelle édition des œuvres latines de Giordano Bruno, dont le ministère de l'instruction publique a confié la direction à M. Fiorentino.

· Un ami de Charles de Gebler, le baron Jean PRATO, de Trente, vient de traduire dans la Tipografia Sociale de Vicenze un intéressant article de Gebler, publié dans la Deutsche Rundschau et dont nous avons rendu compte autrefois. (Sulle orme di Galileo Galilei, memoria del cavaliere Carlo di Gebler.) M. Prato est sur le point de terminer la traduction de l'important ouvrage de Gebler, Galileo Galilei und die ræmische Curie.

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- Un romaniste, M. N. CAIX, dont nous avons récemment annoncé les Etudes d'étymologie, travaille à un grand dictionnaire étymologique de la langue italienne. M. LANZONE, de Turin, prépare un ouvrage sur la mythologie égyptienne. — M. Ignazio GUIDI a sous presse un essai sur le berceau de la race sémitique. — Il va paraître à Naples sous le nom de Bibliotheea pompeiana un catalogue raisonné des ouvrages en toutes langues, relatifs à Pompei et au Vésuve.- L'éditeur G. Barbera, de Florence, publiera dans quelques jours une autobiographie du sénateur comte Giovanni ARRIVABENE, intitulée Memorie della mia vita (1795-1859).

Le capitaine CHIALA, dont l'on connaît les relations très-intimes avec le général La Marmora, a publié un livre de plus de 200 pages, intitulé « L'Alleanza di Crimea (Rome, imprim. Voghera), qui est une réponse à l'Histoire de la guerre de Crimée de M. C. Rousset et à l'ouvrage du baron Jomini: Etude diplomatique sur la guerre de Crimée (1852-56). Le général La Marmora désirait répondre lui-même à des inexactitudes qu'il avait trouvées dans ces deux ouvrages, relativement à l'attitude du Piémont dans les négociations des années 1854-1855. Le livre de M. Chiala renferme, entre autres documents, quelques lettres du comte de Cavour, le Journal du général Dabormida, alors ministre des affaires étrangères du Piémont, et sa correspondance avec l'ambassadeur de Victor-Emmanuel à Paris et à Londres, avec le duc de Gramont et d'autres personnages politiques.

- L'ouvrage de M. Al. HERZEN, Analisi fisiologica del libero arbitrio umano (Florence), est arrivé à sa troisième édition. Cette édition contient un chapitre nouveau sur la vie d'Owen, citée comme exemple (p. 177-217), une lettre à M. Ferri, sous le titre « polémique contre le spiritualisme » (p. 218-251), et une étude sur « quelques modifications de la conscience individuelle. »>

- L'Académie de la Crusca a publié un recueil d'Actes (Atti) qui renferme les mémoires et discours lus dans la séance publique du 16 septembre 1878; on y trouvera le rapport de M. GUASTI qui annonce que la lettre C du dictionnaire est complètement achevée, une étude de M. BERTI Sur les Piémontais qui ont été académiciens de la Crusca et des lettres écrites à Giuseppe Grassi (quatre de Botta, trois de Nicolini et une de Leopardi).

- L'Académie royale des Lincei a entendu, le 20 avril, la lecture d'un mémoire de M. LOMBROSo (Culto ed elogio alessandrino dell' imperatore Augusto) et d'un chapitre inédit du III volume de la Storia della diplomazia della corte di Savoia, de M. CARUTTI. Le 18 mai, M. GREGOROVIUS a lu un mémoire, intitulé: Urbano VIII e sua opposizione alla Spagna e all' imperatore, et M. FIORELLI a parlé de l'inscription bilingue trouvée dans un tombeau étrusque à Chiusi et des fouilles exécutées dans la nécropole de l'ancienne Vulci à Canino. Le 15 juin, M. LOMBROSO a présenté

son mémoire sur les Descrittori italiani dell' Egitto e di Alessandria; M. BONGHI a lu un travail sur la légende de Coriolan, et M. FIORELLI, Communiqué une note de M. Comparetti sur une inscription de Sybaris. La commission, chargée de publier le supplément du Corpus inscriptionum latinarum, commencera bientôt l'impression des nombreuses inscriptions qui concernent la Xe région.

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Nos lecteurs se rappellent la lettre de M. di Giovanni, publiée par le Giornale de Sicilia et résumée dans notre dernière Chronique (no 27, p. 22); le poète latin Bagolino, mort au commencement du xvir® siècle, aurait possédé l'Hortensius de Cicéron. Mais M. Schenkl a montré (Philologus, XXXI, p. 563-564), que l'Hortensius n'est autre que le Lucullus, c'est-à-dire le II livre des Premières académiques; plusieurs manuscrits du Lucullus, dit M. Schenkl, portaient la subscriptio suivante : Ad Hortensium liber. M. P. Thomas, (Revue de philologie, no du 31 juillet 1879, p. 152, et Athenæum belge, no 16) apporte une nouvelle preuve à l'appui de la remarque de M. Schenkl. En feuilletant la vaste compilation, connue sous le titre de Vaticanus (ms. 1169 de la Bibliothèque de Bourgogne, xve siècle), il a rencontré les citations suivantes: S. V. Investigare: Tullius.... § Idem ortensio : circa fin. Indagatio rerum cum maximarum tum etiam occultissimarum habet oblectationem sive electionem. Philosophia Tullius in hortensio : Philosophia rationibus progredi debet. Duo haec sunt maxima in philosophia judicium veri et finis bonorum. Or, ces citations sont tirées des Premières académiques, II, c. XLI, & 127, et c. IX, 8827 et 29.

S. V.

Nous trouvons dans la Rassegna Settimanale, du 13 juillet (p. 37), une lettre de M. V. CESATI, où il s'agit de l'Excelsior de Longfellow. M. Cesati avait demandé au poète pourquoi il avait écrit Excelsior et non Excelsius; M. Longfellow répondit : « In reply I would say be way of explanation that the device on the banner is not to be interpreted « ascende superius », but « scopus meus excelsior est ». This will make evident why I say « Excelsior » and not « Excelsius » (daté de Cambridge, 5 février 1874).

PORTUGAL.

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Nous avons reçu d'un professeur d'histoire de Porto, M. Z. Consiglieri PEDROSO, une brochure, extraite du journal le Positivisme, sur le récent ouvrage de M. Angelo de Gubernatis, la Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal (Essaios criticos, I. A « mythologia das plantas » de A. de Gubernatis. Porto, Imprensa Commercial. 14 pages). Les conclusions de l'auteur sont conformes aux nôtres, et il cite, à diverses reprises, des articles de notre re

cueil.

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Le vicomte de JUROMENHA prépare une étude sur Lucrèce Borgia; il essaie, dit-on, de réhabiliter la mémoire de la fille d'Alexandre VI.

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M. G. de VASCONCELLOS ABREU, professeur de sanscrit à l'Université de Lisbonne, a publié la première partie d'une grammaire sanscrite en portugais, « Principios Elementares da Grammatica da Lingua Sáoskrita, parte I. Phonologia », il prépare une traduction des Hibbert Lectures de M. Max Müller.

Le congrès littéraire international qui a siégé à Londres, du 9 au 14 juin dernier, a décidé, en se séparant, que sa prochaine session se tiendrait à Lisbonne au mois de mai de l'année prochaine, pendant les fêtes du centenaire de Camoëns.

SLAVES (méridionaux). — M. BOGISIC, professeur à l'Université d'Odessa, a publié à Belgrade un recueil de chants populaires tirés de manuscrits ragusains et recueillis dans les environs de Cattaro; un grand nombre de ces poëmes sont écrits dans un rythme jusqu'ici peu connu (en vers de seize syllabes), qui a dû exercer une influence sur la poésie savante de l'école ragusaine. Cet intéressant volume publié

par la Société des sciences de Belgrade, est accompagné d'une introduction critique

et d'un glossaire.

-L'Académie d'Agram a distribué à ses membres le 9° volume des Monumenta spectantia historiam Slavorum meridionalium; ce volume renferme 252 documents latins puisés aux archives de Venise et concernant la Dalmatie.

SUISSE. En tête de la liste des sujets de prix proposés par l'Université de Zurich pour les années 1879 et 1880, M. Arnold HUG a placé sous le nom de Miscellanea philologica une demi-douzaine d'observations critiques, avec quelques notes intéressantes relatives à l'histoire littéraire. Dans les Grenouilles (vers 130), il revient à la leçon d'Apollodore de Tarse, ot' ayopas, que les plus récents éditeurs avaient rejetée par un respect exagéré de l'autorité d'Aristarque. Le même Apollodore aurait donné la meilleure explication d'un passage (v. 168) de la Médée d'Euripide, et il est regrettable que nos scolies ne contiennent qu'un si petit nombre de notes émanées de lui: ce doit être le même que le poète tragique dont fait mention Suidas. A côté de plusieurs conjectures sur le únèp tov ¿pyyotŵv qu'a publié der. nièrement M. Richard Foerster, comme spécimen de l'édition critique des œuvres complètes de Libanius qu'il prépare, on remarque (sous le n° II) une jolie restitution d'un passage du discours de Choricius sur les Mimes ( III, 11, ₫ qast lu à la place de la leçon s çact des mss.: voy. Revue de philologie, nouv. sér., t, Ier, p. 216).

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 25 juillet 1879.

A propos de la lecture du procès-verbal de la dernière séance, M. Desjardins déclare retirer une objection qu'il avait faite à M. Mowat, au sujet d'une inscription relative à un Martinianus, gouverneur du Noricum mediterraneum. M. Mowat ayant présenté une hypothèse d'après laquelle cette inscription aurait été du règne de Constantin, M. Desjardins avait objecté qu'à cette époque le Norique ne formait encore qu'une province, au lieu d'être divisé en Norique maritime et « Noricum mediterraneum ». Depuis, M. Desjardins a reconnu qu'au contraire la division du Norique existait dès avant Constantin. Il n'y a donc rien à objecter, à ce point de vue, à l'hypothèse de M. Mowat.

M. Miller fait une communication sur quelques inscriptions grecques recueillies en Égypte par M. Mariette. L'une de ces inscriptions fait allusion à l'art d'interpréter les songes. Elle provient du Serapeum, qui était du nombre des temples où l'on allait dormir pour obtenir en songe des révélations divines. En voici le texte et la traduction: Ἐνύπνια κρίνω τοῦ θεοῦ πρόσταγμα ἔχων. Τυχα [α]γατα. Κρὴς ἐστὶν ὁ κρίνῶν τάδε. « J'interprète les songes, d'après l'ordre du dieu. A la Bonne Fortune. Cet interprète est Crétois. » Le mot AгAOAI est écrit avec un I ascrit, ce qui indique que dans les autres inscriptions où se rencontre la formule ATAOA TYXA, et où le cas auquel sont employés ces mots n'est pas indiqué positivement, il faut en géneral admettre qu'ils sont au datif. - Une autre inscription présente de grandes difficultés, et M. Miller n'a pas cru pouvoir en donner une traduction. Le texte est ainsi conçu :

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