Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

ling). Nous ne croyons pas que Winckelmann soit « le premier des prosateurs classiques » de l'Allemagne. C'est en 1740, et non en 1741, que le grand critique tenta de se rendre à Paris et dut a Gelnhausen rebrousser chemin. C'est en 1748, et non en 1758, qu'il devint biblio. thécaire du comte de Bünau. Pourquoi encore ne pas laisser à l'étude de Goethe son véritable titre, le titre même que Goethe lui avait donné : Winckelmann und sein Jahrhundert? (au lieu de ce titre « Gæthe's Schilderung Winckelmann's). Les notes, mises au bas des pages, sont en trop petit nombre et très sèches.

A. CHUQUET.

CHRONIQUE

FRANCE. Nos lecteurs n'ont pas oublié l'intéressante découverte d'une version latine du Pentateuque antérieure à saint Jérôme, faite par M. L. Delisle dans un manuscrit de Lyon du vi° siècle et communiquée par lui à l'Académie des Inscriptions dans la séance du 23 octobre 1878 (voy. Rev. crit., t. VI, p. 324). M. Delisle a démontré, dans une notice insérée au t. XXXIX de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, que les feuillets de cette même version que possède et que publia jadis Lord Ashburnham avaient été arrachés au ms. de Lyon. Noire collaborateur, M. Ulysse RoBERT, imprime chez Firmin Didot une édition de ce texte; il intercale à leur place naturelle les fragments, que lord Ashburnham lui a permis de réimprimer; il donne un texte figuré, en capitales, reproduisant l'original lettre par lettre, ligne pour ligne et page pour page; puis, dans une seconde partie, une transcription en caractères courants, minutieusement exacte, occupant une des deux colonnes dans lesquelles la page est divisée, avec le texte grec en regard dans l'autre colonne. La publication est in-folio. Toutes les notes sont réservées pour la préface. Ce livre fera certainement honneur à la maison qui l'édite.

- M. Paul REGNAUD, maître de conférences de sanscrit à la Faculté des lettres de Lyon, a publié, sous forme de brochure, le discours d'ouverture qu'il a prononcé en ouvrant le premier cours universitaire de langue et de littérature sanscrites qui ait été créé jusqu'ici en province. (La langue et la littérature sanscrites. Ernest Leroux, 36 p. 1 franc.) Dans ce discours, M. Regnaud expose l'origine, le développement et l'état actuel de l'enseignement du sanscrit en Europe. Nous remarquons une note consacrée à M. Barth qui « publie, depuis plusieurs années déjà, dans la Revue critique, des articles qui témoignent de la science la plus profonde et la plus sûre, jointe à l'esprit le plus ouvert et le plus juste ».

La deuxième édition, considérablement remaniée, de l'Histoire de l'esclavage dans l'antiquité par M. H. Wallon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et doyen de la Faculté des lettres de Paris, vient de paraître chez Hachette (2 volumes). L'auteur a conservé, en tête du premier volume, l'introduction où il examinait particulièrement l'esclavage moderne. Cette introduction écrite en 1847, peut donner, dit l'auteur, une idée du régime colonial et de l'état de l'opinion en France au moment précis où la question fut tranchée; on y trouve aussi un examen sommaire des origines de l'esclavage et des théories dont il se cou

[ocr errors]

vrait. M. Wallon a joint à ce morceau le décret d'abolition de l'esclavage promulgué le 27 avril 1848 et préparé par la Commission, où il était entré comme secrétaire. La Revue critique reviendra sur cet important ouvrage.

M. Stéphane de ROUVILLE a traduit (Rouquette) les Vies des philosophes et des sophistes d'Eunape, ouvrage curieux qui renferme de nombreux renseignements sur les rhéteurs du iyo siècle et sur l'état des esprits dans le monde paien de cette épo. que. Cette traduction est arrivée à sa deuxième édition.

La thèse de M. Othon RIEMANN, intitulée « Etudes sur la langue et la grammaire de Tite-Live », forme le xro fascicule de la Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome. (Thorin, 240 p.) Elle commence par une remarquable introduction où le jeune philologue caractérise, par quelques traits généraux, le style de Tite Live et les changements que subit la langue latine depuis Cicéron jusqu'à Quintilien. Dans le corps de l'ouvrage, M. Riemann traite successivement du substantif, de l'adjectif, du pronom, du verbe et de l'adverbe. Il a voulu donner quelques fragments d'une grammaire de Tite Live, corriger et compléter, sur quelques points, le travail de M. Kühnast, accroître par ses observations les faits réunis par M. Dræger dans sa Syntaxe historique, déterminer, autant que possible, en quoi la grammaire de Tite Live s'éloigne ou se rapproche de celle de l'époque classique. Il résulte, de ses conclusions, qu'on n'est pas encore arrivé à une sûre et complète connaissance de la langue latine et que bien des questions gagneraient à être étudiées de plus près. Quant à la langue de Tite Live, elle forme la transition entre la prose de l'époque classique, représentée par Cicéron et par César, et la prose de l'époque impériale, qui est une prose de décadence. Le style du grand historien, si pur et si correct qu'il soit, n'est plus la langue dc César et de Cicéron. On n'y trouve pas la sévérité et la simplicité d'autrefois, et on y voit poindre les germes des défauts de l'époque postérieure. Chez Tite Live, certains mots, rares jusque-là, se multiplient et reçoivent une nouvelle extension; il ne s'est pas dérobé à l'influence de la langue poétique; il a employé des expressions de la langue vulgaire; il a manqué, de dessein prémédité, à la symétrie classique et nous fait déjà penser aux originalités du style de Tacite; enfin, certains mots, certaines formes, ont perdu chez lui leur vrai sens. Dans un appendice (p. 197-232), M. Riemann traite de quelques différences entre la syntaxe de Tite-Live et celle de Cicéron ou de César. Nous souhaitons qu'il reprenne plus tard l'étude qu'il a commencée et qui augmente sur beaucoup de points notre connaissance de l'histoire de la langue latine.

– Depuis longtemps des érudits témoignaient à M. Louis QUICHERAT le désir que ses articles de grammaire et de métrique, dispersés dans divers recueils, ne fussent pas entièrement perdus. M. L. Quicherat s'est rendu à ces væux; il a réuni dans un volume intitulé : Mélanges de philologie (Hachette, in-8°, 365 p.) les articles et dissertations, dont les titres suivent : I. De l'accent tonique à la fin du vers hexametre et dans notre vers alexandrin. - II. Sur la quantité de U final. – III Sur la quantité des finales en M. IV. Dissertation sur juventus où M. Quicherat a, selon son expression, déchargé Salluste d'un véritable barbarisme et mis en garde les latiuistes modernes. – V et VI. Eclaircissements de quelques points obscurs de la métrique, le vers parémiaque et la strophe ionique mineure d'Horace; articles, dit M. Q. qui ont été honorés du suffrage de Boissonade. VII et VIII. De la critique des textes latins, à propos d'un passage de Perse. (Prol., 14.) IX. Sur la restitution d'une inscription tumulaire en vers iambiques, où M. Q. « se flatte d'avoir trouvé une rectification importante qui conserve fidèlement les lettres du texte en donnant un bon sens. » – X. Origine du vers décasyllabe. XI. Grammaire (souvenirs du dictionnaire français-latin). XII. Sur l'ancien verbe praehibere. – XIII. Prologue

[ocr errors]

C

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

du Querolus. — XIV. Interprétation d'un passage d'Horace. (Sat., I, iv, 11.) — XV Sur l'étymologie du mot délicat, « qui a été acceptée par M. Littré ». - XVI. Interprétation d'un passage d'Horace (Sat., I, vi, 122), théorie des fréquentatifs. (Existence des verbes lectare et scriptare, contestée par beaucoup d'éditeurs d'Horace.) XVII. Une inscription du Musée Campana. XVIII. Article sur le travail de M. Gaston Paris, Etude sur le rôle de l'accent latin dans la langue française. XIX. Une ancienne chanson picarde. XX. Un passage d'Afranius expliqué et corrigé. XXI. Quatre passages d'Ennius réunis : « J'ai eu soin, dit M. Q., de grouper des phrases qui pouvaient entrer dans une même prédiction, en même temps que je choisissais un mètre qui convînt à ce genre de monologue ». - XXII. Sur le prétendu fragment d'une satire du poète Turnus. XXIII. Horace a-t-il fait une faute de quantité? (il s'agit de palus, A. P. 65). XXIV. Examen d'un passage de Virgile (sens archaique du mot eques. Georg., III, 116). — XXV. Rectification de textes latins: 1° un mot de la basse latinité (obsequentia) remplacé dans cinq textes classiques; 2° un barbarisme prêté à Lucilius; 3° sur les génitifs en ů de la seconde déclinaison. - XXVI. Un vers de Caecilius traduit par La Fontaine (mes arrière-neveux me devront cet ombrage). XXVII. Deux proverbes anciens mal compris (teneo lupum auribus et habent sua fata libelli). XXVIII. Rectification d'un vers d'Horace rejetée à tort. (Od., III, 14, 12, inominatis). – XXIX. Encore une faute de quantité dans Horace. (Od., II, 20, 13. Daedaleo ocior.) – XXX. Trois passages de la première églogue de Virgile. (Distinction de perduco et produco, confondus à tort.)

- La librairie Firmin Didot publie la traduction du grand ouvrage de M. Ebers sur l’Egypte; cette traduction a été confiée à notre collaborateur, M. G. MASPERO, professeur au Collège de France; la première partie de cette publication, intitulée Alexandrie et le Caire, et ornée de 340 gravures, paraîtra à la fin de l'année 1879 (in-4°, 50 francs!.

La même librairie a publié le premier volume de la traduction, due sans doute à Guillaume le Trésorier, de l'æuvre de Guillaume de Tyr (Guillaume de Tyr et ses continuateurs, texte français au xuro siècle, revu et annoté par M. Paulin Paris, in-8°, prix 30 fr.) Un glossaire développé et cinq cartes géographiques de M. Auguste Longnon, accompagnent le texte, d'ailleurs orné de bordures et de culs de lampe d'après les manuscrits du XII° siècle. Le second volume paraîtra très prochainement.

- L'édition du Débat des hérauts d'armes de France et d'Angleterre, commencée par Léopold PANNIER, vient d'être achevée par M. Paul MEYER : à ce texte français, écrit sans doute au milieu du xv° siècle, après l'expulsion des Anglais, par un héraut d'armes, M. P. Meyer a joint la réponse faite au milieu du xvio siècle par l'Anglais John Coke ; des notes nombreuses et instructives accompagnent cet ouvrage, publié pour la première fois par la Société des anciens textes.

Deux publications entreprises par la Société d'histoire de Normandie, les Cahiers des Etats de Normandie, édités par M. de Beaurepaire, et les Mémoires sur le jansenisme, de Pierre Thomas, sieur du Fossé, sont arrivées au tome III.

- M. J. QUICHERAT, directeur de l'Ecole des Chartes, a remanié complètement et transformé en un livre à l'adresse du public, le mémoire sur Rodrigue de Villandrando, qu'il avait publié, il y a plus de trente ans, dans la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes (Rodrigue de Villandrando, l'un des combattants pour l'indépendance française au xv° siècle, Hachette, in-8°, 356 p., 7 fr. 50). La vie de Villandrando, dit M. J. Quicherat, montre jusqu'à quel point les institutions militaires furent confuses dans la France du moyen âge, et combien de maux l'on eut à souffrir avant qu'il sortît de là un commencement de régularité. Mais condottiere castillan s'est attaché avec une fidélité inébranlable à la cause de la France, quand la cause de la France était désespérée il a eu, dans maints combats glorieux et décisifs, une part considérable; il a, par des démonstrations incessantes, déconcerté, pendant de longues années, les plans d'attaque de l'ennemi; si l'on met le bien en balance avec le mal, on est amené à conclure qu'il ne fit ni pis ni moins que beaucoup d'autres hommes à qui une place honorable a été assignée dans l'histoire de son temps. Des pièces justificatives (p. 207-345) et une table chronologique des pièces et extraits textuellement cités accompagnent le volume.

- Sous le titre Le xvio siècle et les Valois (Imprimerie nationale), M. le comte H. de la FERRIÈRE nous renseigne sur les documents relatifs aux règnes de François 1, Henri II, François II et Charles IX que conservent le British Museum et le Record Office ; d'autres documents sont empruntés aux Archives de Russie, d'Autriche et d'Italie. On remarquera surtout tout ce qui concerne la remise du Havre aux Anglais et la reprise de cette place en 1563, les négociations d'Elisabeth avec les calvinistes, les projets de mariage entre la reine d'Angleterre et les fils de Catherine de Médicis, la correspondance curieuse de Maisonfleur, l'agent secret du duc d'Alençon, la lettre où le duc de Montpensier annonce au pape la Saint-Barthélemy et la justifie en accusant Coligny d'avoir conspiré; la courageuse lettre où l'ambassadeur français à Venise, Du Ferron, proteste contre les « massacres advenus par tout le royaume de France contre tant de pauvre peuple innocent », etc. On voudrait que M. de la Ferrière eût joint à son ouvrage une liste chronologique des documents qu'il publie.

La thèse de M. Ernest Bertin, Les mariages dans l'ancienne société française (in-8°, 627 pages), a paru chez Hachette. L'auteur suit et descend en quelque sorte les différents degrés de l'ancienne société, depuis les princes de la maison de France jusqu'aux financiers sortis de la foule, en distinguant certains groupes qui forment l'élite des grands seigneurs et l'élite des bourgeois. Le livre I est consacré à la maison de France (enfants légitimés du roi, bâtardes recherchées par les Condé, etc.). Le livre II comprend cinq chapitres : I. La maison de Lorraine. II. Les maisons princières (de Bouillon et de Rohan). III et IV. Maisons diverses (Richelieu, SaintSimon, Luynes, etc.). V. La maison de Noailles. Le livre III, intitulé « Les familles des secrétaires d'Etat renferme trois chapitres : I. Les Villeroy, les Gesvres, les Servien, les Lyonne. II. Les Colbert et les Le Tellier. III. Les Phély peaux, les Chamillart, les Voisin, les Desmarets. Le tome IV a pour titre : La Robe, et contient, comme le précédent, trois chapitres : I. Pouvoir, prestige, moeurs de la robe. II. Les Daguesseau, les Lamoignon, les Seguier, les Mesmes. III. Familles diverses. Enfin, le tome V, La Finance, est ainsi divisé : I. Origines, moeurs et pratiques de la finance. II. Les financiers peints par Tallemant. III. Familles diverses. IV. Les Pléneuf, les Crosat, les Bernard. M. Bertin a consulté les Lettres, Mémoires, Journaux, Souvenirs de tout genre qui vont de Tallemant des Réaux à l'avocat Barbier; il a recueilli les informations que note l'exact Dangeau ou que Mme de Sévigné anime de sa verve, mais il a puisé le plus largement dans Saint-Simon, dans ses Mémoires et ses Additions à Dangeau; pour tout ce qui touche à l'histoire des mours de l'ancienne société française, Saint-Simon demeure la source principale.

Le premier volume d'une Histoire de l'unité politique et territoriale de la France, par J.-B. PAQUJER, a paru chez Hachette (in-8°, 362 p.). Cet ouvrage, dédié à M. Rameau, comprend l'ensemble des conférences faites par M. Paquier en 1877 et en 1878 à l'hôtel de ville de Versailles ; le premier volume du livre renferme vingt-deux chapitres et s'étend jusqu'aux guerres de religion.

- M. J. FLAMMERMONT termine une étude sur la réforme judiciaire de Maupeou, et se propose de publier, en analyses et en extraits, les procès-verbaux des délibérations des Chambres assemblées pour les affaires politiques de 1715 à 1790.

- Sous le titre « L'art et les artistes hollandais » (Quantin), M. Henry Havard entreprend la publication d'une série de documents qu'il a recueillis en Hollande durant un séjour de six années. Il a découvert, dit-il dans son introduction, un certain nombre de pièces absolument inconnues, relatives à des peintres, sculpteurs, graveurs et architectes qui permettent, dès à présent, d'établir d'une façon régulière et définitive la biographie ignorée de maîtres intéressants, ou qui, tout au moins, jettent sur l'existence de ces maîtres des clartés inattendues. Le premier fascicule de l'ouvrage est consacré presque tout entier à la vie et aux ouvres de Michel Van Mierevelt ; M. Havard donne aussi quelques détails sur un fils de Rembrandt, Titus Van Rhyn, sur Lingelbach, dont il précise la date de la mort, sur un fils d'Adrien Van de Velde, sur un élève de Mierevelt, Pierre de Montfort.

L'Académie des sciences morales et politiques met au concours les sujets suivants : Prix du budget : étudier l'origine et l'histoire du pouvoir royal à l'avènement de Hugues Capet ; exposer l'histoire de ce pouvoir sous les six premiers Capétiens, et particulièrement sous Louis VI et Louis VII; – Prix Bordin : de l'origine de la pairie en France, de ses développements, de ses transformations et de ses attributions successives, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1879 (terme utile, 31 décembre 1881). — Le prix quinquennal de 5,000 fr. sera décerné en 1881, au meilleur ouvrage sur l'histoire des établissements de charité avant et depuis 1789.

Voici le programme du concours pour le prix Guérin de la Société des études psychologiques : « Rechercher quelles ont été, à travers les âges et dans tous les pays, les croyances des peuples, des fondateurs de religions, des grands philosophes, sur l'existence des esprits, sur la possibilité des communications entre eux et nous, sur la persistance de la vie après ce que nous appelons la mort, sur le retour à de nouvelles vies, soit sur cette terre, soit dans quelques mondes sidéraux. » Le prix est de 3,000 fr. sur lesquels 2,000 fr. sont réservés pour l'impression et la publication du mémoire; les autres 1,000 fr., accompagnés d'une médaille de bronze, seront donnés à l'auteur du travail ou, s'il y a lieu, partagés entre lui et d'autres mémoires qui présenteraient des mérites sérieux. (Terme utile, 1er avril 1880; pour les renseignements, s'adresser rue Neuve-des-Petits-Champs, 5, Paris, à l'administrateur de la Société.)

A la suite des examens de fin d'année, qui viennent d'avoir lieu à l'Ecole des sciences politiques, trois diplômes ont été décernés à MM. Lebon, Mauzaire et Popovici. M. Lebon, qui a obtenu une bourse de voyage, va à Londres étudier les documents inédits du British Museum, concernant les projets de descente des émigrés en 1795 et les combinaisons de la politique anglaise, autrichienne et russe.

- On nous apprend la mort de M. Faivre, professeur à la Faculté des sciences de Lyon, et traducteur des cuvres scientifiques de Goethe, et de M. de Grisy, professeur à la Faculté des lettres de Clermond-Ferrand et auteur d'une étude sur Otway et sur l'Histoire de la comédie anglaise à la fin du xvilo siècle.

ALLEMAGNE. L'édition fondamentale de Platon, dont M. Martin Schanz, de Wurzbourg, a entrepris la publication (Tauchnitz, Leipzig), ne comprenait encore que les cinq dialogues suivants : Euthy phron, Apologie, Criton et Phédon (t. ler, paru en 1875), Cratyle (zer fascicule du t. II, 1877). Elle vient de s'augmenter d'un nouveau demi-volume, qui renferme les six premiers livres des Lois (t. XII, pars i, sex priores libros Legum complectens). L'autre demi-volume, qui doit comprendre la fin des Lois et l'Epinomis, paraîtra bientôt. On sait que le texte des Lois ne repose que sur un unique manuscrit, le Parisinus A, duquel tous les autres déri

« ZurückWeiter »