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de Genève avait été offensé d'une audace qui, comme une épée à deux tranchants, blessait amis et ennemis à la fois; à travers les papistes, il lui sembla que le christianisme était frappé; peu s'en fallut que le Consistoire et le Conseil ne punissent cette satire protestante avec fureur. Au moins, ils la désavouèrent; des suppressions furent exigées et depuis ce temps Henri, suspecté et surveillé, passa dans la république de Calvin pour un auxiliaire compromettant ». M. Ristelhuber communique un document daté du 12 novembre 1566, dans lequel on lit que les ministres ont vu le livre; mais, comme « il y a certains feulletz où il y a des propos villains et parlans trop évidemment des princes en mal », ils ont arrêté qu'« on luy commande de réparer lesdites feuilles avant que l'exposer en vente ». Henri Estienne s'exécute et, sept jours après, le 19 novembre 1566, obtient « permission d'exposer en vente » son ouvrage, «< attendu qu'il l'a corrigé jouxte l'advis des ministres ». Mais ayant imprimé sans licence l'Avertissement, il est emprisonné, puis élargi, et enfin, pour punition, privé de la cène. C'est ce que prouvent d'autres pièces, extraites des archives d'Etat et du Consistoire de Genève par M. Ristelhuber (Supplication de Henry Estienne produite le xxix april 1567; liste de vingt-quatre questions à adresser à M. Estienne; responces de Henry, filz de feu M Robert Estienne, bourgeois de Genève, imprimeur, le vie de may 1567, etc., pages xxI-xxx de l'Introduction).

Sous le titre de Vicente Noguera et son discours sur la langue et les auteurs d'Espagne (Halle, Max Niemeyer, 38 p.), notre collaborateur M. Alfred MOREL-FATIO publie la biographie d'un Portugais qui contribua «< par sa situation sociale et ses relations à la culture des lettres nationales et à leur diffusion à l'étranger »; Noguera, (né en Lisbonne en 1586, mort à Rome en 1654) a été l'ami du cardinal Francesco Barberino et le correspondant du président de Thou et de Peiresc. Les notes biographiques dont M. Morel Fatio a enrichi son travail sont curieuses et instructives: on trouvera dans cette étude de nombreux renseignements non-seulement sur Noguera, mais sur les écrivains nommés dans le Discurso sopra la lingua e li autori di Spagna.

- Le récent ouvrage de M. le vicomte de Meaux sur les luttes religieuses en France au xvi® siècle (Plon) renferme les chapitres suivants : I. Introduction du protestantisme en France sous François 1er (p. 1-38); II. Répression et propagation du protestantisme sous Henri II (p. 38-66); III. Première guerre et première paix de religion, (p. 66-133); IV. Suite des guerres de religion, la Saint-Barthélemy (p. 133-170); V. La France catholique aux Etats de Blois, paix de Poitiers (p. 170-201), VI. La Ligue et Henri IV (p. 201-276); VII. Le protestantisme en France sous Henri IV (p. 276-332); VIII. Renaissance catholique en France sous Henri IV (p. 332-389). Dans les Documents et éclaircissements (p. 389-409), on trouvera une lettre inédite de François Ier« touchant quelques détenus en prison pour fait d'hérésie », des instructions inédites données par Philippe II au marquis d'Ayamonte, etc. Un de nos collaborateurs rendra compte de ce volume très prochainement.

M. de FALLOUX a publié chez Didier un livre intitulé l'Évêque d'Orléans. (In-8°, 210 p. 2 fr. 50.) Ce livre n'est, dit-il dans l'avant-propos, qu'un chapitre de Mémoires destinés à une publicité posthume. Il comprend trois parties où nous relèverons ce qui peut intéresser l'historien: 1° 1848-1849 (p. 1-69, nomination au ministère de l'instruction publique de M. de Falloux, qui n'accepte que sur les instances de l'abbé Dupanloup; débats de la commission de vingt-quatre membres, chargée de preparer une large réforme législative sur l'enseignement primaire et sur l'enseignement secondaire); 2° 1854-1856 (élection de l'évêque d'Orléans et de M. de Falloux à l'Académie française; conversations très curieuses

sur la révolution de Juillet au château d'Angerville, où se trouvaient réunis MM. Berryer, Thiers, de Falloux, de Montalembert, de Salvandy et l'évêque d'Orléans); 3° 1871-1878 (dernières années de l'évêque d'Orléans, ses polémiques, et une lettre intéressante de M. Thiers, postérieure à Sadowa et faisant allusion à la statue de Voltaire érigée vers la fin de l'empire).

La librairie Lemerre publie des livres d'histoire à l'usage des classes (chaque volume de la collection, 2 fr. 50), elle a fait paraître en deux volumes l'Histoire de la littérature française jusqu'à la fin du xvi° siècle par M. GIDEL, une Histoire grecque par M. PETIT DE JULLEVILLE, une Histoire romaine par M. TALBOT, une Histoire ancienne des peuples de l'Orient par M. GAFFAREL, une Histoire du moyen age par M. GOSSET; elle vient d'éditer le premier volume d'une Histoire d'Israël par M. LEDRAIN (jusqu'à la chute des Omrides, 887 ans avant J.-C., avec un appendice par M. OPPERT), et annonce la prochaine publication d'une Histoire de la littérature française, depuis la fin du xv siècle jusqu'à nos jours, d'une Histoire de France et d'une Histoire des temps modernes.

- Un des bibliophiles les plus infatigables de notre temps, PHiLomneste Junior, vient de publier des Recherches sur les Imprimeries imaginaires clandestines et particulières (Bruxelles, Gay et Doucé: in-12, 113 pages): parmi ceux qui avaient établi des imprimeries particulières, il nomme Agrippa d'Aubigné, Frédéric II, Beaumarchais, le prince de Ligne, etc.; il énumère les imprimeries particulières des couvents, des collèges, des sociétés savantes, des différentes administrations; il donne la liste des imprimeries clandestines et d'un grand nombre de leurs produits (P'Epistre au tigre de la France, les Mazarinades, les Lettres écrites à un provincial, etc.).

La Société de l'école des chartes distribuera prochainement à ses membres le Cartulaire de Conques, par M. Gustave DESJARDINS (II volume des Documents historiques publiés par la Société). La même Société est sur le point de publier un recueil de fac-similé de documents relatifs à l'histoire de France; l'ouvrage comprendra dix livraisons et cent planches; l'éditeur est M. Quantin, le graveur M. Desjardins. D'après plusieurs journaux, M. le comte Charles Walewski, fils du ministre de Napoléon III, s'occuperait, en ce moment, de la publication des mémoires laissés par son père.

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Dans un mémoire adressé au ministre de l'instruction publique, M. Alcan aîné propose d'élever une statue à Ulrich Géring, l'introducteur de l'imprimerie à Paris; cette statue serait érigée sur la place de la Sorbonne. On sait que l'imprimerie d'Ulrich Gering était située non loin de là, dans la maison du Soleil d'Or, rue Saint-Jacques.

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Parmi les thèses soutenues pour le doctorat ès-lettres devant la faculté des lettres de Paris, nous signalons celles de M. SARRADIN, professeur de seconde au lycée de Versailles; de M. BERTIN, ancien élève de l'Ecole normale supérieure; de M. ROYER, professeur de seconde au lycée de Dijon, et de M. GUIRAUD, notre collaborateur, professeur d'histoire au lycée de Carcassonne. Les sujets de ces thèses étaient (M. Sarradin, 10 juin) De Josepho Iscano belli Trojani XII. post Christum sæculo poeta et Etude sur Eustache des Champs; (M. Bertin, 3 juillet) De Plautinis et Terentianis adolescentibus amatoribus et Les mariages dans l'ancienne société française, particulièrement d'après les mémoires de Saint-Simon ; (M. Royer, 21 juin) De vita secundum Aristotelem et Etude sur l'Araucana d'Ercilla; (M. Guiraud, 30 juin) De Lagidarum cum Romanis societate et Du différend entre César et le sénat.

- Notre collaborateur, M Hartwig DERENBOURG, a été nommé professeur d'arabe littéral à l'École des langues orientales vivantes; une chaire de tamoul a été fondée à la même école pour M. VINSON, également connu de nos lecteurs.

- MM. Auguste LONGNON et Siméon LUCE ont été nommés membres de la section d'histoire du comité des travaux historiques et des sociétés savantes. M. Alfred RAME a été nommé membre de la section archéologique. Cette section entreprendra la publication de la Monographie numismatique de Verdun-sur-Meuse, dressée par M. Charles ROBIN.

- M. Gaston RAYNAUD est chargé d'une mission en Italie pour rechercher dans les bibliothèques de ce pays, notamment dans celles de Sienne, de Modène et de Rome, de documents relatifs aux chansonniers français du moyen âge.

- Il s'est fondé une nouvelle Société littéraire, la Société celtique, dont le but est de réunir et de mettre en contact les écrivains et les artistes de la Bretagne, et les amis des études celtiques; c'est ainsi que les Provençaux ont fondé la Société de la Cigale et les Normands, celle de la Pomme. Le premier diner mensuel de la Société celtique a eu lieu le 18 juin, sous la présidence de M. Ernest Renan.

-Sur le rapport de M. Dufaure, l'Académie française a décerné à M. Georges MICHEL, lauréat de l'Institut, un prix Montyon de 2,000 francs pour son Histoire de Vauban (Plon).

- L'exposition d'art contemporain qui a eu lieu au pavillon de Flore vient d'être remplacée par une exposition rétrospective non moins intéressante. A mesure que les objets d'art contemporain sont enlevés des vitrines, on met à leur place les objets d'art ancien qui font partie du Musée des arts décoratifs; l'installation du musée se fait ainsi sans interruption et sans que le public cesse d'être admis. Déjà une collection d'objets d'art arabe, prêtée par M. de Saint-Maurice, est placée dans les salles du premier étage, ainsi qu'une série de moulages faits d'après les pièces des trésors de Hildesheim et de Bernay. On sait que ces trésors, récemment déCouverts, comprennent des coupes, des vases, des ustensiles de cuisine, employés par les Romains.

- Par décret du 15 mai 1879 une commission a été instituée à l'effet d'élaborer un plan d'organisation des bibliothèques pédagogiques. Ces bibliothèques, spécialement réservées à l'instituteur, mettront entre ses mains les livres qui traitent de son métier et le feront profiter de l'expérience des plus éminents pédagogues de France et de l'étranger. La nouvelle commission dressera la liste d'une bibliothèque-type qui sera installée dans chaque école normale et dans chaque chef-lieu de canton. Elle doit aussi provoquer la création de conférences pédagogiques faites par les instuteurs, et appeler l'attention des conférenciers sur les questions qui se produisent tous les jours et sur les livres nouveaux qu'il y a lieu d'analyser et de critiquer La commun. En un mot, elle a pour rôle de diriger le mouvement pédagogique. - On annonce la mort de M. le général de CREULY, auteur, en collaboration avec M. Alexandre Bertrand, d'une Histoire de la guerre des Gaules et des commentaires de Jules César; de M. Patrice LARROQUE, ancien professeur de philosophie ancien recteur de l'Académie de Lyon; — de M. Ferdinand de LASTEYRIE, membre libre de l'Académie des Inscriptions, auteur de travaux remarquables, relatifs à l'art et a l'archéologie, notamment Histoire de la peinture sur verre (1837-1856) et Theorie de la peinture sur verre (1853); — de M. Gabriel CHARAVAY, qui avait fondé Amateur d'autographes, l'Imprimerie, et la Revue des autographes et des curiosiés de l'histoire et de la biographie.

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- Le Polybiblion dit, et nous l'en remercions, que notre Chronique offre un

vif intérêt. Mais il nous reproche d'annoncer la prochaine publication du Charles VII de M. de Beaucourt, « qui ne paraîtra pas avant deux ou trois ans >> et des lettres de Louis XI, qui « ne seront pas mises sous presse avant les derniers mois de 1879. » Il nous est pénible de perdre de l'espace pour répondre à ces vétilles. On lit dans une note du II volume de l'Histoire de France de M. Demolins, pùbliée par la Société bibliographique (p. 429): « Nous espérons que l'ouvrage de M. de Beaucourt sera bientôt livré au public »; et pour les lettres de Louis XI, quand elles ne paraîtraient qu'en 1880, nous avons le droit, et nos lecteurs nous savent gré, d'annoncer leur publication prochaine. Ne chicanons pas sur les mots.

ALLEMAGNE. A côté des suites données par Herrmann (1871) et Klussmann (1874) à la précieuse publication de Engelmann, Bibliotheca scriptorum classicorum et græcorum et latinorum (1858), et de la bibliographie trimestrielle du Jahresbericht dirigé par Conrad Bursian à dater de 1874, le bulletin bibliographique qu'insère par intermittence E. von LEUTSCH dans son Philologus depuis plus d'une vingtaine d'années conserve une importance particulière, grâce au soin extraordinaire avec lequel il est rédigé et surtout au dépouillement consciencieux qu'on y trouve des journaux critiques et des volumes de mélanges, tant de l'Allemagne que de l'étranger. Le dernier bulletin s'arrêtait à 1867 (tome XXV, p. 711). Il vient de paraître tout dernièrement, tiré à part du Philologus (Bibliographische Uebersicht ueber die die griechischen und lateinischen Autoren betreffende Litteratur der Jahre 1867-1876. Abtheilung I. Griechische Autoren. Heft I: Achaeus Homerus), en 214 pages in-8°, très nettement imprimées, et d'une bonne disposition typographique au point de vue de l'œil et de la facilité des recherches. Les livraisons suivantes sont impatiemment attendues.

Le programme du gymnase Fridericianum de Laubach pour l'année scolaire 1878-1879 contient des Contributions à l'emploi de quelques particules dans Antiphon (Beitrage zu dem Gebrauch einiger Partikeln bei Antiphon), von Dr. Carl WETZELL. Francfort-sur-le-Main, (1879.) Après une discussion générale aboutissant à une définition et à un classement des « particules », l'auteur examine successivement l'emploi ait par Antiphon des particules *, νή, μήν, μέν, ἄρα, δή, ἐπειδή, δῆτα, δήπου, οὖν, γοῦν, οὐκοῦν et οὔκουν, πέρ, εἴπερ ὅσπερ, ὥσπερ, ώσπερεί, τοί, μέντοι, καίτοι, Tolvuv, yé, ráp, et des particules composées dans lesquelles entrent celles qu'on vient d'énumérer, L'article consacré à chaque particule est composé de 3 parties: 1o La « littérature » de la particule; 2° sa signification fondamentale (Grundbedeutung); 3° l'usage d'Antiphon en particulier. Ce petit travail est détaché d'une étude beaucoup plus étendue dont s'occupe l'auteur sur le lexique spécial d'Antiphon.

L'ouvrage capital de M. Hugo BLÜMNER, professeur à l'Université de Zurich, sur la Terminologie et la Technologie des arts et métiers chez les Grecs et chez les Romains qui, à l'origine, ne devait comprendre que deux volumes, en formera trois. Le second volume a paru. Il contient les sections suivantes : IX sect. Le travail en argile, cire et autres matières molles; X sect. Le travail en matières dures; XI. Le travail du bois; XII sect. Travail de la corne, de l'os, de l'ivoire, l'écaille, les coraux, les perles, l'ambre, avec un chapitre spécial sur la fabrication des instruments de musique.

L'historien bien connu, M. GREGOROVIUS, travaille à une vie du pape Urbain VIII; il a, nous dit-on, recueilli d'importants documents qui éclairent d'une nouvelle lumière la politique du pontife durant la guerre de Trente Ans.

Nos lecteurs connaissent la série d'essais, de M. Karl HILLEBRAND, un de nos

anciens collaborateurs, « Epoques, peuples et hommes » (Zeiten, Volker und Menschen. Berlin, Oppenheim) ». Cette série comprend déjà quatre volumes: 1° La France et les Français (Frankreich und die Franzosen, cp. Revue critique, 1873, no 42, art. 180, p. 247); 2° Welche et Allemand (Walsches und Deutsches); 3° De et sur l'Angleterre (Aus und über England, cp. Revue critique, 1876, no 44, art. 215, p. 284); 4° Profils (Profile). Ce dernier volume renferme les essais suivants : Doudan, H. de Balzac, la comtesse d'Agoult, M. Buloz, M. Thiers, E. Renan philosophe, H. Taine historien, les Médicis, un prince réformateur (Léopold Ier de Toscane), Gino Capponi, Machiavel, Rabelais, le Tasse et Milton.

Un descendant du célèbre flûtiste Quantz a publié à la librairie Oppenheim un opuscule sur la vie et les œuvres de son aïeul. (Leben und Werke des Flætisten Johann Joachim Quantz, nach den Quellen dargestellt von Albert Quantz. Berlin, Oppenheim, in-8°, Iv et 56 p., I mark ou 1 fr. 25.) On sait que Jean Joachim Quantz a été le maître de Frédéric II. « Je voudrais, écrivait ce dernier à sa sœur, que la flûte de Quantz, qui parle infiniment mieux que lui, puisse vous dire par ses sons les plus sonores, les plus touchants, par ses adagios les plus pathétiques, tout ce que mon cœur pense » (23 nov. 1738) et la margrave de Baireuth dans ses Mémoires (1, p. 120), parle de Quantz comme « d'un grand compositeur, dont le goût et l'art exquis ont trouvé le moyen de mettre sa flûte au niveau des plus belles voix ». L'opuscule, qui renferme de curieux détails sur les relations de Frédéric II et de son maître de flûte, se termine par une bibliographie complète des ouvrages de Quantz.

- M. SCHLOSSAR, s'occupe avec ardeur de l'histoire littéraire de la Styrie. Un ouvrage qu'il a publié sous le titre « Vie d'une ville de l'Autriche il y a cent ans ». (Innerœsterreichisches Stadtleben vor hundert Jahren, eine Schilderung der Verhaeltnisse in der Hauptstadt Steiermarks im achtzehnten Jahrhundert. Wien, Braumüller. In-8°. xii et 316 p. 3 mark ou 4 fr. 50), est tout entier consacré à la ville de Gratz. Dans l'introduction M. Schlossar expose la belle situation de la cité, il en décrit les rues, les faubourgs, les édifices. Le deuxième chapitre renferme d'intéressants détails sur le théâtre de Gratz au xvir® siècle, sur les comédies jouées par les élèves des jésuites, sur les opéras italiens, sur le Kasperl qui rappelait au peuple le Hanswurst perdu, sur les premières représentations des Brigands ou la Chute de la maison de Moor, sur l'enthousiasme qu'excitaient les pièces de Shakspeare, sur les parodies d'Agnès Bernauer et d'Hamlet, par Giseke. Le troisième chapitre est intitulé: Journaux et revues; le quatrième renferme des notices sur les écrivains du XVIIIe siècle nés en Styrie (Kalchberg, Koenig, Litner, Schramm, Hann, Hægen); le cinquième, les savants, nous renseigne sur l'université de Gratz et sur les professeurs de ce temps-là en somme, Gratz, au xvin siècle, fut au premier rang parmi les villes allemandes qui avaient le goût des choses de l'esprit. M. Schlossar entreprend du reste la publication des œuvres complètes de Kalchberg (Johann von Kalchberg's gesammelte Schriften. Wien, Braumüller); cette édition comprendra quatre volumes; les deux premiers viennent de paraître : ils renferment, le premier, une introduction historique, les poésies légères de Kalchberg, et deux drames, Bertram von Dietrichstein et les Templiers (die Tempelherren); le deuxième, une préface sur les comtes de Cilli, et trois autres drames de Kalchberg, Friedrich Graf von Cilli, Ulrich Graf von Cilli et Andreas Baumkircher. (LXXI et 354 p. + 352 p.)

L'infatigable Léopold KATSCHER, qui a traduit en allemand des ouvrages de M. Taine et prépare une biographie de George Sand, travaille à une édition alle

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