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Surya-Siddhanta, a text book of Hindu astronomy, translation with notes and 18 » appendix by Eben. Burgess. New-Haven. 1860, in-8.

- Grammar of the modern Syriac language, as spoken in Oroomiah, Persia, and in Koordistan, by Rev. D. T. Stoddard. In-8.

10 »

SOCIÉTÉ PHILOLOGIQUE.

125 »

Actes de la société Philologique. Tomes I à VII, in-8. SOMMAIRE: Tome I. 1. H. de Charencey. Recherches sur les noms d'animaux domestiques, de plantes cultivées et de métaux chez les Basques. (Epuisé.)

2. Halévy, Lettre à M. d'Abbadie sur l'origine asiatique des langues du Nord de l'Afrique. (Epuisé.)

3. H. de Charencey. Essai de déchiffrement d'un fragment d'inscription palenquéenne

4. D'Avezac. Deux bluettes étymologiques. — A. d'Abbadie. Notice sur les langues de Kam. Cantique en langue algonquine. (Epuisé.)

5. Procès-verbaux des séances. (Epuisé.)

Tome II. Le mythe de Votan, étude sur les origines asiatiques de la civilisation américaine.

Tome III. - 1. Recherches sur la flore Aïno, par H. de Charencey.

2. Fragments de Chrestomathie algonquine.

4. 3.

3 50

3. Etudes de grammaire comparée. L'S causatif et le thème N dans les langues de Sem et de Cham, par V. Ancessi.

4. Essai sur la langue Agaou (le dialecte des Falachas), par J. Halévy. (Epuisé.)

5.

5. De quelques idées symboliques se rattachant au nom des douze fils de Jacob, par H. de Charencey.

6. Etude de l'anglais parlé aux Etats-Unis, par G. Barringer.

3. Procès-verbaux des séances.

(Epuisé.)

Tome IV. 1. La loi fondamentale de la formation trilittère. sémitiques, par V. Ancessi.

Les adformantes dans les langues 350

2. Etude sur la langue basque, par Duvoisin. (Epuisé.)

3. 4. Etudes de grammaire comparée. Le thème M dans les langues de Sem et de Cham, par V. Ancessi.

5. Le Buddhisme, par Ch. Schoebel. (Epuisé.)

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2.

6. Notice sur le communisme dans l'empire des Incas, par Ch. Wiener. L'oraison dominicale, texte algonquin avec glose, par M. N. O. La salutation angélique, texte algonquin, avec glose. Les étendards des Douze Tribus d'Israël, par Nommés. De l'Eden, par Nommés. - Du char ou Thrône divin, par P. Nommés. (Epuisé.)

7. Mythologie et légendes des Esquimaux du Groënland. (Epuisé.) 8. Notice sur le Brésil, par Ch. Wiener. (Epuisé.)

9. Bulletin bibliographique, par Schwab et Barringer. (Epuisé.)

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5"

Tome V. - 1. Mélanges altaïques, par Ch. Eug. de Ujfalvy de Mezo-Kovesd.

2. Djemschid et Quetzalcohuatl. L'histoire légendaire de la Nouvelle Espagne, rapprochée de la source indo-européenne. 2 50

3. Monuments littéraires de l'Espagne, par Schwab. Fragment de chrestomathie algonquine, par N. O. Sur l'importance de la voyelle i dans les suffixes des langues ougro-finnoises, par Ch. E. de Ujfàlvy. (Epuisé.)

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1. Le Kalevala, épopée finnoise, traduit sur l'original, par Ch. E. de Ujfalvy. Livraison t. 2. Statuts de la Société philologique.

Tome VI.1. Principes de phonétique dans la langue finnoise, par Ch. E. de Ujfalvy. 2. Un vers d'Aristophane. Texte persan de la comédie : Les Acharniens, expliqué par Ladislas Chodzkiewicz. 250

Le Puy, imprimerie et lithographie Marches sou fils, boulevard St-Laurent, 23.

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. G. MONOD ET G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue rue Bonaparte, 28).

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28.

(Suite du Catalogue

-

3. Observations sur le basque de Fontarabie, d'Irun, etc., par le prince L. L. Bonaparte. 3 50 4. Notes pour servir de point de départ à la formation d'un vocabulaire des idiomes parlés par les indigènes de la Nouvelle-Calédonie. Récit en algonquin. Procès-verbaux. 3750 Fascicule complémentaire - L'authenticité du Saint-Sépulcre et le tombeau de Joseph d'Arimathie, par Ch. Clermont-Ganneau, avec fig.

2 50

Tome VII. 1. Traité sur l'accentuation chez les Syriens orientaux, avec texte syriaque, par l'abbé Martin.

2. L'Art égyptien au Trocadéro. 1879, in-8, illustré.

5 » 5 »

3. Remarques sur certaines notes, certaines observations et certaines corrections, dont M. J. Vinson a accompagné l'essai sur la langue basque, par F. Ribary, par le prince L. L. Bonaparte. 3 50

4. Oppert. Chronologie de la Genèse. Notes sur certaines remarques de M. A. Luchaire, par le prince L. L. Bonaparte. Le substantif latin Clypeus, par Ch. de Bielke. - G. Ber3 50 Procès-verbaux des séan

tin. Sur les tables engubines.

5. Des points voyelles dans les langues sémitiques, par Schwab.

ces.

Tome VIII et tome IX (Sous presse).

Soldi (Emile). L'art et ses procédés depuis l'antiquité.

3 50

I. La sculpture égyptienne. Illustré de nombreuses gravures. 1876, un beau volume, in-8. (Epuise.)

- Le même sur papier vergé de Hollande.

Mention honorable à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Concours L. Fould.

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15

- II. L'orfévrerie, la bijouterie et le travail des métaux chez les Grecs et les Romains. Un beau vol. in-8, illustré. (Sous-presse.)

- III. L'art américain. Sculpture, céramique, orfévrerie. (En préparation.)

- IV. Les terres cuites grecques.

paration.)

- Tanagra, Chypre, Asie Mineure, etc. (En pré

The Academy, no 370, 7 juin 1879 CLIFFE LESLIE, Essays in political and moral Philosophy. Dublin. University Press.

America, Señor Guído y Spano's Hoyas al Viento. Buenos Aires. (Marzials.) A spanish Account of the Discovery of the Canary Islands. (De Reumont.) HINTON, Chapters on the Art of Thinking, and other Essays. Kegan Paul. (J. Sully.) -Corpus inscriptionum indicarum. Vol. I. Inscriptions of Asoka, prepared by CUNNINGHAM. Calcutta, Office of the Superintendent of Government Printing. (Rhys Davids: ouvrage très précieux.)

The Athenaeum, n° 2693, 7 juin 1879 George ELIOT, Impressions of Theophrastus Such. Blackwood a. Sons. FARRER, Primitive Manners and Customs. Chatto a. Windus. (L'auteur veut nous donner une meilleure opinion de ces bannis du monde que nous désignons comme sauvages et montrer que l'humanité a progressé constamment; que l'âge de fer appartient au passé et l'âge d'or à l'avenir.) -Aristotelis Ethica Nicomachea, edidit et commentario continuo instruxit RAMSAUER. Leipzig, Teubner. (Des critiques à faire; quoi que l'on puisse penser de l'édition de A. Grant, elle est sûrement plus utile et plus instructive que celle-ci.) -The fifth Book of the Nicomachean Ethics of Aristotle, edited by H. JACKSON. Cambridge, University Press. (Grand éloge de ce livre; il faut souhaiter que l'auteur entreprenne une édition complète de l'Ethique à Nicomaque; il est un des rares philologues qui puissent parler avec autorité sur le texte d'Aristote.) - Indian Theism. (Monier Williams.) The eleventh year of Cambyses. (Sharpe.) -- The barons of Rayleigh. (Waters.)

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Literarisches Centralblatt, n° 23, 7 juin 1879 Du MONT, das Weib. Leipzig, Brockhaus. -STRICKER, Studien über das Bewusstsein. Wien, Braumüller. FRAUSTADT, Geschichte des Geschlechtes von Schönberg meissnischen Stammes. Leipzig, Giesecke u. Devrient. 1878. - THÜRHEIM, Feldmarschall Graf von Khevenhüller-Frankenburg. Wien, Braumüller. 1878. (Diffus.) Am Ende, besonders sein Feldzug in Sachsen 1809. Wien, Braumüller. 1878. (Notice sur un général autrichien.) KLEINSCHMIDT, Die Säcularisation, von 1803. Berlin, Habel. 1878. (Résumé de faits connus.) VISCHER, Kleine Schriften. Leipzig, Hirzel. 1878. (2o et dernier volume renferme les écrits consacrés à l'archéologie et à l'épigraphie.) LENORMANT, la monnaie dans l'antiquité. A. Lévy. (Tomes I et II: excellent ouvrage, critique de détail. Cp. Revue critique, 1878, no 39, art. 170, p. 193.)- BENNDORF, antike Gesichtshelme und Sepulcralmasken. Wien, Gerold. 1878. (Intéressant et nouveau.) — MÜNTZ, les arts à la cour des papes. I vol. Paris, Thorin. 1878. (Très bon livre; fondements indispensables pour une histoire de l'art sous la renaissance italienne.) KÖSTLIN, Die Tonkunst. Stuttgart, Engelborn. LISZT, Chopin. Leipzig, Breitkopf und Härtel. - Orga nisation, Leitung und Aufsicht der Volksschule. Wittenberg, Herrosé. 1878. Dragic, Reflexionen über unsere jetzigen Mittelschulen. Laibach, Kleinmayr u. Bamberg. 1878. — KEKULÉ, die Principien des höheren Unterrichts und die Reform der Gymnasien. Bonn, Strauss. 1878. SCHMID, die moderne Gymnasialreform. Stuttgart, Krable. 1878. -KÖHLER, Lehrstoff, Unterrichtsziele und Erziehungsmittel. Cöthen, Schettler. 1878.

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 25

21 Juin

1879

Sommaire : 115. SCHNEIDERMANN, La controverse de Louis Cappelle et des Bux116. BONNEAU-AVENANT, La duchesse d'Aiguillon, nièce du cardinal de VARIÉTÉS : Les an

torf.
Richelieu. 117. Les pensées de Pascal, p. p. MOLINIER.
cêtres de Colbert. Académie des Inscriptions.

115.- Dr Ph. Georges SCHNEIDERMANN, Die Controverse des Ludovicus Cappellus mit den Buxtorfen, über das Alter der hebr. Punctation, Leipzig, Hinrichs. 1879, 78 p. in-8°.

M. le Dr Schneidermann expose dans ce travail les éléments d'une discussion qui a vivement agité les théologiens du xvII° siècle. Il s'agissait de l'ancienneté des points-voyelles qu'on voit dans le texte hébreu de nos Bibles. Les deux Buxtorf, père et fils, professaient l'opinion traditionnelle qui faisait remonter ces signes pour le moins à l'époque d'Ezra et de la Grande synagogue; Louis Cappelle (Ludovicus Cappellus), au contraire, soutenait que, ni les pères de l'Eglise, ni les docteurs du Talmud ne parlant nulle part de ces signes, il fallait en conclure que les points-voyelles n'avaient été introduits dans le texte qu'après le ve siècle.

Il y avait là plus qu'une question de philologie. En effet, si la fixation de la lecture du texte descendait aussi bas, l'exégèse biblique perdait une de ses bases les plus solides. Un mot sémitique qui ne présente que des consonnes rend possibles des interprétations très-différentes, soit pour le sens de la racine, soit pour celui des lettres serviles qui doivent en déterminer la modalité. Les orthodoxes professeurs de Bâle se demandaient avec terreur quelle serait dorénavant l'autorité d'une exégèse qui non-seulement reposait sur un travail aussi récent, mais qui était, dans ce cas, l'œuvre collective d'auteurs qu'on ne connaissait pas. On avait bien, il est vrai, les anciennes versions; mais ces versions ellesmêmes, faites sur des textes non ponctués, quelle certitude offraient-elles pour l'authenticité de leurs explications? Sans doute, parmi ces versions il y avait la Vulgate qui, pour les catholiques du moins, avait une valeur canonique. Aussi les catholiques accueillaient-ils sans crainte l'opinion de la jeunesse relative des points-voyelles, et, qui plus est, ils y voyaient un moyen facile de rehausser la valeur de la version latine, puisque cette circonstance leur servait à expliquer le désaccord qui se rencontre si souvent entre la Vulgate et l'original hébreu; la canonicité de la Vulgate admise, cette dernière avait même une supériorité incontestable sur le texte hébreu dont les lectures ne présentaient plus aucune garantie. Mais Nouvelle série, VII.

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les Buxtorf, ardents protestants, n'avaient même pas cette suprême consolation.

Le professeur de Saumur, Cappellus, aussi bon protestant que ses adversaires, ne reculait cependant pas devant les conséquences de ce qu'il considérait comme une vérité certaine, et, bien que moins érudit que les Buxtorf, il procédait avec une force de logique et un raisonnement empreint d'un bon sens admirable, qui devaient lui assurer une victoire définitive. Avant de publier son travail, il le soumet modestement au jugement des professeurs de Bâle : il l'envoie ensuite à Leyde au célèbre Erpenius, qui, partageant l'opinion de Cappellus, s'empresse de le faire imprimer à l'insu de l'auteur et sans le nommer, mais en faisant précéder l'ouvrage d'une préface où il le recommande de tout le poids de sa grande autorité.

Les opinions des Buxtorf et de Cappellus sont déposées dans de gros vo lumes écrits en latin, que peu de philologues ont aujourd'hui le cœur de lire, et M. S. leur a rendu un vrai service, en résumant l'histoire de cette lutte ardente, et en donnant avec précision et netteté les arguments qu'on a fait valoir des deux côtés dans une question dont la solution scientifique n'a pas eu pour l'exégèse les conséquences désastreuses que redoutaient les Buxtorf, mais qui l'a affranchie d'une trop grande servilité sous le joug de la lecture traditionnelle. M. S. a fait précéder, en outre, son étude d'une excellente biographie de Louis Cappeile, où il rectifie un certain nombre de faits, mal ou insuffisamment racontés par ses prédécesseurs.

Les hébraïsants savent que le premier qui a soulevé des difficultés contre l'ancienneté des points-voyelles était un juif allemand, le célèbre Elias Levita, qui, né à Neustadt, près de Nuremberg, en 1472, a passé la plus grande partie de sa vie en Italie, à Rome, à Padoue et à Venise, où il mourut en 1549 2. A une époque où ses coreligionnaires, en Allemagne surtout, étaient plongés dans les discussions de casuistique rabbinique où dans les mystères des ténèbres cabalistiques, Elias Levita s'adonna aux études de la Bible et de la grammaire hébraïque. Le goût pour la langue sacrée s'éveillait alors parmi les chrétiens, et Elias devint un de leurs maîtres les plus aimés et les plus estimés. Dans la troisième introduction de son ouvrage, intitulé « Massôrèt ham-massôrèt », et imprimé pour la première fois à Venise en 1538, il prouve d'une manière péremptoire que la ponctuation avait été complétement ignorée par les auteurs des Talmuds. « On ne trouve nulle part, dit Levita, une différence entre ce qui est lu et ce qui est écrit (kerî-ketîb), relative à la ponc

1. On peut voir la littérature sur cette matière chez de Wette, Lerhbuch d. historischkritischen Einleitung, etc. éd. Schrader (1869), & 123, p. 214.

2. Voy. sur Elias Levita, Grætz, Geschichte d. Juden, IX, p. 224 et suiv. Ludwig Geiger, Das Studium d. Hebr. Sprache in Deutschland, etc. (1870), p. 56

et suiv.

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