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The Academy, no 369, 31 mai 1879 : Tucker, The life and episcopate of Selwyn. Wells Gardner. - Bibliomania ; ROUVEYRE, Connaissances nécessaires à un bibliophile; ROUVEYRE et UZANNE, Miscellanées bibliographiques ; DEROME, le luxe des livres ; Druon, Catalogue des ouvra

, ges, écrits et dessins poursuivis, supprimés ou condamnés depuis 1814 jusqu'au 31 juillet 1877. Rouveyre. (Gosse.) - GRUNDY, Pictures of the past, memoires of men i have met and places i have seen. Griffith a. Farran. (Davies.) — STENT, Entombed alive and other songs, ballads, etc., from the chinese. Allen. (Douglas.) – MAORI, Sport and Work on the Nepaul frontier, or twelve years'sporting reminiscences of an Indigo planter. Macmillan. ORNSBY, Selections from the household books of the lord William Howard of Naworth Castle. Surtees Society. - A catalogue of the greek Coins in the British Museum. Macedonia, etc., prin- . ted by order of the trustees. (Murray.) Wordsworth and Burns. (Dowden.) — Maspero on souls in Egypt. (Le Page Renouf.)

The Athenæum, no 2692, 31 mai 1879: The poetical Works of Thomas Moore, edited with Memoir and Notes, by Charles Kent. Routledge : The Chandos Classics, the poetical Works of Thomas More. Warne; HALL, a Memory of Thomas Moore. Virtue. (Ouvrages parus à propos du centenaire du poète irlandais.) - Commentaires on the later pro

. phets, by R. Eleazar of Beaugenci'l. Isaiah, edited from a unique Bodleian ms with a notice on mediaeval french and spanish Exegesis, by Nutt. Baer a. Ca. (Très bonne publication.) – The Ormulum, with the Notes and Glossary of White, edited by Rob. Holt, 2 vol. Oxford, Clarendon Press. (Edition soignée de l'ouvrage publié par White en 1852, d'après le manuscrit original de la Bodléienne. M. Holt a fait de nombreuses corrections ; livre très utile aux étudiants.) – MURPHY, , Rambles in North-Western America, from the Pacific Ocean to the Rocky Mountains. Chapman a. Hall.' - Report on the Miscellaneous Old Records of the India Office, november 1878. Eyre a. Spottiswoode, (Documents de haute valeur.) – Folk-lore Society. - The proposed

. history of Lincolnshire. — Verbs of incomplete predication (Mason).

( Bentham and the Grotes. (Lettre adressée par Miss Martineau a M. Atkinson.)

Literarisches Centralblatt, n° 22, 31 mai 1879 : BEHRINGER, die alte Kirche, XII Theil : das vierte und fünfte Jahrhundert, die Väter des Papstthums, Leo I und Gregor 1. Stuttgart, Meyer u. Zeller. (Bon.) BULLINGER, des Aristoteles Erhabenheit über allen Dualismus und die vermeintlichen Schwierigkeiten seiner Geistes-und Unsterblichkeitslehre. München, Ackermann.°1878. – Busch, Naturgeschichte der Kunst. Heidelberg, Bassermann. 1877. - HOFFMANN, philosophische Schriften. Erlangen, Deichert. 1878. 15volume.) EUCKEN, Geschichte der philosophischen Terminologie. Leipzig, Veit. (Très-bon travail, qui n'est, comme le dit l'auteur, qu'une ébauche, mais qui ouvre un nouveau champ aux recherches.) – KNAUER, William Shakspeare der Philosoph der sittlichen Weltordnung. Innsbruck, Wagner. – De GROUSILLIERS,

.

, Einsheit und Einheit. Berlin, Heymann. 1878. (Pensées originales.) SCHWEINICHEN,

Denkwürdigkeiten, hrsg. v. Osterler. Breslau, Koebner. 1878. (Nouvelle et excellente édition de ces mémoires qui 'nous font connaître un côté curieux du xvio siècle.) – QUERNER, Die piemontesische Herrschaft in Sicilien. Bern, Haller. 1878. (Travail sur la domination piémontaise en Sicile, depuis le traité d'Utrecht jusqu'à la paix de la Haye.)

BERNER, Die Orientfrage. Berlin, Puttkammer u. Mühlbrecht. (Recueil d'actes officiels.) - Szécsen, achts Essays. Wien,

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D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 24

14 Juin

1879

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Sommaire : 104. Merx, Conférence sur l'exégèse de l'Ancien Testament. -- 105.

HECKER, Les Israélites et le monothéisme. 106. Keim, Études historiques sur le christianisme primitif. 107. PIERRE-Victor, Les Évangiles et l'histoire. 108. Wilhelm, Les verbes dénominatifs dans le zend. 109. HARDER, Index des mots employés par Lucilius. 110. Vie de saint Séverin par Eugippius, p. p. SAUPPE. III. STARK, Manuel de l'archéologie de l'art. 112. BONET-MAURY, Gérard Je Groote, un précurseur de la Réforme. 113. E. FAVRE, La confédération des huit cantons, étude historique sur la Suisse au xive siècle. 114. R. Reuss, Soldat, moine et maître de danse, ou mémoires d'un Alsacien du xviie siècle ; Les tribulations d'un maître d'école de la Robertsau pendant la Révolution.

104. Eine Rede vom Auslegen ins besondere des Alten Testaments. Vortrag gehalten zu Heidelberg im wissenschaftlichen Predigerverein Badens und der Pfalz von Ad. Merx. Halle, Buchhandlung des Waisenhauses, 1879, in-12, p. 75.

Cette conférence ne saurait avoir la prétention d'échapper au sort réservé à la plupart des productions analogues. Enlevée au milieu spécial qui l'a vue naître, elle sera difficilement comprise et appréciée. On y reconnaît cependant la marque d'un esprit distingué, mais qui tombe volontiers dans la subtilité et dans le paradoxe. Parlant à un auditoire de pasteurs — mais de pasteurs généralement éclairés et libéraux comme ceux dont Heidelberg est la capitale spirituelle, – l'auteur aurait pu, si nous ne nous trompons, s'exprimer avec moins d'ambages. Nous ne saisissons pas ce qu'il veut dire quand il s'écrie dans un mouvement oratoire : « Quand donc mettra-t-on enfin à l'étude ce thème : Jesus Veteris Testamenti interpres primarius? » M. Merx veut-il que nous cherchions le secret de l'interprétation de la Bible dans les procédés exégétiques de Jésus de Nazareth et de son temps ? Ce serait alors tout le contraire d'un progrès qu'il nous recommanderait.

M. V.

105. – Die Israeliten und der Monotheismus, von D' W. Hecker, Prof. der Geschichte an der Universität Groningen aus dem hollændischen übersetzt). Vom Verfasser besorgte deutsche Übersetzung. Leipzig, Otto Schulze, 1879, in-8° p. 66. Prix : 1 mark 50 (1 fr. 90).

Un court avertissement nous apprend que le présent opuscule a pour origine une conférence publique dont l'auteur a voulu montrer « comment le monothéisme a été, chez les Israélites, le principal facteur de la Nouvelle série, VII.

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vie civile et politique ». Il se distingue des productions similaires en deux points qui sont dignes d'être loués : il n'est pas l'oeuvre d'un théologien, mais d'un simple historien ; il montre une connaissance très-sûre des résultats obtenus en un domaine difficile par les spécialistes. Les personnes entre les mains desquelles parviendra la conférence de M. Hecker y trouveront donc un réel plaisir et un vrai profit. Pour notre part, nous y voyons - ce que nous savions déjà - que les progrès réalisés par la critique sur le terrain de l'Ancien et du Nouveau Testament en Hollande ont pénétré dans le domaine de la culture générale, ce qui n'est point encore le cas pour notre pays.

M. V.

106. - Aus dem Urchristenthum, geschichtliche Untersuchungen in zwang

loser Folge von D. Th. Keim, Prof. der Theologie an der Universität Giessen. I Band, Zürich, Orell, Füssli und Co. 1878, i vol in-8°, X-230 p. — Prix : ? mark (8 fr. 75).

La publication de ce volume a précédé de peu la mort de son auteur , un des écrivains les plus distingués et les plus originaux de l'école critique protestante. M. Keim y a réuni une série de dissertations d'inégale étendue qui portent sur des points relatifs aux commencements du christianisme. En voici les titres : Josèphe dans le Nouveau-Testament, la préconisation de saint Marc, Limites de l'époque apostolique, la réunion des apôtres à Jérusalem, les douze martyrs de Smyrne et la mort de l'évêque Polycarpe, Fragments relatifs aux persécutions chrétiennes, Origine du monachisme, La théorie des Evangiles chez Papias. Aucune de ces études n'est dépourvue d'intérêt; quelques-unes offrent même une réelle importance. Le morceau capital du volume à cet égard est celui qui traite de l'évêque Polycarpe. M. K. a appliqué l'effort de sa pénétrante analyse à cette curieuse question d'histoire ecclésiastique et littéraire et cru pouvoir proposer une solution, qui n'est que le retour à une idée ancienne récemment sacrifiée par la plupart des critiques. Le livre de M. Keim a été jugé ailleurs avec une grande sûreté par un de nos collaborateurs ?; nous nous bornons ici à le recommander à l'attention des érudits qui se consacrent à l'étude des trois premiers siècles.

M. V.

107 PIERRE-VICTOR, docteur ès-lettres, Les Évangiles et l'Histoire. I vol. in-12, P. 11-348. Paris, Charpentier, 1879. - Prix : 3 fr. 50.

J'ignore quel auteur se cache sous le pseudonyme de Pierre-Victor et quel scrupule l'a empêché de signer en toutes lettres une cuvre aussi

1. Cp. Revue critique, Chronique n°1, p. 18. 2. Revue historique, mai-juin (1879), art. de M. Sabatier.

honorable et aussi consciencieuse. Je dois dire aussi tout de suite que ce livre n'est pas une œuvre de science désintéressée, mais une oeuvre de polémique. A ce titre, il sort quelque peu du cadre où la Revue prétend se renfermer.

M. P.-V., effrayé des prétentions du catholicisme contemporain, s'est proposé de montrer, par l'étude des documents évangéliques eux-mêmes, la fragilité des bases sur lesquelles repose l'Eglise. Il s'acquitte de cette tâche avec beaucoup de méthode, avec une sûreté d'information trèslouable, avec une constante modération de ton, plus digne encore d'éloge. Dans sa première partie, prenant l'un après l'autre les quatre Evangiles canoniques, il montre l'excessive fragilité des témoignages sur lesquels repose leur origine apostolique; dans la seconde, il fait ressortir les divergences irremediables qu'une exégèse de parti-pris s'efforce en vain de pallier. Il fait voir que, sur les points où l'accord serait le plus souhaitable pour la cause qu'il combat, l'écart entre les divers récits admis dans les livres sacrés va jusqu'à la contradiction la plus palpable.

Nous ne pouvons nous défendre d'un sentiment à la fois d'impatience et d'amertume quand nous lisons des livres tels que celui de M. P.-V. : d'impatience, parce que nous voyons un homme de talent, capable de produire une æuvre originale, retenu par les soucis de la polémique; d'amertume, parce que cette polémique est stérile à l'égard de personnes qui, selon l'expression de M. Havet, reproduite par l'auteur, ne cherchent pas « des raisons de croire, mais des prétextes. » Là où le sens de la vérité est faussé par un long usage, la discussion n'est plus qu'une perte de temps et de peine : elle ne pourrait porter ses fruits qu'en présence d'une génération qui n'aurait pas subi la contrainte dogmatique de l'éducation actuelle. Tant que le goût du vrai ne sera pas respecté dans la jeunesse, M. Pierre-Victor aura beau prouver cent fois que deux plus trois ne font pas quatre, il parlera dans le désert.

Maurice VERNES.

108. De verbis denominativis linguæ hactricæ scripsit Eugenius WilHELM, Phil. doctor, Gymnasii Jenensis professor. E programmate gymnasii separatim editum. Eisenach, J. Bacmeister. In-4°, 24 pages.- Prix : 1 mark (1 fr. 25).

Voici une monographie faite avec beaucoup de soin sur un point bien défini de la grammaire zende. Il serait à désirer, et il serait temps, que l'on commençat ainsi à étudier les différents ordres de faits grammaticaux, dans un but purement grymmatical. Jusqu'ici l'on a étudié le zend pour les textes plus que pour la langue. M. Wilhelm étudie dans cette brochure les verbes dénominatifs : il les divise, d'après la classification suivie par M. Delbrück dans son étude sur le verbe védique, en dénominatifs formés d'un thème substantif par adjonction du suffixe ya, en causatifs proprement dits et en dénominatifs formés du thème substantif sans nouveau suffixe. Son objet principal est de faire ressortir les rapports des dénominatifs zends avec les dénominatifs védiques. C'est là un point de vue intéressant sans doute; mais la démonstration de l'étroite parenté du zend et du védique n'est plus à faire, et peut-être aurait-il été plus instructif de montrer les rapports des dénominatifs zends avec le verbe persan moderne. On sait que pour une grande part le verbe persan, dans son thème comme dans ses désinences, dérive, non de la forme simple du verbe ancien, mais de sa forme dénominative. Sans entrer dans le détail de la question, le simple rapprochement des formes néo-persanes eût jeté un grand jour sur le développement purement iranien et, par là même, rehaussé par contraste le prix des comparaisons védiques, en marquant nettement les tendances différentes des deux courants. Contentons-nous d'indiquer ce côté de la question, et de signaler l'utilité qu'aura pour une étude historique de la langue iranienne le matériel recueilli par M. Wilhelm. Mais, même dans les limites où il se renferme, son travail ne manque point d'intérêt. Ses comparaisons védiques sont toujours sages et çà et là il concilie avec beaucoup de sens l'école traditionnaliste et l'école védique (p. ex., s. ishudy). Les énumérations sont complètes; les traductions ne sont pas assez personnelles et pèchent parfois par le vague. Tel quel, c'est un travail fort estimable.

James DARMESTETER.

109. Index Lucilianus. Supplementum editionis Lachmannianae confecit

Franciscus HARDER. Berlin, Reimer, 1878, iv et 68 p. in-8°,- Prix: 1 mark (1 fr. 25).

a

Cet index bien complet des mots employés par Lucilius est destiné à faciliter les recherches dans l'édition de Lachmann, publiée en 1876 par M. Vahlen ! Il était d'autant plus nécessaire que les fragments du satirique sont ordonnés un peu arbitrairement dans toutes les éditions.

. M. Harder a apporté tout le soin désirable à ce travail ; les mots ne sont pas rangés sèchement dans l'ordre alphabétique, mais accompagnés le plus souvent des expressions qui les entourent et les expliquent; quelquefois le vers entier a dû être cité. Ainsi (p. 17) : « Cum de me ista foris sermonibu' differs » permet de voir le sens particulier du verbe

' differo daus ce passage sans être obligé de chercher le vers 913 dans l'édition.

M. H. a eu la précaution, tout à fait indispensable pour un Index de Lucilius, de mettre un astérique à la suite des mots qui n'existent que par les conjectures nouvelles insérées dans l'édition de Lachmann, et une croix à côté des « voces aperte corruptas », c'est-à-dire des mots supposés corrompus par l'éditeur. Il va sans dire que, parmi ces derniers mots, il s'en

1. Voy. Revue critique, nouv, série, t. III, p. 137 (3 mars 1877).

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