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REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

recueil hebdOMADAIRE PUBlié sous la dIRECTION

DE MM. G. MONOD ET G. PARIS

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET
(Au bureau de la Revue rue Bonaparte, 28).

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28.

(Suite du Catalogue)

SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE CALCUTTA

Journal of the Asiatic Society of Bengal. Les années complètes, de 1837 à
1876, l'année.

Le numéro.

40 >>
5 »

Mahabharata, an epic poem, by Veda Vyasa Rishi. Calcutta, 1837-1839, 4 vol,
in-4, avec Index.

180 »

Ra'ja Tarangini', a History of Cashmir, sanskrit text. Calcutta, 1835, in-4. 30
Bibliotheca Indica. Le fascicule in-8.

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2 50

- Le fascicule in-4.

5 »

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SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE SHANGHAI

Journal of the North-China Branch of the royal Asiatic Society.

Le volume IX de la Nouvelle Série vient de paraître.

Ce journal publié par la Société Asiatique de Shanghai, forme annuellement un beau volume
in-8 de 200 à 400 pages.

Les premiers volumes de la collection sont épuisés.

SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE (Publications de la).

6 »

Instructions générales pour les recherches anthropologiques (anatomie et
physiologie). 1865, in-8, vIII, 143 p., fig. et 1 pl. col. (Epuise).
Instructions sur l'anthropologie de la France. Rapport de M. Gustave La-
gneau. 1861, in-8, So p.

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Etude sur les races indigènes de l'Australie, par le docteur Topinard. 1872,

in-8, 120 pages.

3 »

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The Academy, no 365, 3 mai 1879 GREEN, History of the English People. Macmillan (Gardiner : 3° volume de l'ouvrage, l'auteur a une << historical imagination »; mais il a aussi de graves défauts; des négligences et des erreurs; il y a néanmoins progrès sur les deux premiers volumes). Facsimiles of Anglo-Saxon Manuscripts. Ordnance Survey Office, Southampton. (Earle : ouvrage magnifique et très-utile.) Three Books of french folk lore: SAUVÉ, Proverbes et Dictons de la Basse-Bretagne, Paris, Champion; ROLLAND, Devinettes ou énigmes populaires de la France. Paris, Vieweg; et Faune populaire de la France. les mammifères sauvages. Paris, Maisonneuve. (Lang: bons ouvrages qui prouvent que les Français commencent à étudier avec ardeur et succès leurs traditions populaires.) - Attavante and the Corvinian Library. (De Reumont.) - Discovery of fragments of papyri in the Fayûm. (Rogers.) Basque pastorales. (W. Webster.) The « Bundahish >> (West.) ZINGERLE, Zu späteren lateinischen Dichtern, Beiträge zur Geschichte der römischen Poesie et Martial's Ovid-Studien. Innsbruck, Wagner. (Ellis: solides contributions à l'étude de la poésie latine.)

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The Athenaeum, n° 2688, 3 mai 1879 GRUNDY, Pictures of the Past, Memories of the Men i have met and places i have seen. Griffith a. Farran. — MOUNSEY, The Satsuma Rebellion, an Episode of Modern Japanese History. Murray. COLLINS, Montaigne, et Mrs. OLIPHANT et TARVER, Molière. (Foreign Classics for English Readers.) Blackwood a. Sons. (Beaucoup de critiques à faire à ces deux ouvrages.) Keats. (Scott.) The royal historical Society. (Cox et Howorth.) Mrs Landor (Watts). Nous trouvons dans la « Literary Gossip » la nouvelle suivante: « Les professeurs du Collège de France ont demandé au ministre de l'instruction publique la création d'une chaire de philologie celtique. Si le gouvernement accède à cette demande raisonnable des professeurs, la chaire sera donnée à M. d'Arbois de Jubainville. >>

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7

Literarisches Centralblatt, n° 18, 3 mai 1879: WIESELER, die Christenverfolgungen der Cäsaren bis zum dritten Jahrhundert untersucht. Gütersloh, Bertelsmann. 1878. (Livre à juger sévèrement.) SCHMOLLER, die Strassburger Tucher-und Weberzunft. Strassburg, Trübner. (Excellente contribution à l'histoire du commerce et de l'industrie en Allemagne du XIIIe au XVIIe siècle; nombreux renseignements sur les foulons et les tisserands.) - FLATHE, St. Afra, Geschichte der Königl. sächsischen Fürstenschule zu Meissen. Leipzig, Tauchnitz. (Très bon livre sur cette célèbre institution.) KIEPERT, Generalkarte von Europa in 9 Blättern et Carte de l'Epire et de la Thessalie. Berlin, Reimer._— Aristoteles' Politik, griechisch und deutsch von SUSEMIHL. Leipzig, Engelmann. (Très louable.) - Aucassin und Nicolete, hrsg. v. SUCHIER. Paderborn, Schöningh. 1878. (Bonne édition.)

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Zeitschrift für deutsche Philologie, éd. p. HÖPFNER et ZACHER, Tome X, 2o Livr.: BUSCH, Ein Legendar aus dem Anfange des XII. Jahrhunderts. PICHLER, Gräzer Bruchstück aus Wolframs Parzival (Fragment des Livres XIII et xiv du Parcival d'un ms. du xive siècle). WOESTE, Beiträge aus dem Niederdeutschen. - Litteratur: SEEMÜLLER, Willirams deutsche Paraphrase des Hohen Liedes, in-8°. Strassburg, Trübner, 1878. [Quellen und Forschungen, Bd. XXVIII]; PIETSCH: édition manquée; le glossaire ne répondra_qu'imparfaitement à son but.) HENRICI, Die Quellen von Notkers Psalmen zusammengestellt. Strassburg, Trübner, 1878. [Quellen und Forschungen, Bd. XXIX]: (F. SeiLER: Excellente publication faisant bien augurer de l'édition de Notker

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Sommaire : 84. ZIMMERMANN, Cartes et plans pour la topographie de l'ancienne Jérusalem. 85. L'histoire des Francs de Grégoire de Tours, traduite par DE GIESEBRECHT. 86. BABEAU, Le village sous l'ancien régime. commode des adresses de Paris pour 1692, p. p. Fournier. Inscriptions.

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87. Le livre Académie des

84.

Karten und Plæne zur Topographie des alten Jerusalem, bearbeitet und herausgegeben von Dr Carl ZIMMERMANN, Gymnasialrector in Basel. Begleitschrift (Mit einer Kartenskizze). Basel, Bahnmeier's Verlag (C. Detloff) 1876. 40 pd. in-8' et 4 cartes in-plano.

M. Zimmermann a eu la bonne idée de dresser deux cartes de Jérusalem, la première donnant l'aspect et la configuration de l'assiette actuelle de la ville, la seconde représentant, à la même échelle, le terrain dans son état antérieur à l'établissement de la ville. Dans les deux cartes, le tracé général des murs d'enceinte et des principaux monuments est superposé au terrain, comme moyen de repère, mais l'esprit peut en faire d'autant plus facilement abstraction que M. Z. a eu soin d'exprimer dans les deux cartes le sol sous-jacent par des courbes de niveau soigneusement et sincèrement mesurées, calculées de 10 pieds en 10 pieds anglais. Il a pris pour base de la carte actuelle l'excellent plan du major C. Wilson; pour la carte du sol primitif, il a mis en œuvre les constatations résultant des fouilles, archéologiques ou autres, entreprises à Jérusalem depuis plusieurs années. Il a tiré un grand parti des observations recueillies depuis longtemps sur place par un architecte allemand de beaucoup de mérite, M. C. Schick. Une troisième carte décompose le terrain planimétrique en une série de coupes et de profils qui rendent sensibles aux yeux les différences, souvent considérables, qui existent entre le modelé du sol ancien et du sol moderne. L'on sait, en effet, que Jérusalem a subi un exhaussement général qui, si l'on n'en tenait compte dans les raisonnements topographiques, pourrait occasionner de

graves erreurs.

Dans une quatrième carte, M. Z. a groupé seize plans différents de Jérusalem sur une échelle réduite et identique. Il a projeté, pour ainsi dire, sur un fond de terrain uniforme, les principales restitutions topographiques de la Jérusalem antique proposées par Robinson, Williams, Schultz, Krafft, Fergusson, Thrupp, Lewin, Sepp, de Vogüé, de Saulcy, Menke, Caspari, Warren, Tobler, Furrer. Cette simple superposition des

Nouvelle série, VII.

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conceptions idéales au terrain vrai suffit, dans bien des cas, pour faire écrouler des systèmes ou des parties de systèmes absolument insoutenables. Le seizième et dernier plan est celui de M. Schick. J'ai constaté avec plaisir que nous étions d'accord avec M. Schick sur plusieurs points importants par exemple, sur le tracé du second mur venant s'appuyer sur le côté méme de la piscine Amygdalon, qui lui servait en quelque sorte de fossé à l'ouest; sur l'emplacement et les dimensions d'Antonia, etc..., M. Schick a englobé dans sa seconde enceinte l'église du SaintSépulcre, c'est-à-dire qu'il se range résolûment du côté des adversaires de l'authenticité. La question ne me semble pas encore tranchée 1; je ne parle pas de l'authenticité, mais de la position relative de ce que l'on appelle le Saint-Sépulcre et de la petite nécropole dont il a fait certainement partie, comme je crois en avoir apporté des preuves convaincantes 2. Je me suis particulièrement occupé de ce problème du second mur pendant ma mission de 1874, et j'ai même pratiqué, pour essayer de le résoudre, des excavations assez importantes (puits et galeries de mines) dont les résultats auraient pu être de quelque utilité à M. Zimmermann pour sa grande carte du terrain primitif. J'ai remarqué du reste sur cette carte l'absence de certaines indications fort importantes, par exemple celle de la piscine creusée dans le roc, devant le portail de l'église de Sainte-Anne, piscine qui n'est autre que la Probatique; celle des curieuses chambres également taillées dans le roc au pied de Bezetha, non loin de l'Arc de triomphe dit Arc de l'Ecce Homo, etc...

Une petite brochure de 40 pages accompagne ces quatre cartes et donne quelques explications sur la façon dont elles ont été dressées et dont on doit les lire, sur les dernières recherches topographiques dont Jérusalem a été l'objet et sur les principales théories qui ont été émises, depuis Robinson, sur ces difficiles questions.

C. C. G.

1. Ainsi je me suis depuis longtemps demandé, et je me demande encore, si le second mur qui partait d'un point déterminé du premier mur (porte Gennath), après avoir longé la piscine Amygdalon en marchant sensiblement du sud au nord, ne changeait pas de direction en obliquant vers le nord-ouest, à la hauteur de l'angle N. O de l'enceinte du Moristan. Il aurait tendu alors vers le point culminant qui existe près de la lettre P. Cette hauteur m'a toujours semblé fort importante. Elle devait, en effet, avoir une grande valeur stratégique, et il était indiqué d'y faire passer le tracé de l'enceinte dont elle a dû renforcer un peu le saillant vulnérable. (Une des attaques de Titus a, en effet, porté de ce côté.) Dans cette hypothèse, le mur, prenant en écharpe le parvis de l'église du Saint-Sépulcre et l'emplacement de l'église elle-même, aurait justement coupé en deux la petite nécropole dont faisaient partie les tombeaux dits de Joseph d'Arimathie et du Saint-Sépulcre, qui seraient ainsi laissés en dehors. Le roc visible au point où la tradition monastique veut mettre le Calvaire, roc qui paraît taillé, ferait partie, dans ce système, de l'escarpe même de l'enceinte.

2. L'Authenticité du Saint-Sépulcre et le tombeau de Joseph d'Arimathie.

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85.

Zehn Bücher Frænkischer Geschichte von Gregorius von Tours, übersetzt von W. von GIESEBRECHT. 2. Aufl. Leipzig, Duncker. 1878. 2 vol. in-12, XLVIII-368 et 362 p. Prix, les deux vol. : 7 mark 40 (9 fr. 25),

La nécessité où s'est trouvé M. de Giesebrecht de donner une deuxième édition de sa traduction de l'histoire des Franks de Grégoire de Tours, prouve l'intérêt que l'on porte en Allemagne, plus encore peut-être qu'en France, à l'histoire franque primitive. D'ailleurs, si la traduction de M. de G., par la fidélité et l'élégance avec lesquelles il a su conserver le charme naïf de l'original, faisait de l'Histoire des Franks un livre agréable pour le grand public, l'introduction et les notes dont il l'a accompagnée en faisaient un livre très-utile pour les érudits, qui s'occupent du ve et du vie siècle. Nous ne doutons pas que cette seconde édition ne trouve aussi un accueil très-favorable.

--

Elle n'est pas cependant indispensable à ceux qui possèdent déjà la première car les modifications qu'elle contient ne sont pas très-considérables. Cependant M. de G. a tenu compte des travaux composés depuis l'apparition de sa première édition (1851). Il s'est servi pour sa biographie de Grégoire du ch. I de l'ouvrage de M. Monod, sur les Sources de l'histoire mérovingienne, et a adopté, en particulier, la date donnée pour la naissance de Grégoire, 538 ou 539. Nous n'avons pas très-bien compris le reproche qu'il adresse à M. Monod d'avoir exagéré l'autorité de Grégoire de Tours, car l'opinion des deux critiques nous paraît sur ce point à peu près identique. Tous deux font remarquer que Grégoire commet de nombreuses inexactitudes quand il transcrit ou résume des sources antérieures, qu'il est incapable de juger la valeur des traditions qu'il reproduit, mais qu'il est d'une sincérité parfaite, qu'il fait effort pour savoir et dire la vérité, et que, quand il parle de ce qu'il a vu, son témoignage est digne de foi, (Gies., p. XLI; Monod, p. 115-122, 144.)

M. de G. a maintenu l'opinion qu'il avait précédemment émise sur la composition de l'Historia Francorum. Elle manque, à ce qu'il nous semble, de clarté et de cohérence. Autant qu'on peut le comprendre, il pense que les six premiers livres seuls représentent le travail définitif de Grégoire, revu et corrigé par lui en 591, et que les quatre derniers ne sont que des notes que Grégoire n'avait pas voulu laisser mettre en circulation, ce qui serait la cause pour laquelle Frédégaire et l'auteur de Gesta n'ont connu que les six premiers livres 1. - M. Monod avait supposé que des copies incomplètes de l'ouvrage comprenant les six premiers livres, avaient d'abord été répandues, puis que Grégoire avait complété son œuvre, d'une part, en y ajoutant les quatre derniers livres, puis en y faisant entrer des chapitres relatifs, pour la plupart, à l'histoire ecclésiastique et absents de la

1. M. de G. admet en quelques passages des interpolations. Elles ne me paraissent pas aussi évidentes, p. 163 et 164. Il aurait dû faire remarquer que le dernier

ch. du 1. VIII n'est évidemment pas sa vraie place.

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