Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION

DE MM. M. BRÉAL, G. MONOD, G. PARIS

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.
28, RUE BONAPARTE, 28

Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue rue Bonaparte, 28).

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28.

(Suite du Catalogue)

20 »

Essai sur le Pali, ou langue sacrée de la presqu'ile au delà du Gange, avec six planches lithographiées et la notice des manuscrits pâlis de la bibliothèque du roi, par E. Burnouf et Lassen. 1826, in-8. (Epuisé.) Meng-tseu vel Mencium, latina interpretatione ad interpretationem tartaricam utramque recensita instruxit, et perpetuo commentario e Sinicis deprompto illustravit Stanislas Julien. 1824, in-8.

9 »

Yadjnadattabadha, ou la Mort d'Yadjnadatta, épisode extrait du Râmâyana, poeme épique sanscrit, donné avec le texte gravé, une analyse grammaticale trèsdétaillée, une traduction française et des notes, par A. L. Chézy, et suivi d'une traduction latine littérale, par J. L. Burnouf. 1826, in-4, avec quinze planches.

9 »

Vocabulaire de la langue géorgienne, par Klaproth. 1827, in-8. 750 Élégie sur la Prise d'Édesse par les Musulmans, par Nersès Klaietsi, patriarche d'Arménie, publiée pour la première fois en arménien, revue par le docteur Zohrab. 1828, in-8, 4 50 La Reconnaissance de Sacountala, drame sanscrit et pracrit de Câlidâsa, publié pour la première fois sur un manuscrit unique de la Bibliothèque du Roi, accompagné d'une traduction française, de notes philologiques, critiques et littéraires, et suivi d'un appendice, par A. L. Chézy. 1830, in-4, avec une planche. Chronique géorgienne, publiée et traduite par Brosset. 1830. Grand in-8. 9 Chrestomathie chinoise (publiée par Klaproth). 1833, in-8. Éléments de la langue géorgienne, par Brosset. 1837, in-8. Géographie d'Abou'lféda, texte arabe, publié par Reinaud et de Slane. 1840, in-4.

24 >>

9

9 "

[ocr errors]

24 n

Rådjatarangini, ou Histoire des rois du Kachmîr, publiée en sanscrit et traduite en français, par Troyer. 1840-42, 3 forts vol. in-8.

20

Précis de législation musulmane, suivant le rite malékite, par Sidi Khalil. Qua_ trième tirage, 1876, in-8,

6

-

[ocr errors]

The Academy, no 364, 26 avril 1879 BAIN, Education as a Science. Kegan Paul. (Quick.)- FROUDE, Caesar, a Sketch. Longmans. (Capes: beaucoup de réserves à faire et des jugements hasardés.) BURTON, Arabia, Egypt, India, a Narrative of Travel, with fifteen Illustrations two Maps. Mullan a. Son. (Wilson.) SHIRLEY, The History of the County of Monaghan. Pickering. (Hamilton.) — Specimens of a New Translation of the « Thousand and one Nights.» (Reginald Stuart Poole.) Etymology of « malato », « malade ». (L. L. Bonaparte; Henry Nicol; Rieu.) - ZIEGLER, Die lateinischen Bibelübersetzungen vor Hieronymus und die Itala des Augustinus, ein Beitrag zur Geschichte der heiligen Schrift. Munich, Riedel. (Wordsworth: très-important.) DEECKE, Etruskische Forschungen. Part. III. Die etruskischen Vornamen. Stuttgart, Heitz. (Sayce: suite de l'ouvrage considérable de Deecke; travail complet sur les prénoms en étrusque.) HELBIG, Beiträge zur altitalischen Kultur und Kunstgeschichte. Vol. I. Die Italiker in der Po-Ebene. Leipzig, Breitkopf und Härtel. (Murray: premier volume des recherches de Helbig sur l'histoire des races primítives de l'Italie; intéressant et solide.)

The Athenæum, no 2687, 26 avril 1879 FROUDE, Caesar, A Sketch. Longmans. (Des passages remarquables, comme le portrait de César, de Pompée, de Cicéron; style clair et vigoureux, mais beaucoup de négligences; très souvent superficiel, des omissions; l'ouvrage n'aura pas la haute place que semblait devoir lui donner le talent reconnu de l'auteur.) TUCKER, Memoir of the Life and Episcopate of George Augustus Selwyn, Bishop of New Zealand and of Lichtfield. Gardner; ČURTEIS, In Memoriam: a Sketch of the Life of Selwyn. Parker. Royal Historical Society. -Cromwell in the North. (Peacock.) - Agard's Indexes. The New English Dictionary.

[ocr errors]
[ocr errors]

Literarisches Centralblatt, no 17, 26 avril 1879 LJUNBERG, Chronologie de la vie de Jésus. Deux études. Paris, Vieweg. (L'auteur de l'article estime que l'ouvrage renferme, malgré ses défauts, de très bonnes choses et souhaite qu'on publie bientôt ses Recherches chronologiques ».) GOTHEIN, Politische und religiöse Volksbewegungen vor der Reformation. Breslau, Koebner. 1878. (Retrace en six chapitres les mouvements qui précédèrent la Réformation en Allemagne; bonne mise en œuvre des documents.) KRONES, Handbuch der Geschichte Esterreichs. Berlin, Grieben. (Fin de ce grand ouvrage en 4 volumes, très utile.) BRESSLAU u. ISAACSOHN, der Fall zweier preussischen Minister. Berlin, Weidmann. 1878. (Il s'agit de Danckelmann et de Fürst, quelques nouveaux détails sur leur disgrâce.) - HÜFFER, Der Rastatter Congress und die zweite Coalition. Bonn, Marcus. 1878. (Meilleur que le premier volume; mais, au contraire de Sybel, Hüffer laisse toujours « le particulier dominer le général », et donne trop d'importance aux détails.), SCHNEIDER U. HAAS, Von Algier nach Oran und Tlemcen. Dresden, Schönfeld. 1878.-BOHNERT, Karte von Italien. Stuttgart, Engelhorn. (Bonne carte.) - PAOLI, Del Papiro specialmente considerato come materia che ha servito alla scrittura. Firenze, Le Monnier. 1878. (Travail très-soigné.) - JUSTI, Les noms d'animaux en Kurde. Paris, Maisonneuve. 1878. (Digne de tout éloge.) STIER, Vorschule lateinischer Dichtung; lateinische Prosodie und Metrik. (Rendra de grands services aux classes.) JAENNICKE, Grundriss der Keramik in Bezug auf das Kunstgewerbe et Marken und Monogramme auf Fayence, Porzellan, Steingut und sonstigen keramischen Erzeugnissen. Stuttgart, Neff.

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 19

10 Mai

1879

Sommaire: A nos lecteurs.

79. ZVETAIEFF, Recueil d'inscriptions osques. 80. KROHN, La question platonique. 81. HEYD, Histoire du commerce du Levant au moyen-âge. 82. ERNOUF, Maret, duc de Bassano. - 83. DE HELFERT, La reine Caroline de Naples et la Sicile en lutte contre la domination française; Joachim Murat, ses derniers combats et sa fin; PALUMBO, Marie Caroline, reine des Deux-Siciles. Académie des Inscriptions.

A NOS LECTEURS

La Revue critique doit de nouveau annoncer à ses lecteurs qu'elle perd un des membres de son comité de rédaction. Heureusement que cette fois le vide n'est point dû à la mort: notre collaborateur et ami, M. Michel Bréal, qui vient d'être nommé inspecteur général de l'instruction supérieure, croit devoir se séparer de nous.

Nous n'avons pas besoin de dire qu'il ne renonce point aux idées en matière d'enseignement et de travail scientifique dont la Revue s'est faite l'organe, et dont il a été lui-même, en grande partie, le promoteur. Il n'est pas téméraire de penser que ces idées ont contribué à le désigner au choix de M. Jules Ferry. Mais M. Bréal a cru qu'il y avait, jusqu'à un certain point, incompatibilité entre le rôle de directeur d'un journal critique et celui d'inspecteur officiel : il pouvait arriver au journal d'adresser des éloges ou des reproches aux mêmes professeurs que l'inspecteur aurait à juger comme représentant du ministre. Nous avons dû céder à un scrupule que nous honorons sans le partager absolument.

Si la Revue, après les événements de 1870, est revenue à l'existence, c'est à M. Bréal que nos lecteurs en sont redevables. Au mois d'août 1870 elle avait suspendu sa publication, et, pendant l'année 1871, elle n'avait point paru. M. Bréal a été d'avis qu'il y avait un dommage pour les études de philologie et d'histoire à ce que notre voix cessât de se faire entendre. Il encouragea les fondateurs à se remettre à l'œuvre et, pour mieux les persuader, il se joignit à eux. Comme il le disait lui-même dans l'avant-propos de 1872, c'était un devoir: « Un instant nous avons « pu craindre qu'après le déchirement profond que la guerre laissait « derrière elle, il n'y eût plus de place en France pour un organe qui juge les auteurs et les livres sans acception d'origine et de nationalité

ཝཱ

<< et au seul point de vue de la vérité et de l'utilité scientifiques.... Mais

Nouvelle série, VII.

19

<< sur ce point, comme sur beaucoup d'autres, la France s'est montrée

«

plus forte et a mieux soutenu l'épreuve que ne l'annonçaient des prophètes trop disposés à prévoir le mal.... Du moment que la Revue en << avait la faculté, c'était un devoir pour elle de reparaître. »

[ocr errors]

Depuis ce temps, M. Bréal nous a prêté l'autorité de son nom et le concours de son expérience et de son savoir. Nous lui adressons nos remerciements auxquels se joindront ceux de nos lecteurs. Nous savons, d'ailleurs, que sa collaboration ne sera pas entièrement perdue pour nous, et qu'il continuera à nous donner des articles dans les cas où ne se présentera point pour lui le conflit d'attributions qu'il redoute. Nous nous consolons, en outre, par la pensée que les hautes fonctions auxquelles il est appelé lui permettront de faire passer dans la pratique les idées d'amélioration et de réforme dont la Revue a été et restera l'interprète.

79. Johannes ZVETAIEFF. Sylloge inscriptionum oscarum. Pars prior textum interpretationem glossarium continens, in-8°, 154 p. Pars posterior tabulas continens. 19 planches in-folio. Leipzig, Brockhaus, 1878.

Le nom de M. Zvetaieff, professeur à l'Université de Moscou, est déjà connu de nos lecteurs par le livre qu'il a publié en russe sur la phonétique et la grammaire osques. Il nous donne aujourd'hui un recueil de toutes les inscriptions osques, avec traduction et avec vocabulaire : cette fois le latin est la langue employée par l'auteur dans tout le cours du volume. Ceux qui ont eu à s'occuper d'inscriptions osques, savent qu'un recueil de ce genre était depuis longtemps devenu nécessaire, car le livre de Mommsen a bientôt trente ans de date, le Corpus de Fabretti en a douze, et les fouilles ont depuis mis à découvert quantité de textes épigraphiques nouveaux. Ces dernières années ont été particulièrement fécondes en trouvailles. M. Z. a publié, avec un soin extrême, d'après des copies nouvelles, toutes ces inscriptions, en donnant chaque fois l'énumération complète des éditeurs, traducteurs, commentateurs qui l'ont précédé, de sorte que son livre sera le plus commode et le plus complet qu'on puisse recommander. Avec une modestie que nous ne pouvons nous empêcher de trouver excessive, M. Z. s'abstient généralement de rien avancer en son nom propre dans le commentaire comme dans le vocabulaire, il se contente de reproduire les traductions les plus récentes, mettant quelquefois en regard deux opinions opposées, mais sans se prononcer. Il faut donc considérer son livre comme une sorte de résumé impersonnel donnant le dernier état de la philologie osque, et propageant l'erreur aussi bien que la vérité. Cependant, on peut affirmer que cette pu

1. Cf. Revue critique, 1878, no 11, art. 57, p. 171.

blication fait accomplir un pas, sinon au déchiffrement, du moins à la vue des difficultés du déchiffrement, à cause de la forme brève et claire sous laquelle elle présente les hypothèses qui ont cours. Telle conjecture qui, fondue dans un commentaire et appuyée de rapprochements plus ou moins décevants, pouvait faire illusion à l'esprit, apparaît chez M. Z. en sa fragilité. C'est donc dans ce livre qu'on devra, à l'avenir, se mettre au courant des études osques.

L'ouvrage de Mommsen, celui de Fabretti, gardent néanmoins leur prix, l'un à cause des renseignements historiques et épigraphiques qu'il contient en grand nombre, et des inscriptions sabelliennes, marses, volsques, etc. que M. Z. n'a pas cru devoir comprendre dans son cadre, l'autre surtout à cause de l'étrusque et des documents qu'il fournit pour l'histoire des alphabets italiques.

Ce qui ajoute à la publication de M. Z. une valeur hors ligne, c'est la seconde partie, dans laquelle il donne, en dix-neuf planches, d'admirables fac-simile d'environ 130 inscriptions. L'art de la reproduction par les procédés combinés de la photographie et de la gravure peut difficilement être poussé plus loin, et nous engageons nos éditeurs français à prendre connaissance de ces planches, pour voir ce que leurs confrères allemands obtiennent aujourd'hui en ce genre. Mais ces fac-simile ne sont pas seulement un régal pour les yeux : ils feront avancer l'interprétation. Plus d'un passage était mal lu jusqu'à présent et ne prend son véritable sens que depuis que nous possédons la lecture authentique. Le travail de M. Zvetaieff fera donc époque dans l'histoire des études italiques nous lui en adressons nos remerciements, dont une partie devra être reportée au ministère de l'instruction publique russe, qui a rendu possible, par son appui, cette magnifique et utile publication.

M. B.

80.

Die platonische Frage. Sendschreiben an Herrn Professor Dr E. Zeller, von A. KROHN. Halle, Verlag von Richard Mühlmann, 1878, in-8°, VIII et 168 p.

Ceci est un opuscule de philosophie guerroyante. L'auteur, évidemment exaspéré par le mauvais accueil que ses livres ont trouvé dans son pays, exhale son mécontentement surtout contre M. le professeur Siebeck et contre M. le Dr Teichmüller. Obscur par l'étrangeté des vues historiques et des doctrines théoriques, et par le mélange confus des spéculations de la Grèce antique avec celles de l'Allemagne depuis Kant (mélange dans lequel les premières sont immolées aux dernières), l'opuscule est encore obscurci par deux causes, qu'il est bon de signaler.

La première de ces causes accessoires d'obscurité tient au style incroyable de l'auteur, dont les locutions barbares feraient regretter les plus mauvais temps de la scholastique en décadence. L'auteur emploie fréquemment des mots qui n'ont jamais été ni latins ni grecs, et qui ne seront jamais alle

« ZurückWeiter »