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en 1786 et 1787 (p. 1-251); les notes bibliographiques et littéraires (p. 253-259); enfin le fac simile d'une des lettres intimes.

Je n'ai pas à vanter ici ces lettres que Mme d'Hautefeuille trouvait délicieuses et dont elle disait que c'était un trésor. Le succès des deux premières éditions (1834 et 1838) est un sûr garant du succès de la troisième, qui leur est si supérieure 1. Mlle de Condé a beaucoup d'esprit, et son esprit, comme elle le fait observer (p. 3) à celui qu'elle aimait tant, est toujours guidé par son cœur. De là des pages qui, dans notre litté rature épistolaire féminine, se font remarquer par une grâce attendrie qui est des plus attachantes. Quelques passages, où la vivacité de l'affection se mêle à la vivacité de la souffrance, rappellent le sourire mouillé de pleurs du poète. Tout est délicat, tout est exquis dans ces confidences d'une future sainte, et M. V. n'a rien dit de trop en appelant cette correspondance (p. xxxvII) un « chant d'amour si chaste et si pur. >>

Je dois appeler l'attention sur une curieuse révélation de l'éditeur (p. 256-258) Mme de Duras, qui était parente éloignée de M. de La Gervaisais, s'inspira de la touchante histoire de Mile de Condé pour com. poser le roman d'Edouard (1825, 2 vol. in-12). M. Viollet montre, par de fines observations, qu'il est impossible de ne pas reconnaître Louise de Bourbon et La Gervaisais dans les personnages du chef-d'œuvre de Mme de Duras, et il rappelle que Sainte-Beuve, comme aucun autre de nos critiques, n'a connu l'origine du roman d'Edouard 2.

T, de L.

1. Ballanche n'avait pas toujours bien lu l'écriture de la princesse; M. V. a corrigé ces fautes de détail à l'aide de la seconde édition, donnée par M. de la Gervaisais lui-même, qui, de son côté, a supprimé quelques passages de l'édition précédente. Ainsi la troisième édition, pour ne parler que du texte, est plus correcte que la première, et plus complète que la seconde. Les noms propres, dans les éditions de Didot et de Duprat, ne sont indiqués que par des initiales; M. V. a suppléé, autant qu'il a pu, ces divers noms propres.

2. Comme rien n'est plus fade qu'un article où l'éloge est continu, et pour trouver à tout prix l'occasion de mettre en celui-ci un petit grain de sel, je veux reprocher à M. V. d'avoir dit en tête de son Introduction (p. xv): « Dans un quartier de Paris religieux, reposé et tranquille. » Reposé est, en ce cas, ou une négligence ou une hardiesse, et je demande, au risque de passer pour un intraitable puriste, que, dans la 4o édition, le mot soit supprimé. Je le demande d'autant plus instamment, que c'est la seule note dissonante dans tout le morceau, et que, non loin de là, on trouve (p. XVII) un passage aussi heureusement écrit que celui-ci : « C'est une gracieuse figure, celle de Mademoiselle de Condé, la dernière femme de cette noble race. La bonté et la force, la simplicité et l'enjouement y sont mêlés avec harmonie : une négligence adorable et sincère qui n'a rien de cherché ne nuit pas à la dignité de la princesse. Le charme extérieur des traits laisse deviner une âme profonde. L'artiste a-t-il su rendre parfaitement ce genre de beauté? Cela est impossible, nous assure celui des contemporains qui a le mieux pénétré la douce transparence de ce clair regard. >>

D

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Communication de M. Hug.

Le soussigné se permet d'avertir le public de la Revue critique que plusieurs remarques faites par M. Graux dans son bienveillant article sur la Commentatio de Xenophontis Anabaseos codice Parisino C, i. e. Par. 1640 (dans le numéro 51 de l'année 1878) lui ont imposé la nécessité de publier sur ce sujet quelques pages nouvelles concernant surtout les lectures que M. Graux n'a pas réussi à voir dans le manuscrit et à côté desquelles il a recommandé aux « lecteurs très-prudents de Xénophon » de mettre un point d'interrogation. Cet exposé paraîtra dans les Jahrbuecher fur Philologie de M. Fleckeisen. Il prie les lecteurs de la Revue critique de suspendre leur jugement jusqu'à publication de ces

notes.

Arnold HUG.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 8 avril 1879 1.

Le Ministre de l'instruction publique adresse à l'Académie l'ampliation d'un décret du président de la République, par lequel l'Institut est autorisé à accepter la donation, faite à ce corps par Me Jean Reynaud, d'une rente de 10,000 francs destinée à la fondation d'un prix annuel d'égale somme, qui sera décerné à tour de rôle par chacune des cinq académies.

M. Schefer lit une note sur les troubles suscités dans la Transoxiane, au second siècle de l'hégire, par un aventurier qui réussit à se faire passer pour prophète. Les renseignements que M. Schefer a mis en œuvre lui ont été fournis par un ouvrage arabe sur l'histoire de la ville de Boukhara et de ses dépendances, qui a pour auteur un certain Abou Bekr Mohammed.

M. van den Bergh, directeur des archives du royaume des Pays-Bas, écrit à l'Académie pour demander communication du texte de l'inscription étrusque de Corneto Tarquinia, envoyée récemment par M. Geffroy. M. Bréal se charge de procurer à M. van den Bergh un calque de cette inscription.

M. Derenbourg présente quelques observations sur le nom de Salamsion, qui se rencontre dans une inscription hébraïque signalée à la dernière séance par M. Clermont-Ganneau, M. Clermont-Ganneau avait vu dans ce nom un composé du radical qui signifie paix et du nom de la montagne sainte de Sion. M. Derenbourg repousse cette explication. Le même nom se rencontre plusieurs fois dans le Talmud, avec la finale corrompue de diverses façons: ces corruptions supposent qu'on ne reconnaissait pas dans la finale le nom de la montagne sainte, car on aurait certainement reproduit ce nom sacré exactement. M. Derenbourg suppose que le nom de Salamsion n'est autre que celui de la Sulamite du Cantique des cantiques, Soulamith, transcrit en grec et allongé de la finale ion, puis transcrit en hébreu, où le 0, ayant pris appa

1. Tenue le mercredi au lieu du vendredi, à cause du vendredi saint.

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REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

remment devant l'i un son sifflant, se sera transformé en un tsadé. Une finale grecque, comme ion, ajoutée à un nom hébreu, ne doit pas étonner. De même au moyen âge, en Allemagne, on a ajouté à des noms purement hébreux, la finale allemande en, et on les a écrits en caractères hébraïques avec cette finale empruntée à l'allemand.

M. Clermont-Ganneau dit que cette théorie lui paraît difficile à admettre, si l'on ne montre d'autres exemples d'un changé en tsadé.

Reprenant ensuite sa communication sur les inscriptions des ossuaires juifs du mont du Scandale, près Jérusalem, M. Clermont-Ganneau signale dans deux de ces inscriptions, écrites en hébreu, un signe dont la signification est douteuse; il ressemble à la figure du chandelier à sept branches, telle qu'on la trouve parfois grossièrement dessinée, mais il n'est pas tout à fait pareil à cette figure : M. ClermontGanneau serait disposé à voir dans ce dessin informe l'image d'une ancre, et à l'interpréter comme un emblème chrétien. L'inscription serait du bas empire. Une autre inscription hébraïque du même caveau funéraire est accompagnée de deux traits qui paraissent former une croix.

M. Renan repousse la supposition de M. Clermont-Ganneau. Il est disposé à croire que le signe en question n'est qu'une variante de la figure du chandelier à sept branches. Quant à la croix, c'est un croisement fortuit de deux traits qui ne signifient rien. Des chrétiens n'auraient pas gravé des épitaphes en hébreu. Il peut y avoir eu des chrétiens de langue hébraïque au-delà du Jourdain, mais non à Jérusalem. Jérusalem en effet, depuis Hadrien, n'était plus la Jérusalem des Hébreux, c'était Aelia Capitolina, colonie fondée par l'Empereur sur le sol désert de l'ancienne ville juive, et peuplée de Grecs. Les chrétiens qui s'y trouvaient étaient, eux aussi, des Grecs. Le souvenir de Jérusalem était si bien effacé, même parmi les chrétiens, que dans les conciles les évêques de la ville ne sont jamais désignés que comme les évêques d'Aelia Capitolina, simple ville épiscopale soumise à la métropole de Césarée. Dans cette ville on ne parlait d'autre langue que le grec. Il suffit, selon M. Renan, qu'une inscription trouvée à Jérusalem soit en hébreu, pour qu'on puisse la déclarer antérieure au siège et à la prise de la ville en l'an 70. M. Derenbourg appuie l'opinion de M. Renan. L'usage du grec avait si bien remplacé dans toute la contrée celui de l'hébreu. qu'à Césarée les juifs mêmes ne se servaient que de cette langue.

M. Clermont-Ganneau termine sa communication en citant quelques autres inscriptions de le même provenance. Plusieurs sont en grec. La plupart ne contiennent guère qu'un nom propre : MOCXAC,-MAPIAAOC,-KYPOAČ,-HAHA ou HA, etc. Sur une de celles qui portent ce dernier nom, on voit une croix, non plus formée de deux simples traits tracés comme au hasard. mais très-bien et très-nettement gravée.

·

Ouvrages déposés : BORTOLOTTI (P.), Del primitivo cubito egizio e de' suoi geometrici rapporti colle altre unità di misura e di peso egiziane e straniere, fasc. 1 (Modena, 1878, gr. in-4.);. Extraits du journal de voyage des missionnaires d'Alger aux grands lacs de l'Afrique équatoriale (Alger, 1879, in-8., ne se vend pas; plusieurs exemplaires envoyés par l'archevêque d'Alger et accompagnés d'une carte manuscrite de la région explorée par les missionnaires).

Présentés par M. Renan : AYMONIER, Dictionnaire khmer-français (Saigon in-4.... autographié); John RHYS, Lectures on welsh philology; Mrs Mark PATTISON, The renaissance of art in France (2 vol.).

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Julien HAVET.

Le Propriétaire-Gérant: ERNEST LEROUX.

Le Puy, imprimerie et lithographie Marchessou fils, boulevard St-Laurent, 23.

des katholischen Kirchenliedes von seinen ersten Anfängen bis auf die Gegenwart. Cöln, Dumont-Schauberg. 1878. (Bon ouvrage, à consulter sur le sujet, quelques taches légères.) - BIKELAS, Les Grecs au moyen age, étude historique traduite du grec moderne en français par Em. LEGRAND. Paris, Maisonneuve, 1878. (Très-bonne étude et non moins bonne traduction, belle préface de Rambaud.) Fürstenbergisches Urkundenbuch, III Band: Quellen zur Geschichte der Grafen von Fürstenberg. 1400-1479, unter Beihülfe von BAUMANN, bearb. von RIEZLER. Tübingen, Laupp. 1878. (Bonne publication.) WIGGER, Geschichte der Familie von Blücher. Schwerin, Stiller. 1878. (Deuxième volume consacré à la famille de Blücher; biographie brillante du célèbre maréchal, fondée en partie sur de nouveaux documents; biographie d'un autre Blücher mort à Altona en 1845, au service du Danemark.) André THEVET, Les singularitez de la France antarctique, p. p. GAFFAPEL. Paris, Maisonneuve. 1878. (Bonne édition, quelques erreurs géographiques.) — Hübbe-Schleiden, Æthiopien, Studien über West-Afrika. Hamburg, Friedrichsen. (Intéressant.) KIELHORN, Kâtyâyana and Patanjali, their relation to each other and to Pânini. London, Trübner. 1876. (Une des plus belles et des plus précieuses monographies sur le domaine de la philologie sanscrite; cp. Revue critique, 1878, n° 28, art. 125, p. 17.)- Titi Livi ab Urbe condita liber II, für den Schulgebrauch erklärt von M. MÜLLER. Leipzig, Teubner. (Bonne édition du Livre II; commentaire soigné; texte sagement établi; appendice sur le style de Tite-Live et ses rapports avec Ennius et Virgile.) SCHULTze, Altheidnisches in der angelsächsischen Poesie, speciell im Beowulfsliede. Berlin, Calvary. 1877. (Rien de neuf; cp. Revue critique, 1877, n° 32, art. 153, p. 72.)

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La Rassegna Settimanale, n° 65, 30 mars 1879: Giosue CARDUCCI, Della Canzone di Legnano, parte prima il parlamento. (re partie d'un poème de Carducci sur la bataille de Legnano; le poète l'a écrit « par mour du vrai historique et de l'épopée du moyen âge; il le public aujourd'hui pour protester contre les théoriciens qui, au nom de la vérité et de la liberté, voudraient condamner la poésie à la description du réel d'aujourd'hui et lui interdire les domaines de l'histoire de la légende et ju mythe; l'auteur ne permet pas la reproduction de ses vers.)- L'économia politica e il metodo storico. (Très-long article de Villari.) Me de Lafayette et la princesse de Clèves. (Domenico Perrero: communique une lettre écrite par Mme de Lafayette à M. de Lescheraine, secrétaire de la duchesse de Savoie-Nemours, et datée du 13 avril (peut-être 1579-Bibliografia: PAGANNUZZI, Compendio della Storia del potere Temporale dei papi. Roma, Barberà. (Résumé de l'histoire du pouvoir temporel des papes, quelques erreurs.)— MARCOTTI, Vincigliata. Firenze, Berberà. RIBOT, La psychologie allemande contemporaine. Paris, Baillière. (Livre d'une utilité immédiate, à recommander chaudement.) Revue critique russe, no 4, 15 février 1879: ZAOZERSKY, Les tribunaux ecclésiastiques dans les premiers siècles de l'Eglise. - DOWDEN, Shakespeare (mauvaise traduction). — TCHERNY, Les aspects du verbe russe et les temps du verbe grec, Dictionnaire russo-grec à l'usage des gymnases. BUNGE, La ville de Riga au xire et au xive siècle (en allemand). — De VOLLAN, Les Ruthènes de la Hongrie (Kovalevsky: constate l'ignorance de la plupart des publicistes russes en matière d'ethnographie slave). Compte-rendu de la société juridique de Moscou. No 5, er mars 1879: VOLLET LE DUC, l'Art russe (Bouslaiev, 2me article). VELISKY, La vie Grecs et des Romains. La région de l'Oural. BRÜCKNER, Etudes Thuano-slaves.

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E. et J. de GONCOURT, Mme de Pompadour - BLAU, Voyages en Turquie et en Herzégovine Bulletin de la Société bibliographique russe.

San-Tseu-King.

(Suite du Catalogue)

wwwww.

Trium litterarum liber Waang-Pe-Heou sub finem XIII saeculi compositus; sinicum textum, adjecta 214 clavium tabula, edidit et in latinum vertit Stan. Julien. 1864, in-8.

4 »

Sasse (D' A.). Mémoire sur les crânes de Geertruidenberg. 1875, in-8.
Étude sur les crânes néerlandais. 1876, in-8.

I >

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Histoire de Jérusalem et d'Hébron depuis Abraham jusqu'à la fin du xv siècle de J.-C. Fragments de la chronique de Moudjîr-ed-Dyn, traduits sur le texte arabe, par Henri Sauvaire. 1876, in-8.

12 50

20 D

Le même exemplaire en papier vergé de Hollande. Sayous (Edouard). Les origines et l'époque païenne de l'histoire des Hongrois, 1874, in-8.

3 50

I 50

· L'invasion des Mongols en Hongrie dans les années 1241 et 1242. 1875, in-8. Schefer (Ch.). Voy. Abdoul Kerim. - Galland. - Iter persicum. - Publications de l'Ecole des langues orientales. Recueil d'itinéraires. Riza Kouli Khan. Saint-Priest.

Scherzer (F., interprète chancelier en Chine). La puissance paternelle en Chine, étude de droit chinois. 1878, in-18, elzévir.

Forme le tome XXIII de la Bibliothèque orientale elzévirienne. - Voy. Koeï-Ling.

Recueil d'itinéraires.

2 50

Schlumberger (G. L.), Des Bractéates d'Allemagne. Considérations générales et classification des types principaux. 1873, in-8, 6 planches.

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Les principautés franques du Levant au moyen âge, d'après les plus récentes découvertes de la numismatique. 1877, in-8, avec figures de médailles. Numismatique de l'Orient Latin. 1878, un beau volume gr. in-4, de xii et 506 pages, avec 19 planches, gravées sur cuivre par L. Dardel.

Le même, sur papier vergé.

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75

125

Cet ouvrage a été couronné par l'Institut, en 1878. Schmidt (Dr.). Unser Sonnenkærper, nach seiner physikalischen, spralisch und mythologischen Seite hin betrachtet. 1877, in-4.

250

Schmidt (J.-F.). Grammaire mongole, traduite de l'allemand et suivie d'essais de traduction mongole, par A. Hamelín. Rennes, 1870, in-8. (Autographié). 12 >> Scholl (J. C.). L'islam et son fondateur, étude morale. Avec un tableau généalogique de la famille de Mahomet. 1874, in-8.

Schott (W.). La langue des Tschouwasches. 1876, in-8.

50

Schwab (M.). Bibliographie de la Perse, description de tous les ouvrages persans ou relatifs à la Perse publiés jusqu'en 1872. 1876, in-8. (Tiré à petit nombre).

Ouvrage couronné par l'Institut.

Des points-voyelles dans les langues sémitiques. 1879, in-8. Sémérie (Eug.). La grande crise (1789-1871). Neuchatel, 1874, in-18. Positivistes et Catholiques. 1874, in-18.

- Des symptômes intellectuels de la folie. 2o édition, 1875, in-18. La loi des Trois-Etats, réponse à M. Renouvier. 1875, in-8.

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Senart (E.). Essai sur la légende de Buddha son caractère et ses origines. 1875,

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Serbie (La) et la Turquie devant l'Europe. 1876, in-8. » 75 Shems Ed-din Abou-'Abdallah Moh'ammed. Manuel de la Cosmographie du moyen âge, traduit de l'arabe « Nokhbet ed-dahr fi 'adjaib il-birr wal-bah'r» de Shems Ed-din Abou-'Abdallah Moh'ammed de Damas, et accompagné d'éclaircissements, par A. F. Mehren. Copenhague, 1874, in-8.

Le Puy, typ. et lith. Marchessou fils, boulevard Saint-Laurent, 23.

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