Gli Studi in Italia, 1878, janvier-mars 1879..... Rassegna Settimanale, nos 22, 23, 24, 25 de 1878, et du 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 21, 22, 24 REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION PARIS LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE 28, RUE BONAPARTE, 28 Adresser les communications concernant la rédaction à M. A. CHUQUET (Au bureau de la Revue : 28, rue Bonaparte, 28). ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, RUE BONAPARTE, 28. (Suite du Catalogue) 20 VI. Histoire de l'Ambassade de France près la Porte Ottomane, suivie d'un mémoire sur les capitulations et le commerce de la France dans le Levant, par le comte de Saint-Priest, ambassadeur du roi à Constantinople (1768-1782), avec une introduction par Ch. SCHEFER, I vol. in-8. 12 » Le même, sur papier de Hollande. VII. – Recueil d'itinéraires et de voyages dans l'Asie centrale et l'Extrême Orient. – Journal d'une mission en Corée (publié par M. SCHERZER). Mémoires d'un voyageur chinois dans l'Empire d’Annam. Itinéraires de l'Asie Centrale. Itinéraire de la vallée du moyen Zerefchan (trad. par L, LEGER). - Itinéraires de Pichaver à Kaboul, de Kaboul à Qandahar et de Qandahar à Hérat (par Ch. SCHEFER). In-8, avec carte. 15 » VIII. Bag-O-Bahar. Le jardin et le printemps, poême hindoustani, tra duit en français par GARCIN DE 'Tassy, de l'Institut. 1 vol. in-8. I 2 IX. Chronique Roumaine d'Urechi, texte en caractères slaves et tra duction, publiée par M. Picot. I beau vol. in-8, en 2 parties. 20 X, XI. Bibliotheca Sinica. Dictionnaire Bibliographique des ouvrages re latifs à l'Empire chinois, par Henri CORDIER. 2 forts vol. gr. in-8 à 2 colonnes. XII. – Recherches archéologiques et historiques sur Pékin et ses environs, par le docteur BRETSCHNEIDER. Iñ-8, fig. et plans. 15 » 50 » C The Academy, n° 346, 21 décembre 1878 : HAKE, Legends of the Morrow. Chatto a. Windus. KEGAN PAUL, Mary Wollstonecraft, Letters to Imlay. Kegan Paul. – HAMILTON, Quarter Sessions from Queen Elizabeth to Queen Anne. Sampson Low. – CAMPION, On foot in Spain. Chapman a. Hall. - GREG, The Devil's Advocate. Trübner. HOLMES, John Lothrop Motley, a Memoir. (Gardiner.) – Florence Letter (Vil . lari.) - SCHRADER, Keilinschriften und Geschichtsforschung. Giessen, Ricker. (Sayce : excellent ouvrage du « coryphée » des assyriologues.) The Athenæum, no 2669, 21 décembre 1878 : Holmes, Lothrop Motley, a Memoir. Trübner. (Livre plein de renseignements sur le célèbre historien américain.) – GEARY, Through Asiatic Turkey. Sampson Low. – ARNOLD, Social politics. Kegan Paul. – Gæthe's Faust translated by Anna SWANWICK. Bell a. Sons. (Traduction louable.) – FORBES, British Burma and its People, being Sketches of native Manners, Customs and Religion, Murray. – Hans Sebald Pragensis vel Bohemiensis. (Stevens.) Notes from the United States. (Louise Chandler Moulton.) — Notes from Rome (Lanciani). Literarisches Centralblatt, n° 51, 21 décembre 1878 : Das hohe Lied, übersetzt v KÖHLER. New-York, Westermann (mauvais). – BAUER, Einfluss des englischen Quäkerthums auf die deutsche Cultur und auf das englisch-russische Project einer Weltkirche. Berlin, Grosser (bon ouvrage; l'influence des quakers sur l'Allemagne; des longueurs) FAGNIEZ, Etudes sur l'industrie et la classe industrielle à Paris au xie et au xive siècle. Paris, Vieweg (vivante et très-instructive description du développement de l'industrie parisienne et des classes laborieuses; excellent livre). - OPEL, Der niedersächsisch-dänische Krieg. II Band. Magdeburg, Faber (Cp. Revue critique, no 49, art. 228, p. 362). — FALKENSTEIN, Johann König von Sachsen. Dresden, Bäņsch. WIMPFFEN, Erinnerungen aus der Walachei. 1854-56. Wien, Gerold. - SOUPÉ, Etudes sur la littérature sanscrite. Paris, Maisonneuve (Cp. Revue critique, 1878, n° 18, art. 87, p. 285). – Jahn, Die Kunde und Benutzung der Bongarischen Handschriften und Büchersammlung der Stadtbibliothek in Bern. Bern, Wiss. - DROYSEN, Sylloge inscriptionum Atticarum in usum scholarum academicarum. Berlin, Weidmann (recueil de trentesix inscriptions, choix très-habile). - HUMBERT, Englands Urtheil über . Molière. Leipzig, Gülker (ouvrage d'un Allemand enthousiaste de Molière qu'il proclame « le seul rival de Shakspeare et le plus grand comique de tous les temps »). - HAFFNER, Eine Studie über Lessing. Cöln, Bachem (superficiel). PRESUHN, Die pompejanischen Wanddecorationen. Leipzig, Weigel. 1877 (bon travail). – VISCHER, Luca Signorelli , Vischer und die italienische Renaissance. Leipzig, Veit (assez bonne étude ; l'auteur n'est pas assez maître de son sujet). — Ambros, Geschichte der Musik im Zeitalter der Renaissance von Palestrina an. Leipzig, Leuckart (l'ouvrage n'est qu'un fragment; il a été interrompu par la mort de l'auteur). Jenaer Literaturzeitung, n° 51, 21 décembre 1878 : WEIFFENBACH, Die Papias Fragmente über Marcus und Matthäus. Berlin, Schleiermacher (Grimm). - Thilo, Kurze pragmatische Geschichte der griechischen Philosophie. Cöthen, Schulze (Stoy : livre recommandable). KRONES, Handbuch der Geschichte Esterreichs von der ältesten bis zur neuesten Zeit. Band III. Berlin, Grieben (Dittrich : 3e volume d'une importante publication). — T. von BERNHARDI, Geschichte Russlands und der euro. päischen Politik in den Jahren 1814. bis 1831. Theil 3. Leipzig, Hirzel (Caro : c'est, par instants, tout aussi bien une histoire de France qu'une I D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE N 1 4 Janvier 1879 2. La Sommaire : A nos lecteurs. 1. Coen, L'abdication de Dioclétien. grande Chronique de Mathieu Paris, p. p. LUARD. 3. Les Amours d'Olivier de Magny, p. p. COURBET. 4. Hagen, Histoire de la question d'Orient depuis la paix de Routschouk-Kainardji jusqu'au 24 avril 1877. Académie des Inscriptions. Chronique. A NOS LECTEURS Nous sommes heureux quand nous pouvons, en commençant une nouvelle année, annoncer à nos lecteurs quelque perfectionnement apporté dans l'œuvre qui nous est commune avec eux. Grâce à leur concours, nous avons pu, l'année dernière, inaugurer cette bibliographie mensuelle que nous nous bornions, dans notre premier numéro, à souhaiter, et qui a été généralement très bien accueillie. Nous pourrons réaliser cette année un progrès plus intéressant et une innovation qui, pensons-nous, rencontrera une approbation générale. Nous donnerons dans le premier numéro de chaque mois, à dater de celui-ci, une Chronique des faits qui intéressent l'érudition, l'archéologie, la critique littéraire et le haut enseignement. Cette chronique apportera bien réellement à la Revue critique cet « élément de vie, de nouveauté, d'actualité » qui, disions-nous l'année dernière, lui faisait jusqu'ici défaut. Elle sera rédigée par notre secrétaire à l'aide des journaux savants de l'Europe entière et des notices particulières qu'on voudra bien lui fournir. Nous serons très-reconnaissants à tous nos lecteurs français ou étrangers qui, en nous adressant des renseignements sur les faits qui leur sembleront utiles à faire connaître, nous mettront à même d'être aussi exacts et complets que possible. Nous ne pouvons prendre l'engagement d'imprimer tout ce qui nous sera adressé; nous resterons juges de l'intérêt et de l'opportunité des communications qui nous seront faites, mais nous verrons toujours dans celles que nous recevrons des marques d'une sympathie à laquelle nous serons fort sensibles. Le premier spécimen de la Chronique permettra de voir sur quel plan nous entendons la rédiger, et en donnera, nous l'espérons, une idée favorable. Si nous avons pu introduire dans la Revue ce nouvel élément d'intérêt, nous tenons à dire que nous le devons à l'appui éclairé de M. le Ministre de l'Instruction publique, qui a bien voulu abonner à la Revue critique tous les lycées de France. Nouvelle série, VII. Cette mesure libérale aura encore l'avantage de nous mettre avec l'Université dans un rapport plus intime et plus sympathique. Nous voudrions accroître et resserrer des liens si naturels. Les livres destinés à l'enseignement secondaire n'ont pas jusqu'à présent occupé dans la Revue la place à laquelle ils avaient droit. Pour qu'ils soient à l'avenir régulièrement annoncés et examinés avec soin, nous faisons appel aux membres de l'Université. Mieux que personne, ils connaissent les besoins spéciaux auxquels ces publications doivent répondre, et, s'ils veulent en même temps s'inspirer de l'esprit d'impartialité et de juste sévérité que la Revue s'est toujours proposé pour règle, ils l'enrichiront d'une partie pédagogique qui ne sera pas la moins utile. Il est pénible de penser qu'un grand corps comme l'Université de France n'a pas, à l'heure qu'il est, un journal dans lequel elle se reconnaisse : pour suppléer à cette lacune qui, nous l'espérons, sera tôt ou tard comblée, la Revue sera heureuse d'offrir à l'occasion l'hospitalité à nos professeurs. Des questions générales relatives à l'enseignement pourront trouver place, soit à propos de livres publiés, soit sous forme de Variétés. La Revue critique vient de terminer la treizième année de son existence. Beaucoup de ceux qui l'ont vue naître n'ont peut-être pas cru qu'elle aurait une si longue vie. Il s'est trouvé que les conditions étaient plus favorables qu'on ne l'espérait. Des sympathies se sont déclarées qui, à l'origine, étaient hésitantes. Bien des préventions se sont dissipées. Il faut ajouter que la Revue s'est elle-même quelque peu humanisée, grâce surtout à l'influence qu'elle a exercée et qui a fait que l'esprit de sa rédaction a commencé à pénétrer davantage dans le monde de l'érudition française. Puisse-t-il arriver un jour, où nous n'ayons que des éloges à donner aux livres qui paraîtront dans le domaine de nos études ! Ce serait la meilleure preuve de l'utilité de nos critiques. La Revue ne croit pas se tromper en prenant pour elle, au moins en partie, les paroles d'un savant illustre, qui entonne son Nunc dimittis, en présence de l'activité régnant aujourd'hui dans toutes les branches des sciences philologiques. Commençons par dire que cette activité n'est pas encore telle, qu'elle puisse se passer du concours et de l'exemple de son principal initiateur. Nous accueillons avec reconnaissance les deux conseils que M. Renan joint à son éloge : l'un, c'est ne pas donner à la science un air hautain et farouche. Pourvu qu'on ne veuille pas la rendre trop aimable et qu'on ne mette pas la politesse au-dessus de la vérité, nous pensons, en effet, que le public français a besoin de certains ménagements, et qu'il ne faut pas les lui refuser s'ils servent à la diffusion des idées et des méthodes scientifiques. Nous avons déjà dit que la Revue |