Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

Pour comble de malheurs, la peste désola le royaume et enleva le prince Jean. Les Palices revinrent et reprirent tout leur ascendant; ce fut le signal de nouveaux troubles, au milieu desquels Louis mourut, à Aci, à l'âge de 17 ans.

FRÉDÉRIC III.

Ce prince, qui fut surnommé le Simple, succéda á son frère Louis. Il n'avait que 14 ans lorsqu'il monta sur le trône de Sicile. Sa sœur Euphémie fut nommée régente. Mais il n'était plus possible de gouverner un pays livré à la plus affreuse confusion; les grands se disputaient les débris du royaume, ou en vendaient les villes aux Napolitains. Ce fut ainsi que ces derniers s'emparèrent de Messine par la trahison d'un gouverneur. Bientôt ils attaquèrent Catane. Le danger commun réunit enfin les seigneurs siciliens; ils se réconcilièrent entre eux, firent d'apparentes soumissions au jeune roi, et parvinrent à repousser les troupes du roi de Naples. A peine délivrés de ces ennemis, ils se divisèrent de nouveau et se poursuivirent avec acharnement. Le mariage du roi avec une princesse d'Aragon fut une source de haines, d'intrigues et de combats entre les grands vassaux ; leur mépris pour l'autorité souveraine était poussée au point que l'un d'eux, Guy de Vintimille, dans une discussion qu'il eut avec Frédéric, osa lui donner un coup de poignard, et le blessa assez grièvement, sans que cet attentat entraînât aucune suite. Frédéric, après avoir perdu sa première femme, se remaria avec Antoinette de Tarente; peu de jours après le mariage, il revenait de Palerme à Messine, avec la reine; le comte de Rubi, seigneur mécontent, les attaqua à main armée. La reine effrayée se précipita dans l'eau pour s'échapper, et tomba malade și grièvement, qu'elle expira. Frédéric ne lui survécut pas long-temps, et mourut à Messine au mois de juillet

1377.

MARIE D'ARAGON ET MARTIN.

Marie, fille de Frédéric, fut reconnue reine de Sicile, sous la tutelle d'Artale d'Allagon, un des plus puissants vassaux de la couronne. Il s'occupa d'abord de la marier pour donner un appui de plus à un sceptre si faible et si méprisé. Ce projet fit naître de tous côtés le trouble et la discorde. Mille voix s'élevèrent contre Artale, et pendant qu'il était absent de Catane, où résidait la jeune reine, un comte de Moncade, gouverneur d'Augusta, l'enleva et s'enferma avec elle dans cette citadelle. Menacé d'un siége, il transféra sa prisonnière à Alicata, et de là en Espagne, où elle épousa le comte Martin de Montblanc, son cousin, qui prit le titre de roi de Sicile. Les deux époux firent sonder les esprits, pour les disposer à les voir ren

trer dans leurs états. Leur retour sembla d'abord réunir tous les Siciliens ; mais bientôt ces hommes inquiets et ardents se divisèrent et s'agitèrent de nouveau. Un Espagnol, nommé Caprera, qui s'était emparé de la faveur du roi, soufflait la discorde. Il entraîna dans un piége le comte de Clermont, et le fit exécuter. De tous côtés les révoltes se multiplièrent; chaque seigneur se rendit indépendant dans la ville ou le château qui lui appartenait. Dévastée depuis tant d'années, ce fut vers cette époque que la population de la Sicile fut réduite dans la plus triste proportion. Elle n'excédait pas 600,000 ames. La reine, accablée de chagrins, mourut en 1400 à Lentini. Martin conserva la couronne, et se remaria en 1403 avec Blanche, fille de Charles III, roi de Navarre ; ce fut Caprera qui alla chercher cette prinlerme, en 1403; six ans après, Martin cesse en Espagne, et qui l'amena à Paayant fait une expédition en Sardaigne y tomba malade, et y mourut après avoir désigné Blanche pour régente du

royaume.

BLANCHE RÉGENTE, 1409.

La succession du royaume d'Ara

gon et de celui de Sicile ne fut réglée qu'en 1418; le roi d'Aragon, père de Martin, l'avait suivi de près dans la tombe. Les compétiteurs, au lieu de soutenir leurs droits les armes à la main, s'en rapportèrent à une cour suprême, qui donna les deux royaumes à Ferdinand de Castille. L'interrègne du trône de Sicile fut encore une époque de troubles et de désordres; Caprera voulut disputer à Blanche son autorité temporaire, et se flatta ensuite de partager la couronne avec elle. Elle se tenait renfermée dans un couvent près de Catane; il lui fit demander une entrevue, et après quelques phrases préparatoires, il osa lui faire part de ses projets. Il était vieux et repoussant; elle était jeune et belle: indignée de son audace: « Ah! fi! vieux galeux!» s'écria-t-elle. Caprera jura de se venger; il rassembla des troupes, et l'assiégea dans Syracuse, où elle s'était retirée. La reine fut secourue par deux seigneurs siciliens, qui forcèrent Caprera de lever le siége. Blanche partit pour Palerme : elle apprit l'élection de Ferdinand et l'arrivée prochaine des ministres que ce prince lui envoyait pour former son conseil. A cette nouvelle, Caprera voulut tenter un dernier coup. Il surprit Palerme pendant la nuit. La reine se sauva à demi nue; Caprera vint jusqu'à son lit, et furieux de ne l'y pas trouver, il s'y jeta, en s'écriant: «Si je n'ai pas la perdrix, j'en ai du moins le nid. » Après quelques efforts inutiles pour se maintenir, il fut forcé de se rendre prisonnier. On l'envoya en Espagne, et Blanche y fut aussi rappelée peu de temps après. La Sicile garda le nom de royaume, et fut gouvernée par des vice-rois, que lui envoyaient les rois d'Aragon et d'Espagne, auxquels elle fut soumise.

LA SICILE SOUS LES ROIS D'ARAGON ET D'ESPAGNE, DE 1412 A 1713.

y

Ce n'est plus l'histoire d'une nation puissante ou affaiblie que présentent désormais les annales de la Sicile, et bien que les usages, les lois, les mœurs

[blocks in formation]

La mort de Ferdinand, arrivée en 1416, laissa ses états entre les mains d'Alphonse, son fils aîné, dont la vie historique, aventureuse, agitée, occupa pendant 42 ans une place importante dans l'histoire des états européens, sans que la Sicile fût le théâtre d'aucune des scènes où le prince joua un si grand rôle. Il y vint cependant en 1420, fit une entrée solennelle à Palerme, et confirma les priviléges du royaume. Plus tard il y revint plusieurs fois encore, pour préparer les nombreuses expéditions qu'il tenta contre Gênes, contre l'Afrique, contre la Morée. Ce fut sous le règne d'Alphonse qu'arriva la chute de l'empire de Constantinople. La Sicile fut le premier refuge d'une foule de Grecs distingués et instruits, qui ranimèrent dans l'Italie, et bientôt dans tout l'Occident, le flambeau des lettres et des arts, prêt à s'éteindre dans des mains barbares. En 1458, Jean succéda à Alphonse, et déclara la Sicile partie du royaume d'Aragon; celui de Naples était passé sous une autre domination. Jean était le second mari de Blanche de Castille, dont nous avons parlé comme femme du roi de Sicile Martin, et ensuite comme régente. Après la mort de cette princesse, Jean épousa une Espagnole. Il en eut Ferdinandle-Catholique, dont le règne, auquel sa femme Isabelle prit une glorieuse part, brille d'un si noble éclat dans l'histoire d'Espagne. Leur puissance ne put empêcher quelques troubles en Sicile, et un massacre à Palerme en 1511. La licence des Espagnols envers les femmes siciliennes en fut la cause : il y en eut plus de mille égorgés. On avait encore à redouter en Sicile une

attaque sérieuse de la part des Turcs. Bajazet faisait de grands préparatifs qui semblaient dirigés contre elle. Cependant ces menaces n'eurent aucun effet. La mort de Ferdinand fit éclater la haine que les Siciliens portaient au comte de Moncade, alors vice-roi. Palerme et les principales villes de Sicile se révoltèrent; le vice-roi se réfugia à Messine. Charles V fit de longs efforts pour y rétablir la tranquillité, et avant d'y parvenir, il fallut recourir à de sanglantes exécutions. François Ier, son rival, excitait sourdement ces troubles, et faisait espérer aux conjurés le secours de sa puissance. En 1523, Messine reçut dans son port les chevaliers échappés au siége de Rhodes, et l'illustre Villiers de l'Ile Adam,leur grandmaître. Charles leur donna une hospitalité généreuse, et trois ans plus tard il leur accorda la possession de l'île de Malte, à condition qu'ils la tiendraient comme fief du royaume de Sicile. En 1535, l'empereur vint en Sicile après son expédition contre Tunis. Il fit une entrée solennelle à Palerme, visita les principales villes du royaume, ordonna des travaux utiles et des embellissements nombreux. Cependant la protection d'un si grand monarque ne put soustraire la Sicile au danger qui menaçait alors tous les bords de la Méditerranée. La puissance musulmane, qui venait d'anéantir l'empire d'Orient, attaquait l'Europe par terre et par mer, et les flottes turques faisaient en Sicile de continuelles descentes. Le danger devint encore plus pressant sous Philippe II, fils et successeur de Charles-Quint. Soliman faisait assiéger Malte par une flotte redoutable. La chute de cette île eût entraîné celle de la Sicile, et cependant les vice-rois siciliens ne secoururent les chevaliers que faiblement et tardivement.

Ce fut à Messine que six ans plus tard dom Juan d'Autriche prépara cet armement à la tête duquel il remporta en 1571 la victoire de Lépante, qui sauva l'Europe du joug mahométan. Les habitants de Messine lui érigèrent une statue. Huit galères sicilien

nes, montées par la plus illustre noblesse du royaume, prirent part à cette grande action.

Les règnes de Philippe III et de Philippe IV ne changèrent rien à l'état de la Sicile. Toutefois le premier de ces princes y envoya pour vice-roi le duc d'Ossonne, dont la vigilance et la fermeté la mirent à l'abri des invasions des Turcs et des révoltes intérieures. Il n'en fut pas de même pendant le règne de Philippe IV. L'incapacité des vice-rois occasiona des séditions continuelles. Un tireur d'or de Palerme, nommé Joseph d'Alesi, se mit à la tête des mécontents, chassa le vice-roi de Palerme, et le contraignit à traiter avec lui de puissance à puissance. Mais bientôt, comme tous les chefs de révolution, il devint suspect à ses partisans dont il avait voulu comprimer les excès, et qui finirent par lui couper la tête. Alesi ne fut pas long-temps sans être regretté du peuple, et l'agitation qu'il avait excitée se prolongea jusqu'au règne de Charles II. La ville de Messine fut surtout le théâtre des révoltes. Enfin elle se déclara ouvertement contre la puissance espagnole, et en 1674 elle appela le secours de la France. Louis XIV envoya sur-le-champ en Sicile une flotte sous les ordres du commandeur de Valbelle; il débarqua à Messine et s'empara des châteaux forts qui la dominaient. Cependant les Espagnols continuèrent le siége, et la ville fut en proie à la plus cruelle famine. Mais l'année suivante, Valbelle défit complétement les Espagnols, et entreprit sur-le-champ de s'emparer de Milazzo et d'Augusta; il emporta la dernière de ces villes en sept heures et ne put prendre Milazzo. En 1676, les deux plus grands amiraux de ce temps, le Français Duquesne et le Hollandais Ruyter qui commandait les flottes réunies de Hollande et d'Espagne, vinrent déployer sur les rives de Sicile leurs talents et leur courage. Ils se livrèrent, le 7 janvier, près des îles de Lipari, un combat mémorable où la victoire resta entièrement indécise. Une autre action non moins ter

rible eut lieu dans le détroit en vue de l'Etna, le 22 avril suivant. Dès le commencement de l'action, le comte d'Alméras, un des amiraux français, fut tué, ce qui causa quelque désordre dans la flotte de Duquesne, et Ruyter fut grièvement blessé. La nuit sépara les combattants, qui s'attribuèrent tous deux un triomphe chèrement acheté. Ruyter mourut peu de jours après à Syracuse. Son successeur fut bientôt après attaqué en vue de Palerme par la flotte française, complétement défait et tué dans le combat.

Rien ne semblait plus s'opposer au succès des armes françaises; Carlentini, Taormine, le fort de la Scalette, le défilé de Sant' Alessio, qui couvre Messine du côté du midi, et quelques autres postes importants, tombèrent en leur pouvoir. Mais si la bravoure des Français préparait la conquête de la Sicile, leur légèreté, leur licence aliénaient tellement les esprits et excitaient tant de haines, que bientôt ils ne furent plus en sûreté, même dans Messine. Louis XIV, instruit de ces dispositions menaçantes d'un peuple qu'il avait secouru par tant d'efforts, ordonna au maréchal de la Feuillade d'évacuer à l'instant la Sicile et de ramener la flotte et les troupes à Toulon. L'ordre fut exécuté avec prudence et célérité. Huit à dix mille Siciliens trop compromis suivirent les Français. Messine fit sa soumission au vice-roi espagnol et fut bientôt punie par la perte de ses priviléges. En 1700 arriva la mort de Charles II; son testament, en donnant l'Espagne et la Sicile au petit-fils de Louis XIV, embrasa l'Europe et mit la France à deux doigts de sa perte. Il y eut en Sicile quelques mouvements en faveur de l'archiduc contre Philippe V.

LE DUC DE SAVOIE, L'EMPEREUR ET DON

CARLOS.

En 1713, Philippe V et Louis XIV, pour détacher un de leurs adversaires de la coalition contre laquelle ils luttaient avec tant de peine, firent offrir la couronne de Sicile au duc de Sa

voie, Victor-Amédée. Il se hâta d'en prendre possession; mais cinq ans plus tard, d'autres combinaisons politiques entre la France et l'empereur l'attribuèrent à ce dernier. De son côté le roi d'Espagne la réclama. Le comte de Lede pour les Espagnols, le comte de Mercy pour les Impériaux, le comte de Maffei pour le duc de Savoie, s'y trouvèrent chacun à la tête d'une armée et s'y firent pendant deux ans une guerre très-vive, dans laquelle ils se disputèrent la possession des villes et des postes importants. Enfin, à la suite d'une conférence et d'un traité, en 1720, l'empereur Charles VI en resta possesseur; après sa mort, elle devait retourner au roi d'Espagne. La guerre s'étant rallumée en 1734 entre la France et l'Autriche, à l'occasion de la mort d'Auguste, roi de Pologne, l'infant d'Espagne don Carlos entreprit la conquête des royaumes de Naples et de Sicile. Cette île l'appelait de tous ses vœux, et le prince espagnol s'en vit maître presque sans coup férir. Les Impériaux, qui s'y trouvaient en trop petit nombre, se retirèrent, et don Carlos fit son entrée solennelle à Palerme, le 30 juin 1735. Le traité de Vienne, bientôt après, assura la couronne de Naples et de Sicile à ce jeune prince, qui prit le nom de Charles III. Sous ce règne, la Sicile obtint des améliorations utiles dans son gouvernement; et la sage et prudente administration de Tannucci, premier ministre de Naples, fut favorable à la prospérité de cette belle province.

FERDINAND.

Lorsque Charles III abandonna le sceptre de Naples pour prendre celui d'Espagne, Ferdinand, le plus jeune de ses fils, lui succéda; ce prince n'avait que huit ans, et Tannucci continua de diriger les affaires. Ce ministre diminua le nombre des couvents en Sicile et enveloppa dans la suppression les établissements des jésuites. La faiblesse débonnaire de Ferdinand, la disgrace de Tannucci l'ascendant de la reine Caroline, ar

chiduchesse d'Autriche, sœur de l'infortunée Marie-Antoinette, les intrigues du favori Acton n'empêchèrent pas la Sicile de réparer sous ce règne paisible une partie des malheurs qu'elle avait si long-temps éprouvés. Peu favorisée, jalousée peut-être par le gouvernement napolitain, elle vit neanmoins ses villes s'embellir, ses antiques monuments sauvés d'une ruine complète, son commerce se ranimer, ses mœurs s'adoucir. La paix, l'industrie et les arts y appelaient les étrangers et les savants, lorsque deux grandes et terribles commotions, l'une physique et l'autre politique, vinrent suspendre cet accroissement prospère; le tremblement de terre de Messine en 1783, et les suites de la révolution française. La cour de Naples fit des efforts heureux pour réparer les ravages de l'un, et essaya imprudemment de lutter contre l'autre. Elle se trouva heureuse d'être comprise dans le traité de paix que Bonaparte imposa à l'Autriche. Le roi de Naples, s'étant allié de nouveau en 1798 aux puissances liguées contre la France, n'eut bientôt d'asile et de sujets qu'en Sicile, où il se réfugia par le conseil de la reine, après avoir brûlé les vaisseaux qui se trouvaient dans le port de Naples et enlevé les richesses du trésor et du palais. La cour fugitive se retira à Palerme. Les victoires de Souwaroff rendirent pour quelque temps à Ferdinand le royaume de Naples. En 1805, il fut forcé de nouveau de l'abandonner et d'appeler les Anglais en Sicile pour la préserver d'une descente que les Français ten tèrent en vain; un bras de mer arrêta les vainqueurs de l'Europe entière. Le

séjour de la cour en Sicile et l'argent répandu par les Anglais qui, du reste, y commandaient en maîtres, eurent quelque influence sur la prospérité de l'île et y développèrent quelques germes d'industrie et d'activité; la paix de 1814 ne rendit pas la couronne de Naples à Ferdinand; mais en 1815, le royaume des Deux-Siciles fut rétabli tel qu'il était avant la conquête des Français, et la Sicile vit s'évanouir une partie des espérances qu'elle avait conçues d'un gouvernement plus protecteur de ses intérêts. Les révolutions qui eurent lieu en 1820, à Naples et en Espagne, eurent leur contre-coup en Sicile. La crise fut courte, mais violente; Palerme vit la guerre civile ensanglanter ses murs, détruire ses édifices, dévaster ses plus beaux établissements. Des villes furent détruites dans l'intérieur. Les Autrichiens accoururent pour arrêter ce mouvement qui pouvait leur arracher l'Italie. Leur arrivée en Sicile comprima tous les mécontentements, et mit un terme à ces orages, dont la cause subsiste peutêtre encore; néanmoins sous les règnes de François et de Ferdinand II, aujourd'hui régnant, la Sicile, malgré des obstacles qui tiennent à la nature de son gouvernement, a pris un accroissement remarquable de population, de commerce et de mouvement industriel. L'émancipation de la Grèce, la civilisation de l'Egypte, les colonies d'Afrique, la placent au centre d'une grande sphère de puissance et d'activité, et lui préparent peut-être pour l'avenir des annales aussi remplies que celles dont nous venons d'indiquer les princivales époques.

FIN.

« ZurückWeiter »