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découvert par Christophe Colomb, une nouvelle route frayée pour aller aux Indes, les progrès de l'art des constructions navales, faisaient perdre aux Vénitiens leur supériorité dans la marine et dans le commerce.

Victor-Amédée désirait se faire couronner en Sicile. Le prince Butéra, revêtu de la première titulature du pays, ayant été introduit devant le roi assis sur son trône, lui avait témoigné la satisfaction des Siciliens. Déja la maison de Savoie ambitionnait la possession de Gênes, pour pouvoir se rendre plus facilement en Sicile. Mais la ville où l'on admire le beau palais Tursi Doria (voy. pl. 80) (*), ne devait

(*) Sur la planche 80 on voit le palais Tursi Doria, l'un des plus beaux de Gènes.

Il fut bâti vers l'année 1551, sur les dessins et sous la direction de Rocco Luzago, architecte lombard. Cet édifice se fait remarquer par ses grandes et belles proportions, et par le caractère de solidité qu'il offre dans son ensemble. Le vaste soubassement qui lui sert de base, ses magnifiques terrasses, et surtout les deux loges qui l'accompagnent, font tellement valoir les masses de ce palais, que dans toute l'Italie il serait impossible d'en trouver un mieux assis, et qui présentât à l'œil des lignes à la fois plus heureuses et plus imposantes.

Il n'est pas de voyageur qui n'ait été frappé de la beauté et de la magnificence de la ville de Gênes; aussi est-ce à juste titre qu'elle a été appelée la Superbe.

L'étonnante variété qui distingue la manière de bâtir de chaque contrée de l'Italie, imprime, pour ainsi dire, à chaque capitale un caractère particulier. Rome, Florence, Naples, Venise, Milan et Gênes,

n'ont aucune ressemblance entre elles. Mais

Gênes, à cause de sa situation en amphithéâtre, offre plus qu'aucune autre ville une disposition merveilleuse dans les plans de ses monuments. C'est là qu'une brillante imagination, toujours guidée par la raison, a su produire ces effets enchanteurs qui semblent, dit M. Gauthier, appartenir plus à des songes qu'à la réalité. Le marbre et la pein

ture

sont tellement prodigués, que même en sortant de Rome et de Florence, on ne peut que s'étonner de tant de richesses. Nous sommes à portée de connaître tous res chefs-d'œuvre de la ville aux beaux édi21° Livraison. (ITALIE.)

qu'un siècle plus tard, perdre son indépendance.

Louis XIV était mort, après avoir vu la fortune sourire de nouveau à ses vastes efforts, et consolider ses hauts projets politiques. Pendant la régence du duc d'Orléans, les Espagnols recommencèrent la guerre.

Cosme n'avait pas pu mettre un terme à ses querelles avec la princesse Marguerite elle était retirée à l'abbaye de Montmartre; mais il l'assiégeait d'espions, et l'infortunée princesse était suivie à vue. On avait gagné ses femmes, ses confidents les plus intimes. On pratiquait, à la vénitienne, des cachettes d'où l'on épiait ses moindres actions. Il y avait des sentinelles jusque sur les murs de clôture. Elle savait toutes ces bassesses, et s'en irritait chaque jour davantage. Louis XIV n'aurait pas dû permettre si long-temps ce système odieux de persécution. Poussée au dernier degré du désespoir, elle écrivit à son époux cette lettre, que Galluzzi a trouvée dans les archives de Florence : « Je ne sais pas supporter vos extravagances; je ne puis fréquenter les sacrements, et vous me ferez damner, comme vous serez damné vous-même, parce qu'on ne peut pas sauver son ame, lorsque l'on est la cause de la perte d'une autre. Je ne veux plus songer à faire le bien, parce qu'il me réussit mal, et vous me réduisez, moi femme, à un tel désespoir, que je ne songe plus qu'à me venger. Si vous ne changez pas de façon d'agir avec moi, je vous jure, par la chose du monde que je hais le plus, qui est vous, que je ferai le pacte avec le démon, pour vous faire enrager. Votre dévotion ne vous

fices. M. Gauthier, qui a été en 1816 l'un
des pensionnaires architectes les plus labo-
rieux de l'école des beaux-arts à Rome, a
entrepris la description des palais de Gênes,
et, ce qui est mieux, il l'a achevée. Cet ou-
vrage, digne des plus grandes récompenses,
et publié en entier, comprend en deux par-
ties, avec un texte, les édifices de la ville
et ceux des environs, ces délicieuses villas
qui donnent une idée des fictions du Tasse,
et des anciens jardins de Sémiramis.
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servira de rien, parce que vous êtes une fleur de rhue. Dieu ne veut pas de vous, et le démon vous rebute. » Au milieu de ces douleurs, Cosme perdit son fils Ferdinand qui donnait les plus grandes espérances; ce prince entretenait avec sa mère la correspondance la plus affectueuse, et lui adressait de douces consolations.

Cet événement fit passer les droits de succession entre les mains de Jean Gaston, autre fils de Cosme, et alors âgé de quarante-deux ans. Il était d'un caractère opposé à celui de son frère. Autant Ferdinand avait paru avide de participer au gouvernement, autant Jean Gaston en semblait éloigné. Il négligeait d'acquérir sur l'ame de son père l'empire que Ferdinand avait su posséder. Ce n'était pas qu'il n'aimât l'indépendance, et qu'il ne blâmât quelquefois la conduite du souverain; mais tout en ayant la force de repousser la servilité, il se bornait à vivre loin de la cour avec quelques amis. Jean Gaston s'affligeait de n'avoir pas d'enfants. Il avait épousé Anne-MarieFrançoise de Saxe, veuve du prince Philippe de Neubourg elle était héritière de la maison de Lawembourg, ancienne branche de la maison de Saxe, et possédait en Bohême un patrimoine assez considérable avec tous les droits de la souveraineté. Cette princesse était du même âge que le prince Gaston; mais on avait craint de bonne heure qu'elle ne pût pas avoir d'enfants. Cette épouse étant privée d'esprit et de beauté, dès le premier moment Gaston l'avait prise en aversion; il ne tarda pas à trouver en elle une femme impérieuse, emportée, cupide, obstinée, remplie d'artifices, n'aimant que la chasse, les chevaux et les amusements grossiers des paysans il s'était donc empressé de quitter le village de Reichstadt, qu'elle ne voulait pas abandonner, pour revenir à Florence jouir des délices de la belle Italie. Alors Cosme III pensait à laisser le grand-duché à sa fille, l'électrice palatine, sœur aînée de Gaston, pour qu'elle en pût jouir dans le cas où celui-ci mourrait sans enfant mâle.

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Cet acte demandait les plus grandes précautions, afin d'accorder en même temps sa validité avec tous les droits de l'état et ceux du prince Gaston. On reconnut qu'il appartenait uniquement au sénat de Florence d'élire un souverain, dans un cas tout semblable à celui de 1537, où le duc Alexandre étant mort sans héritier légitime, ce même sénat, composé alors de quarante-huit membres (voy. pag. 255), avait élu duc Cosme Ier. Cette forme d'élection nouvelle fut regardée comme suffisante. On ne considéra pas que l'acte de 1537 était une interprétation pure et simple, et même forcée, d'une déclaration antécédente de CharlesQuint. Le grand - duc convoqua donc, le 27 novembre 1713, le sénat de Florence qui n'était composé, d'après de nouveaux réglements, que de quarante-deux membres. Il leur fit notifier la mort de son fils aîné, les droits dont le prince Gaston avait hérité par cette mort, et communiqua sa déclaration en faveur de l'électrice Marie-Anne-Louise, sa fille, née en 1667. Il semblait qu'en appelant cette princesse à la succession, le grandduc disposât de ses états, comme un monarque souverain et indépendant, ainsi, par exemple, qu'avait fait Charles II. Il invita le sénat, qu'il nomma cette fois le véritable représentant de la république de Florence, à donner à cet acte une sanction positive, par son approbation. Cosme voulait, disait-il, empêcher l'état de Florence de devenir une province d'Allemagne. Mais atteignait-il bien ce but, en choisissant l'électrice, qui aurait pu amener une cour allemande? Le même acte du sénat appelait, après l'électrice, les héritiers des femmes des Médicis et les Farnèse, qui arrivaient aussi par Marguerite, veuve d'Alexandre de Médicis. Toutes ces négociations d'un prince faible furent renversées par des ambitions étrangères. Cosine pensa un instant à rétablir la république

florentine; l'Angleterre et la Hollande lui promirent un appui mais cette idée fut abandonnée. Alors il jeta les yeux sur la maison de Lorraine. C'était celle dont la branche cadette avait obtenu tant de célébrité sous le nom de maison des Guises. La branche aînée, modeste, pacifique, amie du peuple, déférente pour les grands, n'avait pas pris une part funeste aux affaires de l'Europe. L'empereur devait à cette maison, qui avait toujours été agréable à l'empire, une compensation pour le Montferrat, dont elle avait été dépouillée. Il y avait dans cette famille un prince de trois ans, qu'on pouvait transporter en Toscane, et qui descendait, par les femmes, de Catherine de Médicis. La reconnaissance que le duc François de Lorraine et son épouse avaient témoignée à la grandeduchesse Christine et à Ferdinand II, après s'être réfugiés à Florence en 1634, était encore présente à la mémoire des Médicis, et quoiqu'une dispute de formalité tînt divisés en apparence Cosme III et Léopold, duc de Lorraine, elle n'avait pas interrompu entre eux une correspondance secrète et comme fraternelle. Tout allait bien pour la maison de Lorraine. La maison d'Este, de son côté, prétendait offrir des droits égaux. Dona Virginia de Médicis, fille de Cosme II, les avait portés dans la famille d'Este. On examina ceux des deux maisons, et l'on décida que la maison d'Este pouvait être préférée. La guerre devait contrarier tous ces projets. Cosme III étant mort en 1723, son fils, Jean Gaston, devint grandduc à l'âge de cinquante-trois ans, et plus que jamais on pensa à chercher un successeur aux Médicis, dont la branche masculine allait s'éteindre.

Le plaisir de régner, qui exalte ordinairement l'ame des princes, ne fit sur Gaston aucune impression. Le public fut surpris des marques d'indifférence, et même de dégoût, avec lesquelles il se prêta aux cérémonies ordinaires du rang suprême. Un des premiers actes de sa puissance fut d'éloigner de la cour les faux dévots

et les complaisants qui environnaient Cosme III, d'abolir des pensions prodiguées à une foule de Turcs et d'Hébreux, devenus chrétiens par cupidité, parmi lesquels il se trouvait de faux Tures et de faux Hébreux, attirés par la crédulité du grand-duc. Ces sommes d'argent que le peuple appelait par dérision, pensions sur le Credo, ne servaient qu'à nourrir l'hypocrisie et la fainéantise. Elles étaient d'un poids énorme pour le trésor public. Gaston, dit Galluzzi, Gaston, bien persuadé que l'amour des peuples est toujours proportionné au bonheur dont ils jouissent, donna des soins à la réduction des monts-de-piété, devenus trop usuraires, et à celle des impôts dont les Toscans étaient chargés. Il ne porta pas de nouvelles lois pour détruire une inquisition tyrannique sur les mœurs, établie par son père; il protégea mieux la liberté par le profond mépris dont il accabla les délateurs en condamnant la cruauté des ministres qui, dans le premier moment, croyaient devoir faire comme ils avaient fait auparavant, il établit un système de gouvernement dont la douceur et l'humanité lui attirèrent l'amour et le respect du public. A l'exemple de Ferdinand II, son aïeul, il dépouilla la trop grande majesté du trône, et, dé gagé du faste et de l'orgueil de son père, il vécut avec la noblesse et la bourgeoisie, ne dédaignant pas d'assister à leurs fêtes et de prendre part à leurs amusements.

La grande-duchesse, épouse de Gaston, résidait en Bohême: malade, et désormais reconnue stérile, elle ne pouvait pas lui donner d'enfants; et il se livrait alors, trop sans doute, au dégoût qu'elle lui avait inspiré depuis long-temps (voy. pag. 322).

Tel était l'état de la cour, où l'on vit renaître l'enjouement avec la galanterie. La liberté, les fêtes, les plaisirs reprirent la place d'un cérémonial ennuyeux, de la tristesse, de l'orgueil et de l'adulation.

L'exemple de la cour gagna la ville. On vit, dans l'espace d'une année, chan ger les mœurs et les usages.

Dès le commencement de ce siècle, la guerre ayant attiré de nouveaux étrangers en Italie, des étrangers qui avaient intérêt à s'y faire aimer, les coutumes éprouvèrent une révolution inespérée. Naples même et les villes de la Lombardie reçurent les manières et les maximes de leurs nouveaux hôtes. On vit paraître jusqu'à des habits de formes différentes. Il s'introduisit des idées de politesse recherchée, et de commerce plus libre avec les femmes. Les soupçons, les précautions insultantes, les sévères principes de retenue et de modestie outrée furent appelés au nom de jalousie importune, de rusticité des bois, de défaut d'éducation, et ce qui auparavant semblait tant mériter l'approbation, excitait le mépris et la raillerie. Le goût de la nouveauté, dit Galluzzi, l'inclination naturelle entre les deux sexes, l'avantage de voir les femmes dans des réunions plus multipliées, et de jouir de leurs graces, de leur esprit, développèrent les agréments de la société chez une nation sensible, aimante, passionnée, portée naturellement au plaisir et aux jouissances de la musique. Cette adoption générale des mœurs, dites ultramontaines, conséquence nécessaire des relations établies avec les seigneurs allemands et français, tour à tour vainqueurs, et toujours ennemis généreux, avait été regardée en Toscane, dès les premiers moments, par les confidents de Cosme III, comme une cause prochaine de corruption; mais Jean Gaston permettait, au contraire, aux Florentins de se livrer avec confiance à ce développement si désirable de civilisation sociale.

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ples (voyez pl. 81) (*) et de Milan, malgré les anciennes conventions.

Les Espagnols, de leur côté, irrités de voir un ennemi propriétaire paisible d'une partie importante de leur littoral, de ce Gibraltar déja rendu presque imprenable, assiégeaient avec plus de courage que d'espoir, cette forteresse, fanal d'humiliation et de menace: mais cette profonde blessure, reçue comme sans le savoir, dans les débats du premier partage, devait long-temps rester incurable.

Innocent XIII et Benoît XIII s'étaient succédé sur la chaire de SaintPierre. Le dernier étant mort en 1730, on résolut à Rome d'élire un pape en état d'accomplir la grande œuvre de la paix universelle. Le sacré collége, inquiété par les fureurs de la guerre, avait reconnu le danger auquel l'exposait l'incapacité d'un pape audessous de sa mission dans ces temps d'orage; on voulait donc en choisir un dont l'esprit fût capable de réparer les maux causés par l'indolence de Benoît. Cependant le conclave dura plusieurs mois. Les Français et les Espagnols, quelque temps divisés, on ne sait pourquoi, réunirent à la fois leurs vœux sur le cardinal Lorenzo Corsini, Florentin. Il était âgé de 79 ans, et disgracié de la nature; mais il se recommandait par un talent pour les affaires actif et encore prompt. On le jugeait en état de rendre de hauts services au gouvernement pontifical, et de lui procurer une honorable et utile influence. On vantait la droiture, la piété de ce cardinal. Dévoué aux Médicis et à Jean Gaston, il avait mérité l'exclusion de l'empereur, qui portait le cardinal Davia. Celui-ci se voyait tous les jours sur le point d'être élu pape : il ne lui manquait jamais qu'une voix, et il ne pouvait pas se donner la sienne. Peut-être ne fallait-il plus attendre que deux jours, une semaine, un mois? Il fut plus empressé de faire une belle action que de se livrer à un

(*) La planche 81 représente Naples et le Vésuve vus d'un autre point. Cette gravure a été faite d'après un dessin de Girodet.

calcul d'intérêt. Tout-à-coup Davia donna un exemple de magnanimité mémorable. Il dit en plein conclave, en mettant dans le calice son billet

non fermé : « Corsini me fait donner l'exclusion par la France, je péris au port; eh bien! voici ma vengeance: je nomme Corsini.» A l'accesso, l'exemple de Davia fut suivi par tous ses partisans, qui ne doutèrent pas, et avec raison, que, par un tel procédé, le cardinal leur chef n'eût retiré l'exclusion de l'empereur, et Corsini fut élu. Il prit le nom de Clément XII.

C'est ce pontife qui a fait revivre à Rome l'esprit ecclésiastique, par de nobles exemples, et par le soin qu'il a pris de nommer aux évêchés vacants, des sujets dignes du premier âge de l'Eglise, comme il y en a toujours quand on sait les chercher. De ce nombre fut Prosper Lambertini, qui lui succéda sous le nom de Benoît XIV, et qui fut, sans contredit, un des plus sages, un des plus grands souverains de l'état pontifical.

Corsini porta enfin partout des paroles de douceur et de bienveillance. Les Acatholiques même l'écoutaient, et les hostilités cessèrent à la fin de 1735.

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Dans les années précédentes, Jean Gaston avait tâché de s'entendre avec Philippe V, pour qu'un de ses fils vînt s'établir en Toscane, et recevoir, du grand-duc lui-même, une éducation politique qui le mît en état de succé der aux Médicis; mais cet autre projet fut renversé, comme ceux de Cosme III. En vain des troupes espagnoles étaient venues déja tenir garnison à Livourne et même à Florence; en vain leur chef avait employé tous les moyens propres à rendre sa nation populaire, et à préparer le succès des mesures arrêtées entre les deux sou

verains, d'autres intérêts vinrent à la traverse. Les puissances n'avaient pas encore dit leur pensée; elles parlèrent enfin, et l'on convint provisoirement que l'empereur Charles VI aurait le duché de Parme et de Plaisance, qu'il rentrerait dans le duché de Milan, malgré les conventions de 1267 (voy. pag. 96), qu'on ne pensait plus alors à respecter. Le duc de Savoie, devenu roi de Sicile, en 1713, et qui avait échangé ce royaume, en 1718, contre celui de Sardaigne, recevait de l'empereur Tortone et Novare. La maison d'Espagne, au lieu de Parme et de la Toscane, gardait le royaume de Naples et celui de Sicile. Personne ne pensait à l'affront de Gibraltar. Il restait à disposer de la Toscane. La France en fit le prix de la renonciation du roi Stanislas Leczinski au trône de Pologne. On arrêta que l'on donnerait au roi polonais les duchés de Lorraine et de Bar, possédés alors par le gendre de l'empereur Charles VI, François de Lorraine, et on assigna à celui-ci, échange de la Lorraine, le grand-duché de Toscane. La part de la France dans ce traité fut la réversibilité de la Lorraine, après la mort du roi Stanislas. Nous admirerons ici la politique du cardinal de Fleury. Il se souvenait apparemment de ces sages paroles d'Anne de Bretagne à Louis XII : « Avec une nation comme la vôtre, deux villes de plus sur la frontière de la France valent mieux qu'un royaume à 400 lieues. »>

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